La famille Nord-Sud Communication est en deuil. Omar Ben Koné alias Bahi K., journaliste à Nord-Sud Quotidien a rangé définitivement sa plume hier.
C’est fini. Omar Ben Koné alias Bahi K., journaliste à Nord-Sud Quotidien a rangé sa plume. Il est décédé hier à 7 heures 45 minutes sur son lit d’hôpital à Abobo. Le spécialiste maison des questions de sécurité et de défense a ainsi répondu à l’appel de son créateur après quelques mois de convalescence. La triste nouvelle a été annoncée par Karim Wally, Directeur des rédactions de votre quotidien. Malgré la douleur, il a demandé à l’ensemble du personnel «d’adopter une attitude digne». Selon lui, la disparition de Bahi K. est une perte immense. «C’est une volonté de Dieu. Koné Ben (Bahi K., Ndlr) a été très malade. Dieu merci, il était convalescent. C’est quelqu’un qui aime son travail. Il a insisté pour venir travailler. Il faut respecter sa mémoire et adopter une attitude digne», a-t-il insisté, la voix étreinte par la douleur. «Soyons forts et dignes», a renchéri le Rédacteur en chef. Cissé Sindou a expliqué les circonstances du décès de notre collègue. «Il était présent au travail jusqu’à l’après-midi. Il s’était plaint de douleur au bras. Il est rentré à la maison. Sur place, la douleur est montée au niveau de sa tête. Il a pris ses médicaments après conseil de son médecin traitant. C’était une crise d’hypertension. On l’a évacué vers la clinique centrale d’Abobo pour stabiliser sa tension artérielle. Il a passé la nuit à l’hôpital. Hier, matin c’est au moment de l’envoyer au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon que l’impossible s’est produit», a-t-il relaté. Titulaire d’une maîtrise en droit obtenue en 1994 à l’université Félix Houphouet-Boigny de Cocody, Omar Ben Koné, débute sa carrière de journaliste en 1995. Il est rédacteur au service Sport du ‘’Républicain ivoirien’’. Deux ans après, il entre au quotidien ’’Libéral’’ où il fait les beaux jours du service sport. Début mai 2005, il a déposé sa valise à Nord-Sud Quotidien. Il a animé le service "Police et Justice" en se spécialisant dans les questions de sécurité et de défense. Bahi K. a aimé son métier de journaliste jusqu’à sa mort. Il a consacré 19 ans de sa vie pour révéler au monde ce que l’on cache. Il laisse derrière lui une veuve et deux enfants.
Ouattara Moussa
C’est fini. Omar Ben Koné alias Bahi K., journaliste à Nord-Sud Quotidien a rangé sa plume. Il est décédé hier à 7 heures 45 minutes sur son lit d’hôpital à Abobo. Le spécialiste maison des questions de sécurité et de défense a ainsi répondu à l’appel de son créateur après quelques mois de convalescence. La triste nouvelle a été annoncée par Karim Wally, Directeur des rédactions de votre quotidien. Malgré la douleur, il a demandé à l’ensemble du personnel «d’adopter une attitude digne». Selon lui, la disparition de Bahi K. est une perte immense. «C’est une volonté de Dieu. Koné Ben (Bahi K., Ndlr) a été très malade. Dieu merci, il était convalescent. C’est quelqu’un qui aime son travail. Il a insisté pour venir travailler. Il faut respecter sa mémoire et adopter une attitude digne», a-t-il insisté, la voix étreinte par la douleur. «Soyons forts et dignes», a renchéri le Rédacteur en chef. Cissé Sindou a expliqué les circonstances du décès de notre collègue. «Il était présent au travail jusqu’à l’après-midi. Il s’était plaint de douleur au bras. Il est rentré à la maison. Sur place, la douleur est montée au niveau de sa tête. Il a pris ses médicaments après conseil de son médecin traitant. C’était une crise d’hypertension. On l’a évacué vers la clinique centrale d’Abobo pour stabiliser sa tension artérielle. Il a passé la nuit à l’hôpital. Hier, matin c’est au moment de l’envoyer au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon que l’impossible s’est produit», a-t-il relaté. Titulaire d’une maîtrise en droit obtenue en 1994 à l’université Félix Houphouet-Boigny de Cocody, Omar Ben Koné, débute sa carrière de journaliste en 1995. Il est rédacteur au service Sport du ‘’Républicain ivoirien’’. Deux ans après, il entre au quotidien ’’Libéral’’ où il fait les beaux jours du service sport. Début mai 2005, il a déposé sa valise à Nord-Sud Quotidien. Il a animé le service "Police et Justice" en se spécialisant dans les questions de sécurité et de défense. Bahi K. a aimé son métier de journaliste jusqu’à sa mort. Il a consacré 19 ans de sa vie pour révéler au monde ce que l’on cache. Il laisse derrière lui une veuve et deux enfants.
Ouattara Moussa