La crise postélectorale de 2010-2011, pic du coup d’Etat manqué de 2002 qui s’est transformé en rébellion armée, n’a pas été vécu de près par beaucoup d’Ivoiriens. Car, la guerre née du conflit postélectoral s’est principalement concentrée à l’Ouest et au Sud de la Côte d’ivoire. Pour que plus jamais ça n’arrive, l’Union nationale des photojournalistes de Côte d’Ivoire (Unpjci) a entrepris une tournée à l’intérieur du pays, du 21 au 31 Mai, pour montrer l’horreur de la bêtise humaine. Après Duékoué, Divo et Bouaké, l’exposition photo sur la crise postélectorale a déposé ses valises à Korhogo, depuis le 30 Mai. Les visiteurs, un peu plus de 2 milles, ont vu l’atrocité de la guerre à travers une cinquantaine de photos de reporters photographes de la presse nationale. Celles-ci retracent les durs moments du second tour de la présidentielle jusqu’à la mauvaise gestion des résultats issus des urnes par des politiques, des membres de la société civile et la communauté internationale. Officiellement, cette guerre a fait 3 milles morts.
C’est ce comportement belliqueux, guerrier et antidémocratique qui ne revalorise pas l’espèce humaine que veut dénoncer l’Unpjci à travers son exposition.
Herman Bléoué
infos : Esther Lohoré
C’est ce comportement belliqueux, guerrier et antidémocratique qui ne revalorise pas l’espèce humaine que veut dénoncer l’Unpjci à travers son exposition.
Herman Bléoué
infos : Esther Lohoré