Le projet de loi modificatif de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), examiné en première lecture, a été adopté, mardi, par la Commission des affaires générales et institutionnelles (CAGI) de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko était, face aux députés de la CAGI, pour défendre, en première lecture, le texte du gouvernement portant composition, organisation et fonctionnement de la nouvelle CEI.
Présentant l’exposé des motifs, le Cdu gouvernement a expliqué que le projet de loi modificatif propose 17 membres dont 1 représentant du président de la République, 1 pour le président de l’Assemblée nationale, 1 pour le ministre chargé du territoire, 1 pour le ministre chargé de l’Economie et des finances, 1 magistrat désigné par le Conseil supérieur de la magistrature.
Sont également, membres de la nouvelle CEI, 4 représentants de la société civile, dont 2 issus des confessions religieuses, un issu des Organisations non gouvernementales non confessionnelles et 1 avocat désigné par le Barreau ainsi que 4 représentants du parti ou groupement politique au pouvoir et 4 représentants des partis ou groupements politiques de l’opposition.
Les groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) ont appelé les députés membres de la commission à soutenir d’emblée le texte quand les groupes parlementaires PDCI et Dialogue ont émis des réserves avant adoption.
Le dernier ayant par la suite, « levé » ses obstacles après les explications du ministre d’Etat Hamed Bakayoko.
Pour le groupe parlementaire PDCI, représenté par le député Jean Soro, « les représentants des institutions dans la Commission ne doivent pas avoir de voix délibératives » tout comme ils ne « doivent pas être candidats au poste » de président de la CEI.
Deux propositions qui ont suscité l’ire des députés Rassemblement des républicains (RDR) suspectant leurs alliés du RHDP de « trahison ».
« S’ils ne veulent pas voté le texte qu’ils l’expriment clairement au lieu de tergiverser » lâche un député républicain pendant la « suspension » demandée et obtenue par le PDCI.
A la reprise, après une seconde explication de ses réserves « tenant compte de nos frères de l’opposition », le PDCI a donné son soutien pour le vote du texte tel que « proposé » par le gouvernement.
Sur les 30 membres de la Commission des affaires générales et institutionnelles, 28 ont voté pour, contre une abstention et une voix a voté contre, en l’occurrence, le député PDCI Bertin Kouadio Konan dit KKB.
« La composition de la CEI telle que adoptée, ne garantit pas l’indépendance de l’institution» a dénoncé KKB pour expliquer son vote.
Les députés de la CAGI ont fait preuve de « maturité en ne regardant que l’intérêt de la nation par l’adoption de ce texte consensuel », s’est félicité le ministre Bakayoko.
HS/ls/APA
Le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko était, face aux députés de la CAGI, pour défendre, en première lecture, le texte du gouvernement portant composition, organisation et fonctionnement de la nouvelle CEI.
Présentant l’exposé des motifs, le Cdu gouvernement a expliqué que le projet de loi modificatif propose 17 membres dont 1 représentant du président de la République, 1 pour le président de l’Assemblée nationale, 1 pour le ministre chargé du territoire, 1 pour le ministre chargé de l’Economie et des finances, 1 magistrat désigné par le Conseil supérieur de la magistrature.
Sont également, membres de la nouvelle CEI, 4 représentants de la société civile, dont 2 issus des confessions religieuses, un issu des Organisations non gouvernementales non confessionnelles et 1 avocat désigné par le Barreau ainsi que 4 représentants du parti ou groupement politique au pouvoir et 4 représentants des partis ou groupements politiques de l’opposition.
Les groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) ont appelé les députés membres de la commission à soutenir d’emblée le texte quand les groupes parlementaires PDCI et Dialogue ont émis des réserves avant adoption.
Le dernier ayant par la suite, « levé » ses obstacles après les explications du ministre d’Etat Hamed Bakayoko.
Pour le groupe parlementaire PDCI, représenté par le député Jean Soro, « les représentants des institutions dans la Commission ne doivent pas avoir de voix délibératives » tout comme ils ne « doivent pas être candidats au poste » de président de la CEI.
Deux propositions qui ont suscité l’ire des députés Rassemblement des républicains (RDR) suspectant leurs alliés du RHDP de « trahison ».
« S’ils ne veulent pas voté le texte qu’ils l’expriment clairement au lieu de tergiverser » lâche un député républicain pendant la « suspension » demandée et obtenue par le PDCI.
A la reprise, après une seconde explication de ses réserves « tenant compte de nos frères de l’opposition », le PDCI a donné son soutien pour le vote du texte tel que « proposé » par le gouvernement.
Sur les 30 membres de la Commission des affaires générales et institutionnelles, 28 ont voté pour, contre une abstention et une voix a voté contre, en l’occurrence, le député PDCI Bertin Kouadio Konan dit KKB.
« La composition de la CEI telle que adoptée, ne garantit pas l’indépendance de l’institution» a dénoncé KKB pour expliquer son vote.
Les députés de la CAGI ont fait preuve de « maturité en ne regardant que l’intérêt de la nation par l’adoption de ce texte consensuel », s’est félicité le ministre Bakayoko.
HS/ls/APA