Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) a donné, hier, les raisons de la hausse des prix des journaux, à partir du 2 avril 2014. Selon les patrons de presse, cette augmentation sera accompagnée de contenus plus riches.
Sauf changement de dernière minute, les prix des quotidiens et hebdomadaires ivoiriens connaîtront une hausse de 200 F.Cfa à 300 F, et de 300 F à 500 F. « Nous n’avons plus le choix. Les prix des journaux vont augmenter dès le 2 avril prochain », a confirmé, hier, César Etou, troisième vice-président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), au cours d’une conférence de presse animée à Adjamé. Dans cette dynamique, Nord-Sud Quotidien et plusieurs autres tabloïds prévoient des contenus plus riches et plus variés. « Nous sommes déjà dans cette dynamique. Et nous allons continuer à offrir le meilleur à nos lecteurs », a insisté Cissé Sindou, rédacteur en chef de Nord-Sud Quotidien. Outre ce journal, Fraternité Matin, Notre-Voie, le Nouveau Réveil et le Patriote annoncent des réaménagements. Une occasion pour M. Etou d’encourager l’ensemble de la presse à agir pour la satisfaction complète du lecteur. Selon lui, la décision de revoir les prix des journaux à la hausse a été prise à l’assemblée générale du Gepci en décembre 2013, suite à un constat général. « Les patrons de presse se sont rendu compte que les 200 F.Cfa ne suffisent plus pour amortir les charges auxquelles ils sont confrontés. Et surtout que depuis trois ans, les entrées publicitaires se font rares », a-t-il argumenté. Il a également soutenu que « c’est la mort dans l’âme » que le Gepci a procédé à ces majorations ». « Il y a des pays en Afrique subsaharienne où les journaux sont vendus à plus de 400 F », a-t-il justifié. A la question de savoir comment le Gepci va s’y prendre pour faire accepter les nouveaux prix aux consommateurs, le président du conseil d’administration de Notre Voie dit avoir mené une campagne d’information d’un mois à l’endroit des lecteurs pour leur montrer les conséquences de la ‘’location’’ des journaux. Il s’est agi, a-t-il rapporté, de sensibiliser la population à acheter les journaux, au lieu de les louer pour la modique somme de 50 F. « C’est un acte qui tue les journaux. Payer un journal doit être un acte civique », a, pour sa part, exhorté Amédée Assi, président du Gepci. Pour la survie des entreprises de presse, le Gepci a estimé que cette hausse est nécessaire afin que les journalistes jouent leur rôle de gardiens de la société. En outre, le patron du Gepci a déploré quelques insuffisances du réseau de distribution des journaux. Pour ce faire, il a prévu une tournée à l’intérieur du pays, à la fin du mois de mars, afin de s’imprégner du mécanisme de distribution sur l’ensemble du territoire national.
EG (stagiaire)
Sauf changement de dernière minute, les prix des quotidiens et hebdomadaires ivoiriens connaîtront une hausse de 200 F.Cfa à 300 F, et de 300 F à 500 F. « Nous n’avons plus le choix. Les prix des journaux vont augmenter dès le 2 avril prochain », a confirmé, hier, César Etou, troisième vice-président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), au cours d’une conférence de presse animée à Adjamé. Dans cette dynamique, Nord-Sud Quotidien et plusieurs autres tabloïds prévoient des contenus plus riches et plus variés. « Nous sommes déjà dans cette dynamique. Et nous allons continuer à offrir le meilleur à nos lecteurs », a insisté Cissé Sindou, rédacteur en chef de Nord-Sud Quotidien. Outre ce journal, Fraternité Matin, Notre-Voie, le Nouveau Réveil et le Patriote annoncent des réaménagements. Une occasion pour M. Etou d’encourager l’ensemble de la presse à agir pour la satisfaction complète du lecteur. Selon lui, la décision de revoir les prix des journaux à la hausse a été prise à l’assemblée générale du Gepci en décembre 2013, suite à un constat général. « Les patrons de presse se sont rendu compte que les 200 F.Cfa ne suffisent plus pour amortir les charges auxquelles ils sont confrontés. Et surtout que depuis trois ans, les entrées publicitaires se font rares », a-t-il argumenté. Il a également soutenu que « c’est la mort dans l’âme » que le Gepci a procédé à ces majorations ». « Il y a des pays en Afrique subsaharienne où les journaux sont vendus à plus de 400 F », a-t-il justifié. A la question de savoir comment le Gepci va s’y prendre pour faire accepter les nouveaux prix aux consommateurs, le président du conseil d’administration de Notre Voie dit avoir mené une campagne d’information d’un mois à l’endroit des lecteurs pour leur montrer les conséquences de la ‘’location’’ des journaux. Il s’est agi, a-t-il rapporté, de sensibiliser la population à acheter les journaux, au lieu de les louer pour la modique somme de 50 F. « C’est un acte qui tue les journaux. Payer un journal doit être un acte civique », a, pour sa part, exhorté Amédée Assi, président du Gepci. Pour la survie des entreprises de presse, le Gepci a estimé que cette hausse est nécessaire afin que les journalistes jouent leur rôle de gardiens de la société. En outre, le patron du Gepci a déploré quelques insuffisances du réseau de distribution des journaux. Pour ce faire, il a prévu une tournée à l’intérieur du pays, à la fin du mois de mars, afin de s’imprégner du mécanisme de distribution sur l’ensemble du territoire national.
EG (stagiaire)
