Abidjan, Jose Mario Vaz, du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC, principal parti du pays), va affronter le candidat de l'armée, Nuno Gomes Nabiam, le 18 mai, au second tour de la présidentielle en Guinée-Bissau.
M. Vaz est arrivé en tête au premier tour de l'élection présidentielle du 13 avril avec 40,9%. Il devance Nuno Gomes Nabiam, soutenu par l'armée.
Paulo Gomes, ancien haut fonctionnaire international, a été crédité de 9,7 %, alors que Abel Incada, candidat du Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième parti du pays et formation de Kumba Yala, ex-président récemment décédé, a lui obtenu 7,3 %.
La participation a dépassé 80%, un taux exceptionnel pour la Guinée-Bissau où elle n'excédait pas 60% lors des précédents scrutins similaires.
Par ailleurs, au cours de ces élections générales, le PAIGC a remporté la majorité absolue au premier tour des législatives, avec 55 sièges de députés sur 102. Le PRS en a gagné 41, le reste étant partagé par de petits partis.
Plusieurs fois reportées, ces élections générales doivent rétablir la légalité constitutionnelle, deux ans après le putsch du 12 avril 2012 qui avait renversé le régime du Premier ministre Carlos Gomes Junior entre les deux tours d'une présidentielle interrompue de facto.
(AIP)
cmas
M. Vaz est arrivé en tête au premier tour de l'élection présidentielle du 13 avril avec 40,9%. Il devance Nuno Gomes Nabiam, soutenu par l'armée.
Paulo Gomes, ancien haut fonctionnaire international, a été crédité de 9,7 %, alors que Abel Incada, candidat du Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième parti du pays et formation de Kumba Yala, ex-président récemment décédé, a lui obtenu 7,3 %.
La participation a dépassé 80%, un taux exceptionnel pour la Guinée-Bissau où elle n'excédait pas 60% lors des précédents scrutins similaires.
Par ailleurs, au cours de ces élections générales, le PAIGC a remporté la majorité absolue au premier tour des législatives, avec 55 sièges de députés sur 102. Le PRS en a gagné 41, le reste étant partagé par de petits partis.
Plusieurs fois reportées, ces élections générales doivent rétablir la légalité constitutionnelle, deux ans après le putsch du 12 avril 2012 qui avait renversé le régime du Premier ministre Carlos Gomes Junior entre les deux tours d'une présidentielle interrompue de facto.
(AIP)
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