Le Conseil national de la presse (CNP), organe officiel de régulation du secteur de la presse écrite en Côte d’Ivoire a enjoint, mercredi, les patrons de presse à l’application « effective » de la convention collective, fixant la valeur du point à 1800.
Dans un communiqué transmis à APA, le CNP, relevant les « désaccords successifs et persistants » dans le cadre des négociations entre les éditeurs de presse et les syndicats des journalistes ivoiriens, relatives à l'application de la convention collective, a tranché la question, dans son rôle d'arbitre, conformément à la loi de décembre 2004 portant régime juridique de la presse.
Ainsi, le régulateur a décidé, de la fixation de la valeur du point à 1800 « appliquée aux coefficients affectés à chaque catégorie de fonction à compter du 31 juillet 2014 » ainsi que de « l'application intégrale de la convention collective annexe des journalistes professionnels et des professionnels de la communication à compter de janvier 2015 ».
Deux décisions qui font grincer des dents au sein du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) qui appelle à une assemblée générale de ses membres, ce mercredi, pour « analyser » la question en vue « d'avoir une position commune ».
Quant aux syndicats de la presse privée, ils se réjouissent de « cette grande victoire » après plusieurs années de lutte « acharnée » pour l'amélioration des « conditions de vie et de travail » des journalistes ivoiriens.
« Je pense que les décisions du CNP viennent couronner notre combat pour la défense des intérêts des journalistes. C'est une grande victoire pour nous » a salué Armand Bohui, 1er secrétaire général adjoint du Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d'Ivoire (SYNAPPCI).
« Depuis 2008, le GEPCI fait du dilatoire pour ne pas appliquer la convention collective. Les manœuvres du patronat de la presse ne pouvaient pas prospérer éternellement car nous avons la loi avec nous. Le CNP n'a fait qu'appliquer la loi. Il n'y a rien d'arbitraire même si l'application a trainé du côté du régulateur, nous nous en réjouissons » a-t-il ajouté dans un entretien avec APA.
Pour M. Bohui, l'intransigeance des syndicats a eu raison du GEPCI qui fixait « la valeur du point à 1600 applicable en janvier 2015 », et ce « après 6 puis 18 mois de délai qu'il a sollicité pour l'application en vain de la convention ».
«Nous ne pouvions pas accepter car cela fait six ans que le GEPCI joue au cache à cache et avec nous et avec le CNP. D'autant plus qu'une entreprise de presse comme La Refondation SA payait déjà à 1802 le point. Pourquoi les autres entreprises refusent-elles de s'aligner sur La Refondation ? Dans tous les cas, avec 1800 au lieu de 1900 le point que nous revendiquions au début des négociations, on ne peut qu'être heureux » a conclu le syndicaliste.
HS/ls/APA
Dans un communiqué transmis à APA, le CNP, relevant les « désaccords successifs et persistants » dans le cadre des négociations entre les éditeurs de presse et les syndicats des journalistes ivoiriens, relatives à l'application de la convention collective, a tranché la question, dans son rôle d'arbitre, conformément à la loi de décembre 2004 portant régime juridique de la presse.
Ainsi, le régulateur a décidé, de la fixation de la valeur du point à 1800 « appliquée aux coefficients affectés à chaque catégorie de fonction à compter du 31 juillet 2014 » ainsi que de « l'application intégrale de la convention collective annexe des journalistes professionnels et des professionnels de la communication à compter de janvier 2015 ».
Deux décisions qui font grincer des dents au sein du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI) qui appelle à une assemblée générale de ses membres, ce mercredi, pour « analyser » la question en vue « d'avoir une position commune ».
Quant aux syndicats de la presse privée, ils se réjouissent de « cette grande victoire » après plusieurs années de lutte « acharnée » pour l'amélioration des « conditions de vie et de travail » des journalistes ivoiriens.
« Je pense que les décisions du CNP viennent couronner notre combat pour la défense des intérêts des journalistes. C'est une grande victoire pour nous » a salué Armand Bohui, 1er secrétaire général adjoint du Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d'Ivoire (SYNAPPCI).
« Depuis 2008, le GEPCI fait du dilatoire pour ne pas appliquer la convention collective. Les manœuvres du patronat de la presse ne pouvaient pas prospérer éternellement car nous avons la loi avec nous. Le CNP n'a fait qu'appliquer la loi. Il n'y a rien d'arbitraire même si l'application a trainé du côté du régulateur, nous nous en réjouissons » a-t-il ajouté dans un entretien avec APA.
Pour M. Bohui, l'intransigeance des syndicats a eu raison du GEPCI qui fixait « la valeur du point à 1600 applicable en janvier 2015 », et ce « après 6 puis 18 mois de délai qu'il a sollicité pour l'application en vain de la convention ».
«Nous ne pouvions pas accepter car cela fait six ans que le GEPCI joue au cache à cache et avec nous et avec le CNP. D'autant plus qu'une entreprise de presse comme La Refondation SA payait déjà à 1802 le point. Pourquoi les autres entreprises refusent-elles de s'aligner sur La Refondation ? Dans tous les cas, avec 1800 au lieu de 1900 le point que nous revendiquions au début des négociations, on ne peut qu'être heureux » a conclu le syndicaliste.
HS/ls/APA