Réunis hier 17 avril au siège du Groupe la Refondation, à la Riviera III, les responsables de presse au sein des Journaux victimes du 11 avril 2011 (JV11), ont produit une déclaration suite à la suspension le 14 avril 2014 de cinq journaux par le Conseil national de la presse (Cnp).
«Pour être précis, cela fait quatre journaux pro-Gbagbo et un journal indépendant suspendus, contre aucun journal pro-Ouattara touché», a constaté César Etou, président du JV11. Ce sont les quotidiens Le Temps, Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan, Soir Info et Bôl’Kotch, un hebdomadaire satirique.
Pour César Etou et pour les journaux Le Temps, Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan, le courrier du Service de la Communication de la présidence de la République en date du 2 avril dernier à l’attention du Cnp «pour dénoncer l’utilisation du terme ‘’dictateur’’ (par ces journaux) pour désigner le Président de la République», «a été l’élément déclencheur des sanctions». D’où le rejet qu’ils font (JV11) des «décisions commanditées non pas pour sanctionner des fautes professionnelles, mais pour terroriser la presse libre en Côte d’Ivoire».
Selon le JV11, «aucun des journaux frappé n’a commis de faute professionnelle ni au regard de la loi n°2004-643 du 14 décembre 2004 ni au regard du code de déontologie adopté par la presse ivoirienne en 2012».
Soutenant les responsables des cinq journaux sanctionnés, le JV11 s’est proposé «d’entreprendre toutes les actions légales pour défendre la liberté d’opinion et de presse telle que garantie par la Déclaration Universelle des droits de l’homme, par la Constitution ivoirienne et par la loi portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire».
Le président du JV11 qui entend «saisir les Ambassades étrangères en Côte d’Ivoire sur l’atteinte de la liberté d’opinion» en Côte d’Ivoire, affirme que «ce qui se passe est dangereux pour la presse dans son ensemble». «L’heure est sérieusement grave», relève César Etou dont l’organisation «compte protester auprès du ministre de la Communication», Me Affousiata Bamba-Lamine. Au nombre des actions à mener, le JV11 a prévu «à partir de demain (Ndlr ; aujourd’hui), des pages noires dans des journaux qui veulent bien les publier».
Koné Saydoo
«Pour être précis, cela fait quatre journaux pro-Gbagbo et un journal indépendant suspendus, contre aucun journal pro-Ouattara touché», a constaté César Etou, président du JV11. Ce sont les quotidiens Le Temps, Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan, Soir Info et Bôl’Kotch, un hebdomadaire satirique.
Pour César Etou et pour les journaux Le Temps, Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan, le courrier du Service de la Communication de la présidence de la République en date du 2 avril dernier à l’attention du Cnp «pour dénoncer l’utilisation du terme ‘’dictateur’’ (par ces journaux) pour désigner le Président de la République», «a été l’élément déclencheur des sanctions». D’où le rejet qu’ils font (JV11) des «décisions commanditées non pas pour sanctionner des fautes professionnelles, mais pour terroriser la presse libre en Côte d’Ivoire».
Selon le JV11, «aucun des journaux frappé n’a commis de faute professionnelle ni au regard de la loi n°2004-643 du 14 décembre 2004 ni au regard du code de déontologie adopté par la presse ivoirienne en 2012».
Soutenant les responsables des cinq journaux sanctionnés, le JV11 s’est proposé «d’entreprendre toutes les actions légales pour défendre la liberté d’opinion et de presse telle que garantie par la Déclaration Universelle des droits de l’homme, par la Constitution ivoirienne et par la loi portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire».
Le président du JV11 qui entend «saisir les Ambassades étrangères en Côte d’Ivoire sur l’atteinte de la liberté d’opinion» en Côte d’Ivoire, affirme que «ce qui se passe est dangereux pour la presse dans son ensemble». «L’heure est sérieusement grave», relève César Etou dont l’organisation «compte protester auprès du ministre de la Communication», Me Affousiata Bamba-Lamine. Au nombre des actions à mener, le JV11 a prévu «à partir de demain (Ndlr ; aujourd’hui), des pages noires dans des journaux qui veulent bien les publier».
Koné Saydoo