Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), a dans un communiqué, annoncé l’augmentation des prix des journaux à compter du 2 avril 2014. Mieux payer les journalistes, leur permettre de faire des articles de qualité et rendre la presse plus professionnelle sont les raisons évoquées par le groupement. Comment les Ivoiriens accueillent-ils cette nouvelle de l’augmentation des prix des journaux qui passe de 200F à 300F pour les quotidiens et de 300 à 500F pour les magazines. Leur avis et impressions sur la question dans les interventions qui vont suivre.
Touré Siaka, mécanicien :
« Cela va encourager les titrologues »
Cette augmentation n’est pas la bienvenue, en ces temps de vache maigre. Est-ce que cette hausse des prix des journaux ne va pas décourager les clients qui faisaient des efforts surhumains sans tenir compte de leurs difficultés financières ? Je vois dans cette augmentation un encouragement à la pratique du phénomène de titrologie.
Ahippo pascal, Enseignant :
« Tenir compte du pouvoir d’achat des Ivoiriens »
Si, augmenter les prix des quotidiens et des magazines vise à améliorer les conditions de vie des journalistes et professionnaliser le secteur, je n’y vois pas d’inconvénients. Mais il faut quand même tenir compte du pouvoir d’achat des ivoiriens qui n’ont même pas la culture de la lecture. Les temps sont difficiles, et nous voila encore avec une augmentation, après celle des prix des boissons et de la communication.
Gnepo Sery, Enseignant :
« Prendre cette mesure serait une façon de ramener les journalistes à la poubelle »
Les ivoiriens ne lisent pas beaucoup donc l’Etat doit subventionner les journaux pour aider les entreprises de la presse privée et publique à diminuer le prix des journaux. Cela va permettre aux ivoiriens d’avoir un accès facile à l’information. Si on augmente le prix des journaux, ca sera la catastrophe. Prendre cette mesure serait une façon de ramener les journalistes à la poubelle et les livrer à la merci de certains hommes politiques véreux.
Franck Akapo, Technicien Froid :
« Cela va réduire la fréquence et le nombre de journaux que certains lecteurs achètent »
C’est difficile en ces temps qui courent. Il n y a pas d’augmentation de salaires. Le Smig n’a pas encore augmenté. C’est difficile pour les consommateurs que nous sommes. Le coût de la vie est élevé donc cette augmentation arrive au mauvais moment. Cela va réduire la fréquence et le nombre de journaux que certains lecteurs achètent par jour.
Elisette Etus, Etudiante :
« Nous ferons l’effort de soutenir notre presse »
L’augmentation est énorme à mon sens. Il faut rester sur les prix qui sont en vigueur actuellement. Cette situation est difficile à supporter. Mais pour l’amour de nos journalistes et de notre presse nous allons faire l’effort d’acheter les journaux, si les moyens nous le permettent pour soutenir nos journalistes.
Véronique Amoin, sociologue :
« Le professionnalisme de la presse ne dépend pas de l’augmentation des journaux »
La professionnalisation de la presse ne dépend pas de l’augmentation du prix des journaux. A mon avis, il faut plutôt revoir la formation des journalistes. Le coût de la communication est cher, si le cout de l’information doit aussi subir une hausse, je crois qu’à ce rythme les populations ne vont plus lire. Ils vont simplement se contenter de titrologuer comme d’habitude.
Tagro Dominique,
Enseignant :
«Qu’on augmente le prix des journaux ou pas cela m’importe peu»
Les journaux ne sont pas de qualité. En plus, La presse n’est pas professionnelle et les textes sont parfois en déphasage avec les titres voila autant de question qu’il faut traiter pour rendre la presse plus professionnelle au lieu d’augmenter le prix des journaux. Qu’il augmente le prix des journaux ou pas cela m’importe peu.
Propos recueillis par M.P.K et B.B
Touré Siaka, mécanicien :
« Cela va encourager les titrologues »
Cette augmentation n’est pas la bienvenue, en ces temps de vache maigre. Est-ce que cette hausse des prix des journaux ne va pas décourager les clients qui faisaient des efforts surhumains sans tenir compte de leurs difficultés financières ? Je vois dans cette augmentation un encouragement à la pratique du phénomène de titrologie.
Ahippo pascal, Enseignant :
« Tenir compte du pouvoir d’achat des Ivoiriens »
Si, augmenter les prix des quotidiens et des magazines vise à améliorer les conditions de vie des journalistes et professionnaliser le secteur, je n’y vois pas d’inconvénients. Mais il faut quand même tenir compte du pouvoir d’achat des ivoiriens qui n’ont même pas la culture de la lecture. Les temps sont difficiles, et nous voila encore avec une augmentation, après celle des prix des boissons et de la communication.
Gnepo Sery, Enseignant :
« Prendre cette mesure serait une façon de ramener les journalistes à la poubelle »
Les ivoiriens ne lisent pas beaucoup donc l’Etat doit subventionner les journaux pour aider les entreprises de la presse privée et publique à diminuer le prix des journaux. Cela va permettre aux ivoiriens d’avoir un accès facile à l’information. Si on augmente le prix des journaux, ca sera la catastrophe. Prendre cette mesure serait une façon de ramener les journalistes à la poubelle et les livrer à la merci de certains hommes politiques véreux.
Franck Akapo, Technicien Froid :
« Cela va réduire la fréquence et le nombre de journaux que certains lecteurs achètent »
C’est difficile en ces temps qui courent. Il n y a pas d’augmentation de salaires. Le Smig n’a pas encore augmenté. C’est difficile pour les consommateurs que nous sommes. Le coût de la vie est élevé donc cette augmentation arrive au mauvais moment. Cela va réduire la fréquence et le nombre de journaux que certains lecteurs achètent par jour.
Elisette Etus, Etudiante :
« Nous ferons l’effort de soutenir notre presse »
L’augmentation est énorme à mon sens. Il faut rester sur les prix qui sont en vigueur actuellement. Cette situation est difficile à supporter. Mais pour l’amour de nos journalistes et de notre presse nous allons faire l’effort d’acheter les journaux, si les moyens nous le permettent pour soutenir nos journalistes.
Véronique Amoin, sociologue :
« Le professionnalisme de la presse ne dépend pas de l’augmentation des journaux »
La professionnalisation de la presse ne dépend pas de l’augmentation du prix des journaux. A mon avis, il faut plutôt revoir la formation des journalistes. Le coût de la communication est cher, si le cout de l’information doit aussi subir une hausse, je crois qu’à ce rythme les populations ne vont plus lire. Ils vont simplement se contenter de titrologuer comme d’habitude.
Tagro Dominique,
Enseignant :
«Qu’on augmente le prix des journaux ou pas cela m’importe peu»
Les journaux ne sont pas de qualité. En plus, La presse n’est pas professionnelle et les textes sont parfois en déphasage avec les titres voila autant de question qu’il faut traiter pour rendre la presse plus professionnelle au lieu d’augmenter le prix des journaux. Qu’il augmente le prix des journaux ou pas cela m’importe peu.
Propos recueillis par M.P.K et B.B