A l’instar des journalistes du monde entier, ceux de la Côte d’Ivoire ont organisé une marche pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai 2014.
La ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, était au premier rang, samedi, lors de la procession organisée par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci). Casquette sur la tête, vêtue d’un t-shirt blanc de la cérémonie et d’une veste bleue portée sur un pantalon, elle a conduit la marche. En effet, pour marquer d’une pierre blanche la date du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, une procession est partie du siège de Fraternité Matin à Adjamé pour s’achever à la Maison de la presse (Mpa) au Plateau. Sur les banderoles, on pouvait lire «Appliquons la convention effective pour garantir les meilleures conditions de travail» ; «La liberté des médias pour un avenir meilleur…» Etc. A la Mpa, le porte-parole adjoint du gouvernement a fait remarquer qu’«en Côte d’ivoire, la presse n’est pas bâillonnée, encore moins muselée». «Cela, nonobstant le militantisme politique avéré de certains journalistes qui confondent liberté de la presse et fantasme», a-t-elle regretté. Pour elle, ils «préfèrent la propagande à l’information!». Et de se conforter : «Il est aisé de constater que la Côte d’Ivoire, depuis l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara, n’a enregistré ni arrestation, ni emprisonnement, ni atteinte à l’intégrité physique, encore moins de morts de journalistes, dans l’exercice de leurs fonctions, du fait des pouvoirs publics». Avant de rappeler les efforts du gouvernement pour l’émergence d’une presse libre et indépendante. A savoir l’organisation des états généraux de la presse les 29 et 30 août 2012, le vote par l’Assemblée nationale en 2013 de la loi portant accès à l’information et aux documents d’intérêt public, l’appui financier et matériel du Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp) aux entreprises de presse, associations et syndicats. La présidente intérimaire de l’Unjci, Habiba Dembélé, a condamné fermement toutes les formes de violence et atteintes des droits des journalistes. Elle a invité ses confrères à faire preuve de professionnalisme dans l’exercice de leur métier. Le président du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci), Guillaume Gbato, a souligné que tout journaliste a le droit de ne pas être «inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit », comme indiqué dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948. Ce fut l’occasion de remettre le prix de caricature organisé par l’Unesco, Désiré Oué, du nom du journaliste assassiné par des bandits à Abidjan dans la nuit du 14 au 15 novembre 2013. C’est Séréya Zagbahi qui a reçu le premier Prix. Le thème national de cette célébration était «Liberté de presse et développement: quels enjeux pour la Côte d’Ivoire en période pré-électorale».
Sanou A.
La ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, était au premier rang, samedi, lors de la procession organisée par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci). Casquette sur la tête, vêtue d’un t-shirt blanc de la cérémonie et d’une veste bleue portée sur un pantalon, elle a conduit la marche. En effet, pour marquer d’une pierre blanche la date du 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, une procession est partie du siège de Fraternité Matin à Adjamé pour s’achever à la Maison de la presse (Mpa) au Plateau. Sur les banderoles, on pouvait lire «Appliquons la convention effective pour garantir les meilleures conditions de travail» ; «La liberté des médias pour un avenir meilleur…» Etc. A la Mpa, le porte-parole adjoint du gouvernement a fait remarquer qu’«en Côte d’ivoire, la presse n’est pas bâillonnée, encore moins muselée». «Cela, nonobstant le militantisme politique avéré de certains journalistes qui confondent liberté de la presse et fantasme», a-t-elle regretté. Pour elle, ils «préfèrent la propagande à l’information!». Et de se conforter : «Il est aisé de constater que la Côte d’Ivoire, depuis l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara, n’a enregistré ni arrestation, ni emprisonnement, ni atteinte à l’intégrité physique, encore moins de morts de journalistes, dans l’exercice de leurs fonctions, du fait des pouvoirs publics». Avant de rappeler les efforts du gouvernement pour l’émergence d’une presse libre et indépendante. A savoir l’organisation des états généraux de la presse les 29 et 30 août 2012, le vote par l’Assemblée nationale en 2013 de la loi portant accès à l’information et aux documents d’intérêt public, l’appui financier et matériel du Fonds de soutien et de développement de la presse (Fsdp) aux entreprises de presse, associations et syndicats. La présidente intérimaire de l’Unjci, Habiba Dembélé, a condamné fermement toutes les formes de violence et atteintes des droits des journalistes. Elle a invité ses confrères à faire preuve de professionnalisme dans l’exercice de leur métier. Le président du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci), Guillaume Gbato, a souligné que tout journaliste a le droit de ne pas être «inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit », comme indiqué dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948. Ce fut l’occasion de remettre le prix de caricature organisé par l’Unesco, Désiré Oué, du nom du journaliste assassiné par des bandits à Abidjan dans la nuit du 14 au 15 novembre 2013. C’est Séréya Zagbahi qui a reçu le premier Prix. Le thème national de cette célébration était «Liberté de presse et développement: quels enjeux pour la Côte d’Ivoire en période pré-électorale».
Sanou A.