Le colloque international sur «L’éducation aux médias : Nouveaux enjeux, rôles et statuts des acteurs», s’est ouvert, hier, à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao), à Abidjan-Cocody. Cet événement en Afrique noire francophone réunit une soixantaine de chercheurs, professionnels de l’éducation et médias et acteurs de terrain venus d’Afrique, d’Europe, du Moyen-Orient et de l’Amérique du Nord. Des tables rondes, des conférences et des ateliers meubleront le cadre de ces deux jours de réflexions.
Selon le président de l’Ucao, le Père Jules Djodi, depuis l’émergence de l’Internet comme média, la société actuelle est caractérisée par le développement des outils et instruments numériques. Ce nouvel outil, a-t-il dit, modifie notre rapport aux savoirs. «Un nouveau rapport s’établit entre éducation aux médias et éducation par les médias, où elles ne se confrontent ni ne se confondent. Mais par l’Internet, elles s’articulent et se pensent simultanément», a-t-il affirmé. Le Père Jules a soutenu que dans un environnement communicationnel caractérisé par une connexion quasi permanente, de multiples formes d’accès nomade, de nouvelles «pratiques amateurs» et professionnelles, la question de l’éducation-médias se pose avec davantage d’acuité. «Elle se pose en terme d’éthique, de liberté d’expression, de justice sociale, d’efficacité professionnelle, de fiabilité de l’information, de protection de la vie privée, de lutte contre le terrorisme… Il s’agit donc de repenser la question de l’éducation et des médias en lien avec les évolutions technologiques actuelles, les pratiques professionnelles et «amateurs» qui en découlent, ainsi que les espoirs suscités», a renchéri le Père Jules pour qui l’éducation aux médias ne doit pas réduire son champ disciplinaire. «Les questions de « e-réputation » et de « e-présence», sont donc aussi à prendre en compte», a-t-il averti.
Djè Abel
Selon le président de l’Ucao, le Père Jules Djodi, depuis l’émergence de l’Internet comme média, la société actuelle est caractérisée par le développement des outils et instruments numériques. Ce nouvel outil, a-t-il dit, modifie notre rapport aux savoirs. «Un nouveau rapport s’établit entre éducation aux médias et éducation par les médias, où elles ne se confrontent ni ne se confondent. Mais par l’Internet, elles s’articulent et se pensent simultanément», a-t-il affirmé. Le Père Jules a soutenu que dans un environnement communicationnel caractérisé par une connexion quasi permanente, de multiples formes d’accès nomade, de nouvelles «pratiques amateurs» et professionnelles, la question de l’éducation-médias se pose avec davantage d’acuité. «Elle se pose en terme d’éthique, de liberté d’expression, de justice sociale, d’efficacité professionnelle, de fiabilité de l’information, de protection de la vie privée, de lutte contre le terrorisme… Il s’agit donc de repenser la question de l’éducation et des médias en lien avec les évolutions technologiques actuelles, les pratiques professionnelles et «amateurs» qui en découlent, ainsi que les espoirs suscités», a renchéri le Père Jules pour qui l’éducation aux médias ne doit pas réduire son champ disciplinaire. «Les questions de « e-réputation » et de « e-présence», sont donc aussi à prendre en compte», a-t-il averti.
Djè Abel