Abidjan - L’organe de régulation de la presse écrite ivoirienne a décidé la levée des mesures de suspension de parution qui frappaient trois quotidiens proches de l’ancien président Laurent Gbagbo, a-t-on appris vendredi auprès du Conseil national de la presse (CNP).
Les quotidiens, Le Temps, Aujourd’hui et le Quotidien d’Abidjan (pro-Gbagbo, opposition) pourraient donc paraître à nouveau samedi.
Cinq journaux ivoiriens dont quatre proches de l’opposition étaient
suspendus depuis mardi par le CNP, une décision jugée "abusive et arbitraire",
par les patrons de ces organes de presse.
Le CNP explique, dans un communiqué, avoir levé les mesures infligées à ces
trois journaux parce que leurs responsables "ont non seulement reconnu leurs
fautes, mais pris des engagements fermes de se conformer aux règles de la
profession".
Le CNP avait interdit de parution pendant deux semaines les quotidiens
pro-Gbagbo (Le Temps, Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan) pour avoir traité
le président ivoirien Alassane Ouattara de "dictateur".
Bôl’kôch, hebdomadaire satirique du Front populaire ivoirien (FPI), le
parti de M. Gbagbo qui a pris "un mois" pour avoir présenté le président
Ouattara avec "des traits de visages exagérément déformés", n’est pas concerné
par cette décision de "grâce".
Cependant Soir Info (indépendant) est disponible depuis vendredi dans les
kiosques à journaux après avoir épuisé sa suspension.
Le quotidien indépendant était suspendu pour trois parutions pour avoir
publié, en pleine psychose d’épidémie d’Ebola en Guinée, voisine, l’interview
d’un expert disant qu’on "ne doit pas cesser de manger de la viande de
brousse", prenant ainsi "le contre-pied d’un communiqué gouvernemental", qui a
interdit la consommation de l’agouti, gros rongeur de brousse et du porc-épic.
le porte-parole des journaux suspendus, César Etou avait dénoncé une
"forfaiture", invitant le CNP à "rapporter ces décisions abusives et
arbitraires".
Économiquement très fragile, la presse ivoirienne est connue pour ses
partis pris très marqués et son ton souvent virulent, qui en ont fait une
caisse de résonance essentielle pendant la longue décennie de crise
politico-militaire qu’a traversée la Côte d’Ivoire depuis la fin des années
1990.
ck/sba
Les quotidiens, Le Temps, Aujourd’hui et le Quotidien d’Abidjan (pro-Gbagbo, opposition) pourraient donc paraître à nouveau samedi.
Cinq journaux ivoiriens dont quatre proches de l’opposition étaient
suspendus depuis mardi par le CNP, une décision jugée "abusive et arbitraire",
par les patrons de ces organes de presse.
Le CNP explique, dans un communiqué, avoir levé les mesures infligées à ces
trois journaux parce que leurs responsables "ont non seulement reconnu leurs
fautes, mais pris des engagements fermes de se conformer aux règles de la
profession".
Le CNP avait interdit de parution pendant deux semaines les quotidiens
pro-Gbagbo (Le Temps, Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan) pour avoir traité
le président ivoirien Alassane Ouattara de "dictateur".
Bôl’kôch, hebdomadaire satirique du Front populaire ivoirien (FPI), le
parti de M. Gbagbo qui a pris "un mois" pour avoir présenté le président
Ouattara avec "des traits de visages exagérément déformés", n’est pas concerné
par cette décision de "grâce".
Cependant Soir Info (indépendant) est disponible depuis vendredi dans les
kiosques à journaux après avoir épuisé sa suspension.
Le quotidien indépendant était suspendu pour trois parutions pour avoir
publié, en pleine psychose d’épidémie d’Ebola en Guinée, voisine, l’interview
d’un expert disant qu’on "ne doit pas cesser de manger de la viande de
brousse", prenant ainsi "le contre-pied d’un communiqué gouvernemental", qui a
interdit la consommation de l’agouti, gros rongeur de brousse et du porc-épic.
le porte-parole des journaux suspendus, César Etou avait dénoncé une
"forfaiture", invitant le CNP à "rapporter ces décisions abusives et
arbitraires".
Économiquement très fragile, la presse ivoirienne est connue pour ses
partis pris très marqués et son ton souvent virulent, qui en ont fait une
caisse de résonance essentielle pendant la longue décennie de crise
politico-militaire qu’a traversée la Côte d’Ivoire depuis la fin des années
1990.
ck/sba