Les quotidiens ivoiriens passent, ce matin, à 300 F Cfa. A cette occasion, la direction de Nord-Sud Quotidien annonce un renforcement de son offre éditoriale et compte sur l’adhésion de ses lecteurs.
Vendre à 300 F Cfa ou disparaître. La hausse des tarifs des journaux, annoncée depuis quelques semaines, prend effet, ce matin. La presse quotidienne ivoirienne passe de 200 à 300F, tandis que la presse magazine, elle, enregistre une augmentation de 200F sur son prix habituel, passant ainsi à 500F. Quelques jours avant l’entrée en vigueur de ces nouveaux prix, les responsables du groupe Nord-Sud Communication, société éditrice du quotidien Nord-Sud Quotidien et de l’hebdomadaire Abidjan Sports, avaient initié une campagne de sensibilisation à l’attention de leurs lecteurs et des annonceurs. « Toute augmentation de prix pratiquée sur un produit se doit d’être accompagnée d’explications exhaustives à l’endroit du consommateur. C’est ce que nous avons fait sur une dizaine de jours », justifie Karim Wally, directeur de la rédaction de Nord-Sud Quotidien. « La révision du prix à 300F Cfa devenait incontournable pour nous, au risque de devoir mettre la clé sous le paillasson et disparaître définitivement», admet-il. Conscients de l’étroitesse du marché de la presse en Côte d’Ivoire, les responsables des publications du groupe Nord-Sud Communication annoncent des journaux riches et denses en termes de contenu. «Pour ce qui concerne Nord-Sud Quotidien, nous n’avons pas attendu la hausse des prix pour renforcer notre contenu. Depuis quelques mois, nos fidèles lecteurs que nous remercions au passage ont constaté une offre éditoriale plus enrichie avec des rubriques inédites », fait remarquer le directeur de la rédaction. En effet, du lundi au samedi, votre quotidien propose une variété de rubriques et de genres journalistiques. « Nous sommes déjà dans cette dynamique et nous allons continuer à offrir le meilleur à nos lecteurs », renchérit Cissé Sindou, rédacteur en chef. La décision de majorer les prix pratiqués depuis plus d’une vingtaine d’années a été prise par le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), au cours de son assemblée générale de décembre 2013. Cette hausse des prix de vente des quotidiens et magazines devenait incontournable pour les entreprises de presse en grande difficulté. « Les patrons de presse se sont rendu compte que les 200F Cfa ne suffisent plus pour amortir les charges auxquelles ils sont confrontés. Et surtout que depuis trois ans, les entrées publicitaires se font rares », a justifié César Etou, troisième vice-président, au cours d’une conférence de presse, le mercredi 12 mars. Lecteurs et annonceurs doivent désormais jouer leur partition pour que vive une presse ivoirienne de qualité. La sauvegarde de milliers d’emplois directs est indirects sont également en jeu.
E.G (stagiaire)
Vendre à 300 F Cfa ou disparaître. La hausse des tarifs des journaux, annoncée depuis quelques semaines, prend effet, ce matin. La presse quotidienne ivoirienne passe de 200 à 300F, tandis que la presse magazine, elle, enregistre une augmentation de 200F sur son prix habituel, passant ainsi à 500F. Quelques jours avant l’entrée en vigueur de ces nouveaux prix, les responsables du groupe Nord-Sud Communication, société éditrice du quotidien Nord-Sud Quotidien et de l’hebdomadaire Abidjan Sports, avaient initié une campagne de sensibilisation à l’attention de leurs lecteurs et des annonceurs. « Toute augmentation de prix pratiquée sur un produit se doit d’être accompagnée d’explications exhaustives à l’endroit du consommateur. C’est ce que nous avons fait sur une dizaine de jours », justifie Karim Wally, directeur de la rédaction de Nord-Sud Quotidien. « La révision du prix à 300F Cfa devenait incontournable pour nous, au risque de devoir mettre la clé sous le paillasson et disparaître définitivement», admet-il. Conscients de l’étroitesse du marché de la presse en Côte d’Ivoire, les responsables des publications du groupe Nord-Sud Communication annoncent des journaux riches et denses en termes de contenu. «Pour ce qui concerne Nord-Sud Quotidien, nous n’avons pas attendu la hausse des prix pour renforcer notre contenu. Depuis quelques mois, nos fidèles lecteurs que nous remercions au passage ont constaté une offre éditoriale plus enrichie avec des rubriques inédites », fait remarquer le directeur de la rédaction. En effet, du lundi au samedi, votre quotidien propose une variété de rubriques et de genres journalistiques. « Nous sommes déjà dans cette dynamique et nous allons continuer à offrir le meilleur à nos lecteurs », renchérit Cissé Sindou, rédacteur en chef. La décision de majorer les prix pratiqués depuis plus d’une vingtaine d’années a été prise par le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), au cours de son assemblée générale de décembre 2013. Cette hausse des prix de vente des quotidiens et magazines devenait incontournable pour les entreprises de presse en grande difficulté. « Les patrons de presse se sont rendu compte que les 200F Cfa ne suffisent plus pour amortir les charges auxquelles ils sont confrontés. Et surtout que depuis trois ans, les entrées publicitaires se font rares », a justifié César Etou, troisième vice-président, au cours d’une conférence de presse, le mercredi 12 mars. Lecteurs et annonceurs doivent désormais jouer leur partition pour que vive une presse ivoirienne de qualité. La sauvegarde de milliers d’emplois directs est indirects sont également en jeu.
E.G (stagiaire)
