Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a procédé, mercredi, à une hausse du prix d’achat des journaux qui passe de 200 à 300 FCFA pour les quotidiens et de 300 à 500FCFA pour les hebdomadaires et magazines, en vue de « relever » les ressources d’un secteur, économiquement, « sinistré ».
« Soutenez vos journaux préférés. Carburant, transport, pain, riz, viande, papier…En 20 ans, tous ces prix ont augmenté sauf ceux de la presse. Votre journal peut mourir si vous ne faîtes rien. A partir du 2 avril 2014, les quotidiens passent à 300 FCFA et les hebdomadaires à 500 FCFA », telle est la réclame de la campagne de presse initiée depuis février par le GEPCI pour annoncer cette augmentation.
Mercredi, les nouveaux prix des journaux ivoiriens sont rentrés en vigueur. Selon César Etou, 3ème vice-président du GEPCI, les anciens prix ne suffisent plus à amortir les charges liées au règlement des loyers, des factures d'eau et d'électricité, au paiement des taxes, des frais de reportages et de missions, en plus des salaires des journalistes selon la convention collective.
« Cela fait 22 ans que le prix de vente des journaux ivoiriens n'a pas changé. Les éditeurs ont résisté pendant tout ce temps. Mais aujourd'hui, non seulement les intrants (papier, encre, dictaphone, piles) ont augmenté mais aussi la vie chère touche tous les secteurs de la vie » a justifié M. Etou, par ailleurs, président du conseil d'administration de La Refondation SA, société éditrice du quotidien ‘'Notre Voie'' (organe officiel du FPI, le parti de Laurent Gbagbo).
Pour Charles Sanga, Directeur de publication et Gérant de Mayama Edition, société éditrice du quotidien Le Patriote, proche du Rassemblement des Républicains (RDR, au pouvoir), l'augmentation des prix des journaux se ressentira, désormais, sur la qualité.
« Presque tous les quotidiens de la place procèdent, en ce moment, tant au niveau de la charte graphique qu'à celui du contenu en gardant, bien évidemment, leur ligne éditoriale respective pour présenter un produit de qualité dès ce 2 avril » précise-t-il.
Mais les agents de presse, eux, accueillent cette mesure avec des pincettes. « Nos patrons justifient, entre autre, cette augmentation, par l'amélioration des conditions de travail et de vie des journalistes. Nous attendons de voir cela à la fin du mois d'avril », relativise Guillaume Gbato Secrétaire général du Syndicat des agents de la presse privée de Côte d'Ivoire(SYNAPPCI).
Selon le syndicaliste, le « combat » est ailleurs, notamment, l'application de la convention collective des journalistes.
« Si nos patrons qui ont longtemps tergiversé sur cette question, estiment, que le salut du journaliste passe par l'augmentation du prix des journaux, on verra bien… », indique M. Gbato.
Pour le régulateur du secteur de la presse, c'est une « nécessité » qui s'impose aux éditeurs de presse.
« Cela va pénaliser, un tant soit peu, leurs clients, les lecteurs, mais si c'est une nécessité, on ne peut qu'assister et observer comment cela va se passer » estime Raphaël Lakpé, Président du Conseil national de la presse (CNP, organe public de régulation de la presse écrite).
Dans la perspective de cette augmentation, la quasi-totalité des journaux s'est « revêtie de nouveaux habits », mercredi.
« Le prix des journaux change, Le Nouveau Réveil change également avec un nouveau logo, un nouvel habillage, un nouveau contenu et mieux, nous passons, désormais, à 16 pages contre 12 précédemment » indique Eddy Péhé, le Directeur de publication de ce quotidien, proche du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique).
Aux éditions Mayama, au passage de l'équipe de reportage de APA mardi à la mi-journée, le gérant Charles Sanga, le rédacteur en Chef, Emmanuel Koré s'attelaient à mettre la dernière main au nouveau design de Le Patriote. « C'est une exigence de la concurrence » lâche M. Sanga.
Au quotidien Notre voie, c'était le même décor dans la salle technique où le responsable Touré Kifuima et ses collaborateurs étaient à pied d'œuvre sous l'œil vigilant du directeur des rédactions Abdoulaye Villard Sanogo pour « présenter un autre visage de Notre voie, aujourd'huimercredi ».
