ABIDJAN -- Les prix des journaux ivoiriens augmentent de 50% passant de 200 à 300 francs CFA pour les quotidiens et de 60% pour les hebdomadaires désormais vendus à 500 francs CFA (un dollar) contre 300 francs CFA auparavant, à l'appel du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci).
La décision d'augmentation annoncée le 12 avril par le Gepci en vue de "relever les ressources d'un secteur économiquement sinistré" est effectivement entrée en vigueur mercredi, a constaté Xinhua sur place à Abidjan.
Les kiosques à journaux affichent les nouveaux prix et les vendeurs à la criée se sont rapidement habitués aux nouveaux tarifs.
L'augmentation des prix s'accompagne chez bon nombre de publications par un changement de logo, un nouvel habillage avec l'espoir de présenter "un produit de qualité" et améliorer la vente.
Pour le 3ème vice-président du Gepci, César Etou, "les anciens prix ne suffisent plus à amortir les charges liées au règlement des loyers, des factures d'eau et d'électricité, au paiement des taxes, des frais de reportages et de missions, en plus des salaires des journalistes".
"Cela fait 22 ans que le prix de vente des journaux ivoiriens n'a pas changé", relève-t-il indiquant que "la nécessité d'augmenter le prix de vente des journaux s'impose face à l'augmentation des intrants".
Des chiffres officiels révèlent que les entreprises de presse sont confrontées à des coûts d'impression représentant près de 45% de leurs charges sans compter le service de diffusion, les charges de fonctionnement dans un marché publicitaire étroit.
"Les éditeurs ont résisté pendant tout ce temps mais aujourd'hui, non seulement les intrants ont augmenté mais la vie chère touche aussi tous les secteurs", soutient César Etou.
Depuis le retour au multipartisme en Côte d'Ivoire en 1990, année considérée comme le "printemps de la presse ivoirienne", le pays compte près de 50 titres dont une vingtaine de quotidiens.
Le Gepci a déploré en 2013 une chute générale des ventes de l'ordre de 15% de même que les insertions publicitaires.
Sur 21 quotidiens, le journal gouvernemental Fraternité Matin est en tête des volumes de vente au 4ème trimestre de l'année 2013 avec 775 018 exemplaires vendus sur 1 184 826 livrés, soit environ 65% de vente, selon des chiffres du Conseil national de la presse (CNP, instance de régulation).
En 2012, à la même période, toujours en tête du volume de ventes, Fraternité Matin avait enregistré 915 515 exemplaires vendus.
Bien d'analystes pensent qu'il n'est pas judicieux pour les entreprises de presse de faire monter les prix des journaux.
Ils expliquent la désaffection du public par le caractère "partial", "partiel" et "partisan" d'une presse ivoirienne "peu crédible", non sans dénoncer des entreprises de presse qui ont du mal à survivre faute de "rigueur" et de "bonnes pratiques de gestion".
La décision d'augmentation annoncée le 12 avril par le Gepci en vue de "relever les ressources d'un secteur économiquement sinistré" est effectivement entrée en vigueur mercredi, a constaté Xinhua sur place à Abidjan.
Les kiosques à journaux affichent les nouveaux prix et les vendeurs à la criée se sont rapidement habitués aux nouveaux tarifs.
L'augmentation des prix s'accompagne chez bon nombre de publications par un changement de logo, un nouvel habillage avec l'espoir de présenter "un produit de qualité" et améliorer la vente.
Pour le 3ème vice-président du Gepci, César Etou, "les anciens prix ne suffisent plus à amortir les charges liées au règlement des loyers, des factures d'eau et d'électricité, au paiement des taxes, des frais de reportages et de missions, en plus des salaires des journalistes".
"Cela fait 22 ans que le prix de vente des journaux ivoiriens n'a pas changé", relève-t-il indiquant que "la nécessité d'augmenter le prix de vente des journaux s'impose face à l'augmentation des intrants".
Des chiffres officiels révèlent que les entreprises de presse sont confrontées à des coûts d'impression représentant près de 45% de leurs charges sans compter le service de diffusion, les charges de fonctionnement dans un marché publicitaire étroit.
"Les éditeurs ont résisté pendant tout ce temps mais aujourd'hui, non seulement les intrants ont augmenté mais la vie chère touche aussi tous les secteurs", soutient César Etou.
Depuis le retour au multipartisme en Côte d'Ivoire en 1990, année considérée comme le "printemps de la presse ivoirienne", le pays compte près de 50 titres dont une vingtaine de quotidiens.
Le Gepci a déploré en 2013 une chute générale des ventes de l'ordre de 15% de même que les insertions publicitaires.
Sur 21 quotidiens, le journal gouvernemental Fraternité Matin est en tête des volumes de vente au 4ème trimestre de l'année 2013 avec 775 018 exemplaires vendus sur 1 184 826 livrés, soit environ 65% de vente, selon des chiffres du Conseil national de la presse (CNP, instance de régulation).
En 2012, à la même période, toujours en tête du volume de ventes, Fraternité Matin avait enregistré 915 515 exemplaires vendus.
Bien d'analystes pensent qu'il n'est pas judicieux pour les entreprises de presse de faire monter les prix des journaux.
Ils expliquent la désaffection du public par le caractère "partial", "partiel" et "partisan" d'une presse ivoirienne "peu crédible", non sans dénoncer des entreprises de presse qui ont du mal à survivre faute de "rigueur" et de "bonnes pratiques de gestion".