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Société Publié le jeudi 15 mai 2014 | APA

Les éditeurs de presse de Côte d’Ivoire « désapprouvent » la décision du CNP

© APA Par Aristide
Nouvel an : La presse présente ses voeux au Président Alassane Ouattara
Mercredi 23 Janvier 2013. Abidjan. Salle des pas perdus du Palais présidentiel, Plateau. La presse nationale et internationale présente ses voeux du nouvel an au chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara. Photo: Amédée Assi s`exprimant au nom des éditeurs (GEPCI)
Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), réuni en conclave, mercredi, a désapprouvé la décision du Conseil national de la presse (CNP, organe officiel de régulation du secteur de la presse), fixant la valeur du point à 1800 dans le cadre de l’application de la convention collective annexe des journalistes professionnels et professionnels de la communication.

Les éditeurs de presse de Côte d’Ivoire, réunis, en assemblée générale extraordinaire pour analyser la question de l’application de la convention collective des journalistes professionnels et professionnels de la communication telle que décidée, la veille, par le CNP, ont « rejeté » les décisions du régulateur.

Mardi, le CNP a décidé, de la fixation de la valeur du point à 1800 « appliquée aux coefficients affectés à chaque catégorie de fonction à compter du 31 juillet 2014 » ainsi que de « l’application intégrale de la convention collective annexe des journalistes professionnels et des professionnels de la communication à compter de janvier 2015 », indiquait le communiqué de l’organe de régulation.

Selon une source participante au conclave du patronat de la presse qui a requis l’anonymat, « le CNP n’a pas su jouer son rôle de médiateur entre nous et les syndicats de la presse ».

« Le CNP, médiateur, à défaut de concilier les positions des deux parties en présence, aurait dû prendre des décisions médianes qui ne lèsent pas l’une ou l’autre des parties en présence » s’offusque la source.

« En 2012, nous éditeurs, les syndicats et le CNP avions convenu de fixer la valeur du point à 1400 pour une période de deux ans au terme de laquelle, après évaluation, nous décidions ensemble de la valeur du point à appliquer définitivement dans le cadre de la convention collective » explique la même source.

Grande fut la surprise des éditeurs, poursuit-elle, que le 7 mai alors que « la rencontre entre les éditeurs et les syndicats sous la médiation du CNP n’a pu aboutir à un rapprochement des positions, le CNP décide, de façon unilatérale, de fixer la valeur du point à 1800, pénalisant, ainsi les patrons de presse ».

Les éditeurs de presse, à en croire l’interlocuteur, « entendent user de toutes les voies » pour que « le CNP reconsidère cette décision » dans l’intérêt de « tous ».

A cet effet, le GEPCI dirigé par Amédé Assi, fera une déclaration officielle le lundi, suivie d’une conférence de presse pour « prendre l’opinion à témoin ». Car, après les derniers soubresauts dans la presse, « le milieu n’a pas besoin d’une autre crise » avertit-t-il.

HS/ls/APA
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