A compter du 2 avril prochain, les journaux ivoiriens afficheront de nouveaux prix. Les quotidiens passeront à 300FCFA, quand les magazines, eux, seront au prix de 500FCFA. Cela, en lieu place de l’ancien tarif unique de 200 FCFA. Pour expliquer le bien fondé de cette mesure, le Bureau exécutif du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a tenu une conférence de presse hier à son siège d’Adjamé 220 Logements.
Selon Amédée Assi Adon, Président du GEPCI, entouré de ses plus proches collaborateurs, plusieurs paramètres amènent, enfin, les éditeurs de presse à opérer cette légère majoration du prix des journaux ivoiriens. Le premier paramètre est que, dira Amédée Assi, « depuis 1992, il n’y a plus eu d’augmentation sur le prix des journaux; quand on sait la flambée des prix de toutes les denrées de première nécessité depuis lors». Outre ce fait, le conférencier a expliqué également que depuis la crise politico-militaire qu’a connue la Côte d’Ivoire, les journaux n’étant pas distribués sur la moitié du territoire national, principalement dans les ex-zones centre nord ouest (CNO), cela a engendré un véritable manque à gagner pour les entreprises de presse. Le troisième paramètre est que, pour le patron du Gepci, « depuis trois ans, la publicité qui permettait aux journaux de supporter, en grande partie, nos charges salariales, locatives et sociales, n’existe pratiquement plus». C’est donc au regard de tous ces paramètres qui font que « toutes les entreprises de presse de petite, moyenne et grande taille, sont déficitaires et foncent droit dans le mur de la faillite », que nous avons décidé de réagir. Cela, conformément à la décision de l’Assemblée générale du Gepci du 15 décembre 2013 à Grand-Bassam. Mais, puisque c’est une mesure qui, à n’en point douter, va peser dans le portefeuille du consommateur ivoirien, le Gepci demande la compréhension des Ivoiriens. « Nous leur garantissons une meilleure offre éditoriale, des articles et des informations bien fouillées », a rasséréné Amédée Assi en appelant les journalistes à relever le défi de la qualité.
A noter, cette conférence de presse vient corser la campagne d’information et de sensibilisation sur cette augmentation du prix des journaux ivoiriens qui a déjà cours.
Jean-Antoine Doudou
Selon Amédée Assi Adon, Président du GEPCI, entouré de ses plus proches collaborateurs, plusieurs paramètres amènent, enfin, les éditeurs de presse à opérer cette légère majoration du prix des journaux ivoiriens. Le premier paramètre est que, dira Amédée Assi, « depuis 1992, il n’y a plus eu d’augmentation sur le prix des journaux; quand on sait la flambée des prix de toutes les denrées de première nécessité depuis lors». Outre ce fait, le conférencier a expliqué également que depuis la crise politico-militaire qu’a connue la Côte d’Ivoire, les journaux n’étant pas distribués sur la moitié du territoire national, principalement dans les ex-zones centre nord ouest (CNO), cela a engendré un véritable manque à gagner pour les entreprises de presse. Le troisième paramètre est que, pour le patron du Gepci, « depuis trois ans, la publicité qui permettait aux journaux de supporter, en grande partie, nos charges salariales, locatives et sociales, n’existe pratiquement plus». C’est donc au regard de tous ces paramètres qui font que « toutes les entreprises de presse de petite, moyenne et grande taille, sont déficitaires et foncent droit dans le mur de la faillite », que nous avons décidé de réagir. Cela, conformément à la décision de l’Assemblée générale du Gepci du 15 décembre 2013 à Grand-Bassam. Mais, puisque c’est une mesure qui, à n’en point douter, va peser dans le portefeuille du consommateur ivoirien, le Gepci demande la compréhension des Ivoiriens. « Nous leur garantissons une meilleure offre éditoriale, des articles et des informations bien fouillées », a rasséréné Amédée Assi en appelant les journalistes à relever le défi de la qualité.
A noter, cette conférence de presse vient corser la campagne d’information et de sensibilisation sur cette augmentation du prix des journaux ivoiriens qui a déjà cours.
Jean-Antoine Doudou