« J'accuse réception de votre lettre annonçant mon retrait de votre Bureau exécutif, et du communiqué relatif à la réorganisation que cela impose, et je vous en remercie. Il me plaît en retour de vous renvoyer la lettre que j'avais adressée au Conseil d'administration relativement à l'illégalité de ma suspension d'une part et d'autre part à mes propres antécédents au sujet de mon sens aigu de la responsabilité. J'avais déploré à l'endroit du Conseil d'administration, la violation des textes du Gepci à travers les réunions du Bureau exécutif avec la présence des membres du Conseil d'Administration, qui de ce fait perdait son rôle d'organe de contrôle. De plus, alors que vous avez publié un communiqué au sujet de ma suspension, vous ne m'avez jamais notifié par courrier cette décision prise dans des conditions suspectes. Saisi, le Conseil d'administration ne m'avait pas encore apporté de réponse au moment où je reçois ma note de retrait du bureau, alors que je me trouve en mission hors de mon pays. Je trouve cette décision de retrait plus salutaire, plus légale, et plus respectueuse des formes que la précédente, dans laquelle vous aviez cru bon de faire des commentaires inutiles , malveillants, et même diffamatoires que rien ne pouvait justifier. Le dossier est entre les mains de mes avocats. Vous n'avez aucunement la légitimité ni le droit de vous saisir d'une décision faisant objet de recours, pour émettre des jugements de valeur diffamatoires et attentatoires à mon honorabilité, et à ma réputation. Votre réputation et votre honorabilite ne sont nullement au dessus des miennes et vous le savez! Vous savez très bien de quoi je parle. Mais là n'est pas l'objet de cette réponse. Nous aurons l'occasion d'en reparler! Vous convenez avec moi que dans ces conditions, il aurait été bien difficile pour moi, de revenir travailler dans un Bureau exécutif qui n'a pas su faire preuve de responsabilité, de sérénité, de loyauté et de solidarité à mon endroit. Vous avez donc choisi de prendre les devants. Et vous avez bien fait. Je note toutefois une fois encore l'inquiétant amalgame que vous faites entre ma qualité d'éditeur et mon statut de journaliste. Je suis certes journaliste professionnel et j’ai été sanctionné en cette qualité par le Cnp. Mais également je suis éditeur. En ma qualité d'éditeur, je ne fais l'objet d’aucune sanction. Et comme indiqué à nos réunions, quand j'avais été suspendu en tant qu'éditeur l'an dernier, j'avais moi-même suspendu contre votre gré, ma participation du Bureau. C'est dire à quel point, j'ai le sens de la cohérence et de la responsabilité vraies. Alors que vous vouliez qu'un vice-président dont le journal était suspendu demeure dans votre Bureau, j'ai dit non! Haut et fort! Vous n'avez donc pas de leçon de sens de responsabilité à me donner! Il me paraît donc difficile de suivre le Bureau exécutif du Gepci dans sa démarche actuelle. Le Gepci est fait pour défendre les intérêts des éditeurs. Il n'est pas un appendice, ni une succursale du Cnp. Le Gepci n'est pas là pour exécuter des décisions du Cnp n'ayant rien à voir avec la qualité de patron de presse. Même si vous le président du Gepci êtes membres du Cnp, et vous vous sentez à ce titre plus solidaire du Cnp où votre présence vous procure huit cent mille FCFA ( 800 000 FCFA) d'indemnités par mois, cela n'est pas une raison pour éviter de défendre les membres d'une association qui vous permet de siéger au Gepci, et vous permet d'avoir de la visibilité dans le paysage médiatique national. A l'avenir je vous prie de ne plus oublier de défendre les intérêts vrais des patrons de presse, au lieu de défendre vos intérêts personnels, pécuniaires et électoralistes, si vous tenez vraiment à l'unité et à l'union au sein des éditeurs; et si vous avez règlement le souci d'éviter la création d'autres associations de patrons de presse. Autrement comme pour les journalistes sportifs, et même l'Unjci, sans oublier les Directeurs de publication, les éditeurs et patrons de presse qui dénoncent votre bilan desastreux depuis le départ de Denis Kah Zion, et qui voient venir vos manoeuvres en vue d'un second mandat, pourraient bien créer leur propre association, sans nullement se porter mal.
Vous souhaitant succès, recevez mes salutations ».
Vous souhaitant succès, recevez mes salutations ».