Littérature / Double lauréat de concours littéraires : Assogba Hyppolite dédicace «Intimes confidences»

«Intimes confidences» est une compilation de nouvelles d’auteurs en lice pour arracher le meilleur prix du concours littéraire lancé par la collection « Adoras ». Après son premier succès au concours lancé par le quotidien pro-gouvernemental « Fraternité Matin » pour la célébration des 50 ans de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, l’écrivain Hyppolite Assogba vient de remporter encore une fois ce concours, grâce à ses deux nouvelles contenues dans le recueil. En tant que lauréat, le dimanche 16 mars 2014, il a convié parents, amis, connaissances et collègues à la dédicace de l’œuvre dans le jardin de la chapelle Saint Esprit Consolateur, à Abobo, dans le diocèse d’Abidjan. « Je suis heureux », a dit l’enseignant des Sciences de la Vie et de la Terre. L’auteur Assogba a également résumé les deux nouvelles : « dans la première nouvelle, il s’agit d’un conseil qu’on donne aux filles qui s’apprêtent au mariage (…) ». Quand dans la deuxième nouvelle, a-t-il ajouté, « une mère prodigue des conseils à sa fille qui va se marier le lendemain, et qui a (presque) l’obligation de tout entreprendre pour avoir la paix dans son foyer ». L’auteur dit trouver son inspiration dans les relations matrimoniales parce que pour lui, « le couple demeure le socle de la société et une société sans couple est une société qui va en perdition ». Le lauréat envisage sortir dans les jours à venir un roman entier. Quant au parrain littéraire, Dr Kouakou Séraphin, enseignant de Lettres modernes à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, il pense que « c’est un recueil de nouvelles dont les thèmes développés sont assez intéressants ». « J’ai essayé d’énumérer quelques intérêts littéraires comme la stylistique, les figures de styles. Il faut dire qu’il a essayé d’aborder les phrases de façon simple et pas trop compliquées. Des phrases simples, sujet-verbe-complément. Il a utilisé des techniques rédactionnelles propres aux grands écrivains », a-t-il déclaré sur l’esthétique littéraire des deux nouvelles du lauréat.

A. Moayé