Redorer le blason de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) après la crise qui a poussé l’ancien président Moussa Traoré à se «mettre en congés». C’est la mission que s’est assignée Habiba Dembélé Sahouet, présidente par intérim de l’organisation. Une délégation de la direction du conseil exécutif de l’Unjci s’est rendue, hier, dans les locaux du groupe Nord-Sud Communication à Angré pour inviter l’ensemble des journalistes de la rédaction à prendre part à son Assemblée générale statutaire qui se tiendra le 10 mai à la Maison de la presse d’Abidjan (Mpa) au Plateau. «L’ordre du jour de cette Ag n’est pas la crise à l’Unjci mais la réforme du prix Ebony et la question de la Maison de la presse qui ne fonctionne pas très bien», a-t-elle précisé. Selon Mme Sahouet, il s’agira de réfléchir sur les textes qui régissent l’Union. Priée de rassurer, si la crise de leadership ne refera pas surface, la présidente intérimaire a dit s’en tenir aux dispositions légales de l’organisation. Elle a également promis de faire la promotion des activités et des acquis de l’organisation. La présentatrice du journal télévisé de 20 heures de la télévision nationale a salué le professionnalisme des journalistes de Nord-Sud Quotidien au service de la réconciliation. Au cours des échanges, il a aussi été question de la Journée internationale de la liberté de la presse qui sera célébrée le 3 mai. Elle sera organisée cette année, a-t-elle annoncé, en partenariat avec l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Une exposition photos, un concours de caricature et une marche constitueront les temps forts de cette journée. «Il y a beaucoup de membres de l’Unjci au sein de la rédaction, nous allons mobiliser nos journalistes et faire passer le message», a promis Cissé Sindou, le rédacteur en chef.
EG (stagiaire)
EG (stagiaire)