La mission du Fonds monétaire international (Fmi) qui a séjourné à Abidjan du 11 au 26 mars dernier, a rendu les conclusions de ses travaux dans une déclaration. D'importantes décisions ont été prises. Sauf changement de dernière minute, la réunion du Conseil d'administration du Fmi prévue en juin prochain, devra approuver un décaissement de 35 milliards FCFA à la Côte d'Ivoire. « Après approbation par la Direction générale et le Conseil d’administration du Fmi, la conclusion de la cinquième revue du programme du gouvernement de Côte d’Ivoire soutenu par l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec) permettra un décaissement de 48,78 millions de Droits de tirages spéciaux (environ 74 millions de dollars ou 35 milliards de Francs CFA) »,a affirmé Michel Lazare, sous-directeur au Département Afrique et chef de la mission.
Outre cette annonce, Michel Lazare a salué les progrès réalisés en Côte d'Ivoire. « Le programme économique et financier de la Côte d’Ivoire demeure sur les rails. Les performances macroéconomiques sont restées remarquables en 2013. La croissance du Produit intérieur brut (Pib) réel, estimée à 8,7%, s’est maintenue à un niveau proche des objectifs des autorités. L’inflation est restée modérée. L’exécution budgétaire a été meilleure que prévu en 2013, avec un déficit primaire de base estimé à 11,7 milliards FCFA contre un objectif de 44 milliards FCFA. Tous les critères de réalisation et repères indicatifs retenus pour fin 2013 dans l’accord au titre de la Fec ont été respectés, à l’exception du repère indicatif sur la dette flottante », a précisé le chef de mission. Il a annoncé des perspectives macroéconomiques positives pour 2014, avec un taux de croissance qu'il estime vigoureux dans un contexte d’inflation maîtrisée. « Ces perspectives dépendent partiellement d’un investissement privé accru ainsi que de l’accès à des appuis financiers extérieurs conséquents pour porter le taux d’investissement public à près de 8 % du Pib, conformément au Plan national de développement 2012-15 », a-t-il dit. Michel Lazare a indiqué que des progrès notables ont été réalisés récemment dans la mise en œuvre des réformes structurelles, notamment pour améliorer le climat des affaires. A titre de preuve, il a noté l’amélioration du classement de la Côte d’Ivoire dans l’édition 2014 du rapport Doing Business de la Banque mondiale. La mission du Fmi a, par ailleurs, déploré des retards enregistrés dans certains domaines et a accueilli favorablement l’engagement du gouvernement de finaliser et d’adopter prochainement une stratégie de maîtrise à moyen terme de la masse salariale, un plan de restructuration des banques publiques et des mesures pour renforcer la gestion des finances publiques. L’équipe du Fmi a remercié les autorités ivoiriennes, en l'occurrence les équipes du ministère auprès du Premier ministre en charge de l'Economie et des finances, qui les ont accompagné dans le cadre de la facilitation de cette mission. Il faut noter que cette mission a été reçue en audience hier jeudi par le président Alassane Ouattara.
Irène BATH
Outre cette annonce, Michel Lazare a salué les progrès réalisés en Côte d'Ivoire. « Le programme économique et financier de la Côte d’Ivoire demeure sur les rails. Les performances macroéconomiques sont restées remarquables en 2013. La croissance du Produit intérieur brut (Pib) réel, estimée à 8,7%, s’est maintenue à un niveau proche des objectifs des autorités. L’inflation est restée modérée. L’exécution budgétaire a été meilleure que prévu en 2013, avec un déficit primaire de base estimé à 11,7 milliards FCFA contre un objectif de 44 milliards FCFA. Tous les critères de réalisation et repères indicatifs retenus pour fin 2013 dans l’accord au titre de la Fec ont été respectés, à l’exception du repère indicatif sur la dette flottante », a précisé le chef de mission. Il a annoncé des perspectives macroéconomiques positives pour 2014, avec un taux de croissance qu'il estime vigoureux dans un contexte d’inflation maîtrisée. « Ces perspectives dépendent partiellement d’un investissement privé accru ainsi que de l’accès à des appuis financiers extérieurs conséquents pour porter le taux d’investissement public à près de 8 % du Pib, conformément au Plan national de développement 2012-15 », a-t-il dit. Michel Lazare a indiqué que des progrès notables ont été réalisés récemment dans la mise en œuvre des réformes structurelles, notamment pour améliorer le climat des affaires. A titre de preuve, il a noté l’amélioration du classement de la Côte d’Ivoire dans l’édition 2014 du rapport Doing Business de la Banque mondiale. La mission du Fmi a, par ailleurs, déploré des retards enregistrés dans certains domaines et a accueilli favorablement l’engagement du gouvernement de finaliser et d’adopter prochainement une stratégie de maîtrise à moyen terme de la masse salariale, un plan de restructuration des banques publiques et des mesures pour renforcer la gestion des finances publiques. L’équipe du Fmi a remercié les autorités ivoiriennes, en l'occurrence les équipes du ministère auprès du Premier ministre en charge de l'Economie et des finances, qui les ont accompagné dans le cadre de la facilitation de cette mission. Il faut noter que cette mission a été reçue en audience hier jeudi par le président Alassane Ouattara.
Irène BATH