Abidjan - Le gouvernement ivoirien a annoncé vendredi que le projet de loi sur la réforme de la commission électorale sera soumis au Parlement en mai prochain, et rejeté les critiques de l’opposition sur sa "surreprésentation" au sein de cette institution.
La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) intervenue le 10 avril, vise à mettre en place une institution "efficace, équilibrée, prenant en compte les aspirations de toutes les parties", a affirmé le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko.
"Le pouvoir n’a jamais été aussi sous-représenté" dans cette CEI depuis la
création de cette Institution en 2001, a défendu M. Bakayoko, lors d’une
conférence de presse.
Le ministre ivoirien a également souligné que son gouvernement n’a pas
"l’intention de renégocier" le projet de loi sur la réforme de la CEI qui sera
soumis au Parlement en "mai" prochain et entrera en vigueur un mois plus tard.
Selon le projet de loi, cette réforme "extrait des organes" de la CEI "les groupements ou acteurs politiques dont la présence ne se justifie plus", ce qui amène 18 membres à quitter la commission centrale.
Celle-ci n’est plus composée que de 13 personnes, dont quatre sont nommées par la présidence et le gouvernement, trois par la majorité, trois par l’opposition et trois par la société civile.
Mercredi, l’opposition en Côte d’Ivoire, dont le Front populaire ivoirien
(FPI) de l’ancien président Laurent Gbagbo, a dénoncé une "surreprésentation"
du pouvoir dans la nouvelle CEI, qui risque de menacer, selon elle, son
"indépendance".
L’Alliance des forces démocratiques, un regroupement de douze partis de
l’opposition, dont le FPI crée le 26 mars, a déploré que dans cette nouvelle
CEI "sept personnalités sur 13 sont favorables au pouvoir".
La présidentielle ivoirienne est prévue en fin 2015.
Le pays a connu une décennie de crise politico-militaire, dont les
violences postélectorales de 2010-2011 ont constitué l’épilogue.
Plus de 3.000 personnes sont mortes en cinq mois, après le refus du chef de
l’Etat Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire, l’actuel
président Alassane Ouattara.
eak-ck/aub
La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) intervenue le 10 avril, vise à mettre en place une institution "efficace, équilibrée, prenant en compte les aspirations de toutes les parties", a affirmé le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko.
"Le pouvoir n’a jamais été aussi sous-représenté" dans cette CEI depuis la
création de cette Institution en 2001, a défendu M. Bakayoko, lors d’une
conférence de presse.
Le ministre ivoirien a également souligné que son gouvernement n’a pas
"l’intention de renégocier" le projet de loi sur la réforme de la CEI qui sera
soumis au Parlement en "mai" prochain et entrera en vigueur un mois plus tard.
Selon le projet de loi, cette réforme "extrait des organes" de la CEI "les groupements ou acteurs politiques dont la présence ne se justifie plus", ce qui amène 18 membres à quitter la commission centrale.
Celle-ci n’est plus composée que de 13 personnes, dont quatre sont nommées par la présidence et le gouvernement, trois par la majorité, trois par l’opposition et trois par la société civile.
Mercredi, l’opposition en Côte d’Ivoire, dont le Front populaire ivoirien
(FPI) de l’ancien président Laurent Gbagbo, a dénoncé une "surreprésentation"
du pouvoir dans la nouvelle CEI, qui risque de menacer, selon elle, son
"indépendance".
L’Alliance des forces démocratiques, un regroupement de douze partis de
l’opposition, dont le FPI crée le 26 mars, a déploré que dans cette nouvelle
CEI "sept personnalités sur 13 sont favorables au pouvoir".
La présidentielle ivoirienne est prévue en fin 2015.
Le pays a connu une décennie de crise politico-militaire, dont les
violences postélectorales de 2010-2011 ont constitué l’épilogue.
Plus de 3.000 personnes sont mortes en cinq mois, après le refus du chef de
l’Etat Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire, l’actuel
président Alassane Ouattara.
eak-ck/aub