Les prix de vente des journaux en Côte d’Ivoire changent à partir du 2 avril 2014. Celui des quotidiens vendus jusque-là à 200 Fcfa passe à 300 Fcfa. Le prix des magazines qui était de 300 Fcfa devient 500 Fcfa. Ainsi en a décidé le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) qui s’est expliqué, le 12 mars dernier, lors d’une conférence de presse, à son siège d’Adjamé-80 Logements.
Cette conférence a été d’emblée marquée par les excuses du Groupement. Car il a dit être contraint d’augmenter ces prix. Ainsi c’était l’occasion pour les patrons de presse de lancer un appel aux lecteurs, aux annonceurs et aux partenaires de la presse ivoirienne afin qu’ils soutiennent les journaux. Pour le Gepci, il faut sauver les entreprises de presse et in fine améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes.
A en croire le maître d’ouvrage de cette opération, César Etou, 3ième vice-président du Gepci, les nouveaux tarifs résultent d’un arbitrage entre les différents éditeurs. Ils ont tenu compte de la précarité des ménages, a-t-il avancé, et seront pratiqués pour un bon moment avant d’être revus.
«Chaque jour que Dieu fait, les entreprises de presse font un déficit. Il y a 10 ans, le coût des intrants servant à la fabrication des journaux et d’autres charges quotidiennes d’exploitation étaient maîtrisés. Depuis, ces prix ont été multipliés, certains par 10 voire par 100. La publicité sur la quelle on pouvait jongler, se fait de plus en plus rare. Les charges en revanche, ne cessent d’augmenter (salaire à la convention, le prix de transport pour les reportages,…). Toute la presse ivoirienne réunie ne produit pas plus 100 mille exemplaires par jour. C’est donc la mort dans l’âme que cette décision d’augmenter les tarifs a été prise», a expliqué César Etou.
Dans la pratique, Amédé Assi, président du Gepci qui était à ses côtés, a ajouté que l’organisation professionnelle projette au cours de ce mois une tournée de sensibilisation dans les villes de l’intérieur. Cette tournée sera l’occasion, selon les patrons de presse, de mener des actions avec la société de distribution Edipresse, pour que les journaux soient distribués sur l’ensemble du territoire.
Djè Abel
Cette conférence a été d’emblée marquée par les excuses du Groupement. Car il a dit être contraint d’augmenter ces prix. Ainsi c’était l’occasion pour les patrons de presse de lancer un appel aux lecteurs, aux annonceurs et aux partenaires de la presse ivoirienne afin qu’ils soutiennent les journaux. Pour le Gepci, il faut sauver les entreprises de presse et in fine améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes.
A en croire le maître d’ouvrage de cette opération, César Etou, 3ième vice-président du Gepci, les nouveaux tarifs résultent d’un arbitrage entre les différents éditeurs. Ils ont tenu compte de la précarité des ménages, a-t-il avancé, et seront pratiqués pour un bon moment avant d’être revus.
«Chaque jour que Dieu fait, les entreprises de presse font un déficit. Il y a 10 ans, le coût des intrants servant à la fabrication des journaux et d’autres charges quotidiennes d’exploitation étaient maîtrisés. Depuis, ces prix ont été multipliés, certains par 10 voire par 100. La publicité sur la quelle on pouvait jongler, se fait de plus en plus rare. Les charges en revanche, ne cessent d’augmenter (salaire à la convention, le prix de transport pour les reportages,…). Toute la presse ivoirienne réunie ne produit pas plus 100 mille exemplaires par jour. C’est donc la mort dans l’âme que cette décision d’augmenter les tarifs a été prise», a expliqué César Etou.
Dans la pratique, Amédé Assi, président du Gepci qui était à ses côtés, a ajouté que l’organisation professionnelle projette au cours de ce mois une tournée de sensibilisation dans les villes de l’intérieur. Cette tournée sera l’occasion, selon les patrons de presse, de mener des actions avec la société de distribution Edipresse, pour que les journaux soient distribués sur l’ensemble du territoire.
Djè Abel