Une commission du Parlement ivoirien a adopté mardi la loi sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), chargée de la présidentielle de 2015, malgré le rejet du texte par l’opposition qui ne siège pas à l’Assemblée nationale.
Le projet de loi établissant la nouvelle CEI a été adoptée à la majorité par 29 députés sur les 30 membres de la Commission des affaires générales et institutionnelle de l’Assemblée nationale ivoirienne, en attendant le vote en plénière.
"C’est un texte consensuel. (...) Nous voulons une CEI qui redevienne
simplement un instrument technique de régulation des élections. Que la CEI ne soit plus l’enjeu des élections", a déclaré le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko à l’issue de l’adoption de la loi en commission.
Ce projet de loi est rejeté par l’opposition, non représentée à l’Assemblée pour n’avoir pas participé aux dernières législatives.
La CEI est, selon elle, insuffisamment "transparente", malgré les
aménagements apportés par le gouvernement à un premier projet, faisant passer le nombre de ses membres de 13 à 17.
"Nous avons fait des efforts pour proposer un arbitre qui est juste et qui
peut rassurer tout le monde", a observé M. Bakayoko, vantant la "neutralité" de cette institution, où tous les acteurs politiques et la société civile sont représentés.
La nouvelle CEI est composée de 17 membres : un représentant du président de la république, quatre de l’administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l’opposition. Elle sera présidée par le représentant du chef de l’Etat.
L’opposition critique la présence au sein de la CEI des institutions
rattachées au gouvernement et à la présidence, qui selon elle "ne se justifie pas".
La commission électorale est en charge de la présidentielle d’octobre 2015, pour laquelle le chef de L’Etat sortant Alassane Ouattara a confirmé sa participation.
La réussite de la prochaine élection présidentielle est impérative pour
tous les acteurs impliqués en Côte d’Ivoire, afin d’apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.
eak/jf/aub
Le projet de loi établissant la nouvelle CEI a été adoptée à la majorité par 29 députés sur les 30 membres de la Commission des affaires générales et institutionnelle de l’Assemblée nationale ivoirienne, en attendant le vote en plénière.
"C’est un texte consensuel. (...) Nous voulons une CEI qui redevienne
simplement un instrument technique de régulation des élections. Que la CEI ne soit plus l’enjeu des élections", a déclaré le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko à l’issue de l’adoption de la loi en commission.
Ce projet de loi est rejeté par l’opposition, non représentée à l’Assemblée pour n’avoir pas participé aux dernières législatives.
La CEI est, selon elle, insuffisamment "transparente", malgré les
aménagements apportés par le gouvernement à un premier projet, faisant passer le nombre de ses membres de 13 à 17.
"Nous avons fait des efforts pour proposer un arbitre qui est juste et qui
peut rassurer tout le monde", a observé M. Bakayoko, vantant la "neutralité" de cette institution, où tous les acteurs politiques et la société civile sont représentés.
La nouvelle CEI est composée de 17 membres : un représentant du président de la république, quatre de l’administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l’opposition. Elle sera présidée par le représentant du chef de l’Etat.
L’opposition critique la présence au sein de la CEI des institutions
rattachées au gouvernement et à la présidence, qui selon elle "ne se justifie pas".
La commission électorale est en charge de la présidentielle d’octobre 2015, pour laquelle le chef de L’Etat sortant Alassane Ouattara a confirmé sa participation.
La réussite de la prochaine élection présidentielle est impérative pour
tous les acteurs impliqués en Côte d’Ivoire, afin d’apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.
eak/jf/aub