Magloire Diop Gnaé, président du Conseil d’Administration (PCA) de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a déclaré, mardi, que seul « le congrès extraordinaire peut redorer le blason de l’Union et de la corporation » après la suspension pour une période de 6 mois par l’organe de régulation du secteur de la presse, du président de l’Union, Moussa Traoré, impliqué dans une affaire de tentative de corruption.
Réagissant face à la déclaration, vingt-quatre heures plus tôt, du Conseil exécutif de l’UNJCI par la voix de la présidente intérimaire Habiba Dembélé Sahouet, déniant au Conseil d’administration toute qualité pour « convoquer un congrès extraordinaire » dans le cas d’espèces, Magloire Diop Gnaé, a « éclairé la lanterne » des journalistes au cours d’une conférence de presse devant cette crise créée, selon lui, par le Conseil exécutif.
Le PCA de l’UNJCI a indiqué, d’entrée que dans l’affaire de tentative de corruption, Moussa Traoré a « agi en tant que Président du Conseil Exécutif de l’Union. Il en veut pour preuve « le courrier officiel de Moussa Traoré adressé à Mme la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des finances, avec l’en-tête de l’UNJCI ».
« Nous ne sommes donc plus dans une affaire privée comme l’a, maladroitement, fait savoir le Conseil Exécutif. Au cours des auditions, Moussa Traoré a souligné que cela était même courant et qu’il est de coutume que le président de l’UNJCI intervienne dans de ce genre de situations ( ndlr : médiation). Il était donc dans l’exercice de ses fonctions » a révélé M. Gnaé, déduisant que cette situation « engage la responsabilité de tout le Conseil Exécutif », voire de tous les journalistes de Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi le Conseil d’Administration marque son « étonnement » que le président « suspendu » n’a pas bénéficié de la « solidarité » du Conseil Exécutif et que ce dernier s’est plutôt « précipité à opérer un changement » à sa tête « en violation des textes de l’Union ».
« Il a suffi que M. Traoré, sous le coup de la sanction du CNP, dise qu’il se met en congés, ce qui n’est pas prévu par les textes, pour que le Conseil Exécutif désigne un président intérimaire. Or, en acceptant que le président se mette en congé, le Conseil Exécutif a violé les textes. Et le Conseil d’Administration ne pouvait pas rester indifférent face à cette situation», a fait savoir Magloire Diop Gnaé.
Pour le Président du Conseil d’administration de l’UNJCI, la crise est, donc, évidente et l’Union est dans l’impasse.
« Pendant que nous étions en train de réfléchir pour rendre plus compétitives nos plumes, après la non attribution du super prix Ebony, lors de la dernière nuit des Ebony, notre président est cité dans une affaire de corruption et suspendu par le CNP pour 6 mois. Et, nous constatons que le Conseil Exécutif est frappé d’impair et c’est ce Conseil qui a entrainé l’UNJCI dans une crise, en violant surtout les textes » a-t-il souligné.
« Dans l’intérêt supérieur de tous, allons au congrès pour redorer le blason de l’Union et de toute la corporation. Que les gens n’aient pas peur d’aller au congrès qui leur donnera l’occasion de défendre devant les congressistes, les positions qu’ils défendent aujourd’hui » a poursuivi le PCA, se fondant sur l’article 16 des Statuts qui stipule que « le Conseil d’Administration est l’organe de contrôle des actions du Conseil Exécutif et de la réorientation de la marche de l’Union ».
Pour cela, M. Gnaé a annoncé la mise sur pied d’un comité ad’ hoc, dans les prochains jours, « avec une feuille de route bien précise » pour organiser, dans un délai de trois mois, le congrès extraordinaire pour permettre à « ceux qui nous ont mis là de se prononcer ». C’est, à ses yeux, la « meilleure façon pour sauver l’Union ».
Concernant le gel des comptes de l’UNJCI, il a indiqué que le Conseil d’administration a pris cette décision pour « protéger les ressources financières de l’Union », dans cette situation de crise.
Pour terminer, Magloire Diop qui dit être « soupçonné » par le Conseil Exécutif intérimaire d’être « manipulé » par le président suspendu, Moussa Traoré, a invité « nos aînés, les fondateurs de l’Union » à jouer « leur partition » pour sauver ce qui peut l’être encore.
Pour le Conseil Exécutif dirigé par la présidente intérimaire Habiba Dembélé Sahouet « la convocation d’un congrès extraordinaire » n’est pas à l’ordre du jour car « le Conseil exécutif poursuit ses activités, conformément, au mandat qui lui a été donné par le congrès ordinaire des 26 et 27 mai 2012 ».
En sa session du 16 janvier 2014, le CNP avait rendu une décision suspendant pour une période de 6 mois avec retrait de la carte d’identité de journaliste professionnel à MM. Moussa Traoré, président de l’UNJCI et AlaféWakili, directeur général de la société de presse éditrice du quotidien L’Intelligent d’Abidjan, pour leur implication dans une affaire de corruption exercée sur Assalé Tiémoko, directeur général du Bi-hebdomadaire, L’Eléphant déchaîné.
