Le ministre ivoirien de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Mamadou Sanogo a annoncé, jeudi, lors d’une conférence de presse à Abidjan, qu’un code foncier urbain est en gestation pour exiger que la caution du logement en Côte d’Ivoire n’excède plus deux mois.
Invité de la tribune « Rendez-vous du gouvernement » du centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), M. Sanogo a souligné que ce code foncier va « réguler la fixation du loyer et des cautions » et « que les propriétaires (de logements, ndlr) n’aillent pas au-delà de deux mois » de caution.
Il s’agit de faire en sorte que la problématique de « la flambée des loyers » à Abidjan notamment connaisse un début de solution, même si le ministre du Logement a reconnu que la solution « législative » n’est pas une panacée et qu’il faut à côté de cette alternative, renforcer les opérations de logements économiques et sociaux afin d’«équilibrer l’offre et la demande ».
Car, « cette situation de flambée des loyers est née de la flambée démographique » qui a haussé la demande en logements. A Abidjan et dans bon nombre de villes du pays, les cautions oscillent entre six et huit mois du loyer, malgré des loyers qui sont parfois hors de prix, souvent parce que « certains propriétaires veulent avoir rapidement le retour sur investissement », a expliqué le ministre Mamadou Sanogo.
C’est pourquoi, parallèlement aux projets de logements sociaux économiques, le centre de facilitation des formalités d’accès au logement (Ceffal, structure sous tutelle dudit ministère) va procéder dans les prochains jours, « au lancement du projet LEM (lotissement à équipement modéré) pour aider les ménages économiquement très faibles à accéder aux logements ».
Ce projet qui a déjà été exécuté à Abidjan (quartier LEM à Yopougon, ouest d’Abidjan) consiste à offrir au demandeur une plateforme (fondation déjà réalisée) et un titre foncier pour que ce dernier bâtisse sa concession dans les normes initialement prévues. « Ce seront des maisons de deux à trois pièces maximum, pas plus » a martelé Mamadou Sanogo.
Pour y accéder, il faudra d’abord pré-souscrire à la présente opération de logements sociaux et voir son dossier refuser par deux opérateurs pour des raisons économiques. Après cette étape, le demandeur est invité à se tourner vers le Ceffal pour souscrire au projet LEM avec « un apport de 1,5 millions FCFA » a-t-il fait noter.
Le nombre de logements dans ce projet est illimité, a tenu à préciser le ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme qui a, à cette occasion, passer en revue toutes actions menées par son département depuis sa prise de fonction avant de mettre en exergue ses « rêves » à travers les activités en perspectives pour que la Côte d’Ivoire atteigne l’objectif de l’émergence économique et social à l’orée 2020.
JBK/hs/ls/APA
Invité de la tribune « Rendez-vous du gouvernement » du centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), M. Sanogo a souligné que ce code foncier va « réguler la fixation du loyer et des cautions » et « que les propriétaires (de logements, ndlr) n’aillent pas au-delà de deux mois » de caution.
Il s’agit de faire en sorte que la problématique de « la flambée des loyers » à Abidjan notamment connaisse un début de solution, même si le ministre du Logement a reconnu que la solution « législative » n’est pas une panacée et qu’il faut à côté de cette alternative, renforcer les opérations de logements économiques et sociaux afin d’«équilibrer l’offre et la demande ».
Car, « cette situation de flambée des loyers est née de la flambée démographique » qui a haussé la demande en logements. A Abidjan et dans bon nombre de villes du pays, les cautions oscillent entre six et huit mois du loyer, malgré des loyers qui sont parfois hors de prix, souvent parce que « certains propriétaires veulent avoir rapidement le retour sur investissement », a expliqué le ministre Mamadou Sanogo.
C’est pourquoi, parallèlement aux projets de logements sociaux économiques, le centre de facilitation des formalités d’accès au logement (Ceffal, structure sous tutelle dudit ministère) va procéder dans les prochains jours, « au lancement du projet LEM (lotissement à équipement modéré) pour aider les ménages économiquement très faibles à accéder aux logements ».
Ce projet qui a déjà été exécuté à Abidjan (quartier LEM à Yopougon, ouest d’Abidjan) consiste à offrir au demandeur une plateforme (fondation déjà réalisée) et un titre foncier pour que ce dernier bâtisse sa concession dans les normes initialement prévues. « Ce seront des maisons de deux à trois pièces maximum, pas plus » a martelé Mamadou Sanogo.
Pour y accéder, il faudra d’abord pré-souscrire à la présente opération de logements sociaux et voir son dossier refuser par deux opérateurs pour des raisons économiques. Après cette étape, le demandeur est invité à se tourner vers le Ceffal pour souscrire au projet LEM avec « un apport de 1,5 millions FCFA » a-t-il fait noter.
Le nombre de logements dans ce projet est illimité, a tenu à préciser le ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme qui a, à cette occasion, passer en revue toutes actions menées par son département depuis sa prise de fonction avant de mettre en exergue ses « rêves » à travers les activités en perspectives pour que la Côte d’Ivoire atteigne l’objectif de l’émergence économique et social à l’orée 2020.
JBK/hs/ls/APA