Le gouvernement ivoirien a proposé mercredi une nouvelle mouture du texte de loi sur la future commission électorale pour tenir compte des observations des partis de l’opposition, a-t-on appris de source officielle.
"Le gouvernement propose une nouvelle commission de 17 membres avec un représentant du chef de l’Etat, quatre de l’administration, quatre des partis au pouvoir, quatre de la société civile et quatre des partis de l’opposition", a déclaré le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, au sortir d’un conseil des ministres.
Il s’agit, selon Hamed Bakayoko, pour le gouvernement de " prendre en compte les observations" des partis de l’opposition.
Le 10 avril, le gouvernement avait adopté en conseil des ministres une réforme de la CEI qui passe de 31 à 13 membres dont trois représentants du parti au pouvoir, trois de l’opposition, trois de la société civile et un représentant respectif pour la présidence de la République, le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Economie et des finances et le Conseil supérieur de la magistrature.
L’opposition dont le Front populaire ivoirien (FPI, de l’ex président Laurent Gbagbo) avait dénoncé une "surreprésentation" du gouvernement avec "au total sept personnalités sur 13 pour le pouvoir" ce qui, selon elle, "annihile le caractère indépendant de l’institution".
Elle avait réclamé la mise en place d’un cadre "consensuel et inclusif" afin d’"asseoir une confiance" entre les différents partis en vue des élections à venir.
Des discussions ont été ouvertes entre le gouvernement et l’opposition et le débat sur le texte initialement prévu pour lundi a été reporté.
La nouvelle mouture du texte du gouvernement sera présentée le 19 mai devant l’Assemblée nationale.
Dans une déclaration publiée mardi, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, principal allié d’Alassane Ouattara) a proposé que l’examen du texte par les députés ait lieu "entre le 10 et le 30 juillet" pour "donner une chance au dialogue" et faire en sorte que la nouvelle commission électorale puisse "ôter le spectre de la contestation et de la violence qui entoure les élections" dans le pays.
Les élections prévues en 2015 en Côte d’Ivoire sont censées concrétiser le retour de la paix et la réconciliation dans le pays après les affrontements post-électoraux de 2010-2011 qui ont fait au moins 3.000 morts.
"Le gouvernement propose une nouvelle commission de 17 membres avec un représentant du chef de l’Etat, quatre de l’administration, quatre des partis au pouvoir, quatre de la société civile et quatre des partis de l’opposition", a déclaré le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko, au sortir d’un conseil des ministres.
Il s’agit, selon Hamed Bakayoko, pour le gouvernement de " prendre en compte les observations" des partis de l’opposition.
Le 10 avril, le gouvernement avait adopté en conseil des ministres une réforme de la CEI qui passe de 31 à 13 membres dont trois représentants du parti au pouvoir, trois de l’opposition, trois de la société civile et un représentant respectif pour la présidence de la République, le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Economie et des finances et le Conseil supérieur de la magistrature.
L’opposition dont le Front populaire ivoirien (FPI, de l’ex président Laurent Gbagbo) avait dénoncé une "surreprésentation" du gouvernement avec "au total sept personnalités sur 13 pour le pouvoir" ce qui, selon elle, "annihile le caractère indépendant de l’institution".
Elle avait réclamé la mise en place d’un cadre "consensuel et inclusif" afin d’"asseoir une confiance" entre les différents partis en vue des élections à venir.
Des discussions ont été ouvertes entre le gouvernement et l’opposition et le débat sur le texte initialement prévu pour lundi a été reporté.
La nouvelle mouture du texte du gouvernement sera présentée le 19 mai devant l’Assemblée nationale.
Dans une déclaration publiée mardi, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, principal allié d’Alassane Ouattara) a proposé que l’examen du texte par les députés ait lieu "entre le 10 et le 30 juillet" pour "donner une chance au dialogue" et faire en sorte que la nouvelle commission électorale puisse "ôter le spectre de la contestation et de la violence qui entoure les élections" dans le pays.
Les élections prévues en 2015 en Côte d’Ivoire sont censées concrétiser le retour de la paix et la réconciliation dans le pays après les affrontements post-électoraux de 2010-2011 qui ont fait au moins 3.000 morts.