Tirant les conséquences de cette sanction du CNP, l’organe de régulation du secteur de la presse, Moussa Traoré a décidé de se « mettre en congés » de la présidence de l’Union pour la «manifestation» de la vérité.
HS/ls/APA
Réagissant face à la déclaration, vingt-quatre heures plus tôt, du Conseil exécutif de l’UNJCI par la voix de la présidente intérimaire Habiba Dembélé Sahouet, déniant au Conseil d’administration toute qualité pour « convoquer un congrès extraordinaire » dans le cas d’espèces, Magloire Diop Gnaé, a « éclairé la lanterne » des journalistes au cours d’une conférence de presse devant cette crise créée, selon lui, par le Conseil exécutif.
Le PCA de l’UNJCI a indiqué, d’entrée que dans l’affaire de tentative de corruption, Moussa Traoré a « agi en tant que Président du Conseil Exécutif de l’Union. Il en veut pour preuve « le courrier officiel de Moussa Traoré adressé à Mme la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des finances, avec l’en-tête de l’UNJCI ».
« Nous ne sommes donc plus dans une affaire privée comme l’a, maladroitement, fait savoir le Conseil Exécutif. Au cours des auditions, Moussa Traoré a souligné que cela était même courant et qu’il est de coutume que le président de l’UNJCI intervienne dans de ce genre de situations ( ndlr : médiation). Il était donc dans l’exercice de ses fonctions » a révélé M. Gnaé, déduisant que cette situation « engage la responsabilité de tout le Conseil Exécutif », voire de tous les journalistes de Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi le Conseil d’Administration marque son « étonnement » que le président « suspendu » n’a pas bénéficié de la « solidarité » du Conseil Exécutif et que ce dernier s’est plutôt « précipité à opérer un changement » à sa tête « en violation des textes de l’Union ».
« Il a suffi que M. Traoré, sous le coup de la sanction du CNP, dise qu’il se met en congés, ce qui n’est pas prévu par les textes, pour que le Conseil Exécutif désigne un président intérimaire. Or, en acceptant que le président se mette en congé, le Conseil Exécutif a violé les textes. Et le Conseil d’Administration ne pouvait pas rester indifférent face à cette situation», a fait savoir Magloire Diop Gnaé.
Pour le Président du Conseil d’administration de l’UNJCI, la crise est, donc, évidente et l’Union est dans l’impasse.
« Pendant que nous étions en train de réfléchir pour rendre plus compétitives nos plumes, après la non attribution du super prix Ebony, lors de la dernière nuit des Ebony, notre président est cité dans une affaire de corruption et suspendu par le CNP pour 6 mois. Et, nous constatons que le Conseil Exécutif est frappé d’impair et c’est ce Conseil qui a entrainé l’UNJCI dans une crise, en violant surtout les textes » a-t-il souligné.
« Dans l’intérêt supérieur de tous, allons au congrès pour redorer le blason de l’Union et de toute la corporation. Que les gens n’aient pas peur d’aller au congrès qui leur donnera l’occasion de défendre devant les congressistes, les positions qu’ils défendent aujourd’hui » a poursuivi le PCA, se fondant sur l’article 16 des Statuts qui stipule que « le Conseil d’Administration est l’organe de contrôle des actions du Conseil Exécutif et de la réorientation de la marche de l’Union ».
Pour cela, M. Gnaé a annoncé la mise sur pied d’un comité ad’ hoc, dans les prochains jours, « avec une feuille de route bien précise » pour organiser, dans un délai de trois mois, le congrès extraordinaire pour permettre à « ceux qui nous ont mis là de se prononcer ». C’est, à ses yeux, la « meilleure façon pour sauver l’Union ».
Concernant le gel des comptes de l’UNJCI, il a indiqué que le Conseil d’administration a pris cette décision pour « protéger les ressources financières de l’Union », dans cette situation de crise.
Pour terminer, Magloire Diop qui dit être « soupçonné » par le Conseil Exécutif intérimaire d’être « manipulé » par le président suspendu, Moussa Traoré, a invité « nos aînés, les fondateurs de l’Union » à jouer « leur partition » pour sauver ce qui peut l’être encore.
Pour le Conseil Exécutif dirigé par la présidente intérimaire Habiba Dembélé Sahouet « la convocation d’un congrès extraordinaire » n’est pas à l’ordre du jour car « le Conseil exécutif poursuit ses activités, conformément, au mandat qui lui a été donné par le congrès ordinaire des 26 et 27 mai 2012 ».
En sa session du 16 janvier 2014, le CNP avait rendu une décision suspendant pour une période de 6 mois avec retrait de la carte d’identité de journaliste professionnel à MM. Moussa Traoré, président de l’UNJCI et AlaféWakili, directeur général de la société de presse éditrice du quotidien L’Intelligent d’Abidjan, pour leur implication dans une affaire de corruption exercée sur Assalé Tiémoko, directeur général du Bi-hebdomadaire, L’Eléphant déchaîné.
Tirant les conséquences de cette sanction du CNP, l’organe de régulation du secteur de la presse, Moussa Traoré a décidé de se « mettre en congés » de la présidence de l’Union pour la «manifestation» de la vérité.
HS/ls/APA