Abidjan- L’interdiction de la visite du Président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N’guessan à Odienné dans le Nord-Ouest ivoirien domine, la Une de la presse ivoirienne, parue, samedi, sur toute l’étendue du territoire national.
« Le gouvernement punit le FPI », titre le quotidien Soir Info en référence à l'interdiction de la visite du Président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N'guessan à Odienné où il devrait rencontrer l'ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo.
Ce journal relève par ailleurs, « la grande colère dans le camp de Laurent Gbagbo ». Empêché de voir Mme Gbagbo, écrit L'Inter, « Affi N'guessan crache ses vérités au pouvoir ». L'Intelligent d'Abidjan croit savoir ce qui a tout gâté entre le gouvernement et le FPI à propos de cette visite à Simone Ehivet Gbagbo.
« Simone Gbagbo, la grosse victime des durs du FPI », affiche en Une ce quotidien, quand L'Expression tente d'expliquer « pourquoi, Odienné a chassé Affi ». Ce journal brandit dans ses colonnes le document le document qui explique la colère des populations. « Nous allons mettre fin au règne de la terreur », affirme Pascal Affi N'guessan à la Une, de LG infos.
Le Maire de la commune d'Odienné, Nassénéba Touré-Diané, a pris, jeudi, un arrêté municipal interdisant l'arrivée de M. Affi et sa délégation dans cette commune. Cette décision a été motivée par «l'opposition d'un groupe de jeunes et de femmes, opposés à cette venue de l'ancien Premier ministre, pour rendre visite à Simone Gbagbo».
Le Ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko qui a eu, jeudi, M. Affi N'guessan au téléphone a «confirmé cette interdiction en soutenant que des groupes de jeunes d'Odienné avaient proféré des menaces et que les autorités ne pouvaient pas assurer la sécurité du FPI».
En tournée dans la région du Bafing (Touba), depuis lundi, Pascal Affi N'Guessan avait prévu de rendre une visite à Simone Gbagbo, en résidence surveillée à Odienné depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre Simone Ehivet Gbagbo pour crime contre l'humanité lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait plus de 3000 morts.
Elle est aussi épinglée par la justice ivoirienne pour génocide. Pour l'instant, le gouvernement ivoirien continue sa réflexion au sujet de sa remise ou non à la CPI.
Cette tournée de M. Affi N'guessan qui prend fin, samedi, par un meeting à Touba, est placée sous le «signe de la compassion aux militants du parti et de la remobilisation».
Cette interdiction intervient au moment où le gouvernement vient de procéder à la mise en liberté provisoire de 50 pro-Gbagbo et dégelé à ce jour 93 comptes bancaires.
Des résidences appartenant à certains cadres du FPI et occupées «illégalement» après cette crise postélectorale ont été restituées à leurs propriétaires en début de cette semaine au cours d'une cérémonie officielle dans la capitale économique ivoirienne.
Le Nouveau Réveil consacre de son côté sa Une, à la crise qui « s'accentue au FPI ». Après Sangaré, écrit le confrère « Odette Lorougnon, Akoun, Ettien Amoakon, Koné Aboubacar, Koua Justin, disent non et non à Affi N'guessan ». Pour le Secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, « ceux qui veulent voir la page Gbagbo tournée se trompent », ajoute le Nouveau Réveil.
Le quotidien Le Patriote revient sur le bilan de la saison des pluies depuis 2009. « Saison des pluies : 54 morts de 2009 à 2014 », écrit ce journal qui présentant les images des trous de la mort dans les quartiers précaires de la capitale économique ivoirienne, pense qu'il faut « agir vite ».
LS/APA
« Le gouvernement punit le FPI », titre le quotidien Soir Info en référence à l'interdiction de la visite du Président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N'guessan à Odienné où il devrait rencontrer l'ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo.
Ce journal relève par ailleurs, « la grande colère dans le camp de Laurent Gbagbo ». Empêché de voir Mme Gbagbo, écrit L'Inter, « Affi N'guessan crache ses vérités au pouvoir ». L'Intelligent d'Abidjan croit savoir ce qui a tout gâté entre le gouvernement et le FPI à propos de cette visite à Simone Ehivet Gbagbo.
« Simone Gbagbo, la grosse victime des durs du FPI », affiche en Une ce quotidien, quand L'Expression tente d'expliquer « pourquoi, Odienné a chassé Affi ». Ce journal brandit dans ses colonnes le document le document qui explique la colère des populations. « Nous allons mettre fin au règne de la terreur », affirme Pascal Affi N'guessan à la Une, de LG infos.
Le Maire de la commune d'Odienné, Nassénéba Touré-Diané, a pris, jeudi, un arrêté municipal interdisant l'arrivée de M. Affi et sa délégation dans cette commune. Cette décision a été motivée par «l'opposition d'un groupe de jeunes et de femmes, opposés à cette venue de l'ancien Premier ministre, pour rendre visite à Simone Gbagbo».
Le Ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko qui a eu, jeudi, M. Affi N'guessan au téléphone a «confirmé cette interdiction en soutenant que des groupes de jeunes d'Odienné avaient proféré des menaces et que les autorités ne pouvaient pas assurer la sécurité du FPI».
En tournée dans la région du Bafing (Touba), depuis lundi, Pascal Affi N'Guessan avait prévu de rendre une visite à Simone Gbagbo, en résidence surveillée à Odienné depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre Simone Ehivet Gbagbo pour crime contre l'humanité lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait plus de 3000 morts.
Elle est aussi épinglée par la justice ivoirienne pour génocide. Pour l'instant, le gouvernement ivoirien continue sa réflexion au sujet de sa remise ou non à la CPI.
Cette tournée de M. Affi N'guessan qui prend fin, samedi, par un meeting à Touba, est placée sous le «signe de la compassion aux militants du parti et de la remobilisation».
Cette interdiction intervient au moment où le gouvernement vient de procéder à la mise en liberté provisoire de 50 pro-Gbagbo et dégelé à ce jour 93 comptes bancaires.
Des résidences appartenant à certains cadres du FPI et occupées «illégalement» après cette crise postélectorale ont été restituées à leurs propriétaires en début de cette semaine au cours d'une cérémonie officielle dans la capitale économique ivoirienne.
Le Nouveau Réveil consacre de son côté sa Une, à la crise qui « s'accentue au FPI ». Après Sangaré, écrit le confrère « Odette Lorougnon, Akoun, Ettien Amoakon, Koné Aboubacar, Koua Justin, disent non et non à Affi N'guessan ». Pour le Secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, « ceux qui veulent voir la page Gbagbo tournée se trompent », ajoute le Nouveau Réveil.
Le quotidien Le Patriote revient sur le bilan de la saison des pluies depuis 2009. « Saison des pluies : 54 morts de 2009 à 2014 », écrit ce journal qui présentant les images des trous de la mort dans les quartiers précaires de la capitale économique ivoirienne, pense qu'il faut « agir vite ».
LS/APA