Il en est de même pour les quotidiens indépendants Soir Info et l'Inter dont les responsables ont, également, annoncé de « nouveaux habits » pour ce 2 avril.
« Soutenez vos journaux préférés. Carburant, transport, pain, riz, viande, papier…En 20 ans, tous ces prix ont augmenté sauf ceux de la presse. Votre journal peut mourir si vous ne faîtes rien. A partir du 2 avril 2014, les quotidiens passent à 300 FCFA et les hebdomadaires à 500 FCFA », telle est la réclame de la campagne de presse initiée depuis février par le GEPCI pour annoncer cette augmentation.
Mercredi, les nouveaux prix des journaux ivoiriens sont rentrés en vigueur. Selon César Etou, 3ème vice-président du GEPCI, les anciens prix ne suffisent plus à amortir les charges liées au règlement des loyers, des factures d'eau et d'électricité, au paiement des taxes, des frais de reportages et de missions, en plus des salaires des journalistes selon la convention collective.
« Cela fait 22 ans que le prix de vente des journaux ivoiriens n'a pas changé. Les éditeurs ont résisté pendant tout ce temps. Mais aujourd'hui, non seulement les intrants (papier, encre, dictaphone, piles) ont augmenté mais aussi la vie chère touche tous les secteurs de la vie » a justifié M. Etou, par ailleurs, président du conseil d'administration de La Refondation SA, société éditrice du quotidien ‘'Notre Voie'' (organe officiel du FPI, le parti de Laurent Gbagbo).
Pour Charles Sanga, Directeur de publication et Gérant de Mayama Edition, société éditrice du quotidien Le Patriote, proche du Rassemblement des Républicains (RDR, au pouvoir), l'augmentation des prix des journaux se ressentira, désormais, sur la qualité.
« Presque tous les quotidiens de la place procèdent, en ce moment, tant au niveau de la charte graphique qu'à celui du contenu en gardant, bien évidemment, leur ligne éditoriale respective pour présenter un produit de qualité dès ce 2 avril » précise-t-il.
Mais les agents de presse, eux, accueillent cette mesure avec des pincettes. « Nos patrons justifient, entre autre, cette augmentation, par l'amélioration des conditions de travail et de vie des journalistes. Nous attendons de voir cela à la fin du mois d'avril », relativise Guillaume Gbato Secrétaire général du Syndicat des agents de la presse privée de Côte d'Ivoire(SYNAPPCI).
Selon le syndicaliste, le « combat » est ailleurs, notamment, l'application de la convention collective des journalistes.
« Si nos patrons qui ont longtemps tergiversé sur cette question, estiment, que le salut du journaliste passe par l'augmentation du prix des journaux, on verra bien… », indique M. Gbato.
Pour le régulateur du secteur de la presse, c'est une « nécessité » qui s'impose aux éditeurs de presse.
« Cela va pénaliser, un tant soit peu, leurs clients, les lecteurs, mais si c'est une nécessité, on ne peut qu'assister et observer comment cela va se passer » estime Raphaël Lakpé, Président du Conseil national de la presse (CNP, organe public de régulation de la presse écrite).
Dans la perspective de cette augmentation, la quasi-totalité des journaux s'est « revêtie de nouveaux habits », mercredi.
« Le prix des journaux change, Le Nouveau Réveil change également avec un nouveau logo, un nouvel habillage, un nouveau contenu et mieux, nous passons, désormais, à 16 pages contre 12 précédemment » indique Eddy Péhé, le Directeur de publication de ce quotidien, proche du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique).
Aux éditions Mayama, au passage de l'équipe de reportage de APA mardi à la mi-journée, le gérant Charles Sanga, le rédacteur en Chef, Emmanuel Koré s'attelaient à mettre la dernière main au nouveau design de Le Patriote. « C'est une exigence de la concurrence » lâche M. Sanga.
Au quotidien Notre voie, c'était le même décor dans la salle technique où le responsable Touré Kifuima et ses collaborateurs étaient à pied d'œuvre sous l'œil vigilant du directeur des rédactions Abdoulaye Villard Sanogo pour « présenter un autre visage de Notre voie, aujourd'huimercredi ».
Il en est de même pour les quotidiens indépendants Soir Info et l'Inter dont les responsables ont, également, annoncé de « nouveaux habits » pour ce 2 avril.