L’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbef-Ci) a fait sa rentrée officielle hier, mercredi 02 avril. Le président de l’association, Souleymane Diarrassouba, a saisi l’occasion de cette rencontre pour faire le bilan de l’exercice 2013.
Les banques sont engagées à soutenir l’économie nationale. Hier, le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbef-Ci), Souleymane Diarrassouba a montré l’accompagnement qu’apporte l’industrie bancaire ivoirienne à la réalisation de l’ambition du Gouvernement de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Dressant le bilan du secteur bancaire à la fin de l’année 2013, il a noté avec satisfaction que les financements accordés par les établissements de crédit aux entreprises privées en 2013 ont connu une forte évolution, avec 446 milliards FCFA de plus que l’année précédente. Cela représente 78% des concours octroyés par les banques à leurs clients à la fin de l’année 2013. Les crédits accordés par les banques sont également en hausse de 550 milliards FCFA. Ainsi, si les performances macroéconomiques de la Côte d’Ivoire sont restées remarquables en 2013 comme relevé par le Fonds monétaire international (Fmi), l’industrie bancaire y a notablement contribué. Souleymane Diarrassouba en veut donc pour preuve qu’en 2013, les crédits accordés par les banques ont atteint 23% avec une hausse en volume de 550 milliards FCFA. «Les prêts constituant plus de 99% des emplois clientèle octroyés par l’ensemble des établissements de crédit », a-t-il indiqué.
En effet, les crédits à long terme, principal moyen de financement auquel recourent les entreprises pour financer leurs investissements, ont connu au cours de l’année passée, leur plus forte hausse, plus de 40% par rapport à 2012, gagnant ainsi près de 43 milliards FCFA supplémentaires. « C’est là la matérialité de l’accompagnement que le secteur bancaire apporte au financement des investissements productifs et à la promotion immobilière dans notre pays », a commenté le président de l’Apbef-Ci. Sans oublier de préciser que l’assouplissement par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest(Bceao) des règles prudentielles, notamment le ratio de transformation à fin 2012, a permis aux banques d’augmenter leurs concours à court et surtout à moyen et long terme de 236 milliards FCFA. Composé de 25 établissements de crédit dont 24 banques et un établissement financier, le système bancaire ivoirien va aussi bien que l’économie nationale. A fin décembre 2013, ses ressources globales ont progressé de 17% pour s’établir à 4.736 milliards FCFA enregistrant plus de 699 milliards FCFA de plus que l’année précédente.
Si cette progression est la résultante de la bonne évolution des ressources clientèle en liaison avec l’extension du réseau d’agences, du nombre de clients et des comptes, Souleymane Diarrassouba a, toutefois, relevé que « le marché bancaire reste dépendant des dépôts des institutions et des entreprises avec 236 milliards de ressources additionnelles ». Il a enfin profité pour donner le thème de l’année 2014 qui est « un citoyen, un compte bancaire ». L’objectif étant de promouvoir la bancarisation. La promotion de la bancarisation reste un important levier pour la mobilisation de ressources en vue de permettre à la Côte d’Ivoire de se donner les moyens d’être une nation émergente à l’horizon 2020.
B. Soro
Les banques sont engagées à soutenir l’économie nationale. Hier, le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbef-Ci), Souleymane Diarrassouba a montré l’accompagnement qu’apporte l’industrie bancaire ivoirienne à la réalisation de l’ambition du Gouvernement de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Dressant le bilan du secteur bancaire à la fin de l’année 2013, il a noté avec satisfaction que les financements accordés par les établissements de crédit aux entreprises privées en 2013 ont connu une forte évolution, avec 446 milliards FCFA de plus que l’année précédente. Cela représente 78% des concours octroyés par les banques à leurs clients à la fin de l’année 2013. Les crédits accordés par les banques sont également en hausse de 550 milliards FCFA. Ainsi, si les performances macroéconomiques de la Côte d’Ivoire sont restées remarquables en 2013 comme relevé par le Fonds monétaire international (Fmi), l’industrie bancaire y a notablement contribué. Souleymane Diarrassouba en veut donc pour preuve qu’en 2013, les crédits accordés par les banques ont atteint 23% avec une hausse en volume de 550 milliards FCFA. «Les prêts constituant plus de 99% des emplois clientèle octroyés par l’ensemble des établissements de crédit », a-t-il indiqué.
En effet, les crédits à long terme, principal moyen de financement auquel recourent les entreprises pour financer leurs investissements, ont connu au cours de l’année passée, leur plus forte hausse, plus de 40% par rapport à 2012, gagnant ainsi près de 43 milliards FCFA supplémentaires. « C’est là la matérialité de l’accompagnement que le secteur bancaire apporte au financement des investissements productifs et à la promotion immobilière dans notre pays », a commenté le président de l’Apbef-Ci. Sans oublier de préciser que l’assouplissement par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest(Bceao) des règles prudentielles, notamment le ratio de transformation à fin 2012, a permis aux banques d’augmenter leurs concours à court et surtout à moyen et long terme de 236 milliards FCFA. Composé de 25 établissements de crédit dont 24 banques et un établissement financier, le système bancaire ivoirien va aussi bien que l’économie nationale. A fin décembre 2013, ses ressources globales ont progressé de 17% pour s’établir à 4.736 milliards FCFA enregistrant plus de 699 milliards FCFA de plus que l’année précédente.
Si cette progression est la résultante de la bonne évolution des ressources clientèle en liaison avec l’extension du réseau d’agences, du nombre de clients et des comptes, Souleymane Diarrassouba a, toutefois, relevé que « le marché bancaire reste dépendant des dépôts des institutions et des entreprises avec 236 milliards de ressources additionnelles ». Il a enfin profité pour donner le thème de l’année 2014 qui est « un citoyen, un compte bancaire ». L’objectif étant de promouvoir la bancarisation. La promotion de la bancarisation reste un important levier pour la mobilisation de ressources en vue de permettre à la Côte d’Ivoire de se donner les moyens d’être une nation émergente à l’horizon 2020.
B. Soro