Abidjan - L’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (OLPED) invite les médias ivoiriens « à faire preuve de discernement et à tirer toutes les leçons des différentes crises passées », souligne son président, Zio Moussa, dans un communiqué de presse en date du 31 mars, et dont copie est parvenue vendredi à l’AIP.
Se fondant sur les quatre sujets majeurs des productions des journaux ivoiriens dominés par l’actualité sur Blé Goudé (les photos, le transfèrement et la comparution) et le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), l’OLPED dit avoir décelé des fautes professionnelles sanctionnées par les articles 11 et 14 du nouveau code de déontologie.
Ces articles, dans leurs dispositions, interdisent « toute manipulation de l’information, la désinformation, l’incitation à la révolte et à la violence. Toute atteinte à l’éthique sociale : incitation au tribalisme, à la xénophobie et aux crimes et délits, l’apologie de la guerre, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité».
L’Observatoire déplore le fait que les journaux aient « fait prévaloir leur penchant politique » en ayant prêté des propos à des personnes, publié des photos de personnes calcinées, appelé au soulèvement par des propos haineux, et justifié les crimes commis par d’autres crimes en opposant des groupes ethniques.
Le bureau de l’OLPED interpelle alors les patrons de presse « à plus de responsabilité et de professionnalisme dans le métier ».
Fmo/kkp/tm
Se fondant sur les quatre sujets majeurs des productions des journaux ivoiriens dominés par l’actualité sur Blé Goudé (les photos, le transfèrement et la comparution) et le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), l’OLPED dit avoir décelé des fautes professionnelles sanctionnées par les articles 11 et 14 du nouveau code de déontologie.
Ces articles, dans leurs dispositions, interdisent « toute manipulation de l’information, la désinformation, l’incitation à la révolte et à la violence. Toute atteinte à l’éthique sociale : incitation au tribalisme, à la xénophobie et aux crimes et délits, l’apologie de la guerre, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité».
L’Observatoire déplore le fait que les journaux aient « fait prévaloir leur penchant politique » en ayant prêté des propos à des personnes, publié des photos de personnes calcinées, appelé au soulèvement par des propos haineux, et justifié les crimes commis par d’autres crimes en opposant des groupes ethniques.
Le bureau de l’OLPED interpelle alors les patrons de presse « à plus de responsabilité et de professionnalisme dans le métier ».
Fmo/kkp/tm