Se faire une idée claire des conditions de travail et de fonctionnement des médias ivoiriens. C’est l’un des objectifs des visites qu’effectue, ces temps-ci, la ministre de la Communication, Maître Affoussiata Bamba Lamine, dans les entreprises de presse. Hier, cette randonnée l’a conduite dans les locaux de Mayama édition et production, la société éditrice du quotidien Le Patriote à Marcory Zone 4.
Pour la ministre de tutelle qu’elle est, Me Affoussy Bamba a bien voulu tracer d’entrée le cadre régalien dans lequel s’inscrit cette rencontre. «C’est une visite familiale, de courtoisie, mais en même temps une visite de travail de la tutelle. Il est bon pour moi de discuter avec vous afin de montrer que nous sommes à vos côtés et que nous travaillons aussi pour le bien-être des journalistes en général et de tous ceux qui travaillent à l’avancée de la communication dans ce pays.» Dans la foulée, la ministre de tutelle, qui a dit cerner le professionnalisme et le don de soi du Patriote dans le combat pour la démocratie, s’est voulue claire: « S’il s’agissait d’un homme, on aurait parlé de parcours. Mais, l’historique de votre journal a permis de voir les difficultés que vous avez traversées; l’abnégation qui a été la vôtre, à un moment donné, même si le candidat pour lequel vous avez pris vos plumes est président de la République aujourd’hui, le combat continue», a-t-elle rappelé.
Le monde de la presse est, ces derniers temps, sous les feux de la rampe avec plusieurs dossiers au nombre desquels l’application de la convention collective; l’aide de l’Etat aux entreprises de presse; l’indemnisation de celles d’entre elles qui ont été sinistrées à l’occasion de la crise ivoirienne, etc. En sa qualité de première responsable de la communication, la porte-parole adjointe du gouvernement a voulu rasséréner tout un chacun. « Dans l’application des 1900 points que nous souhaitons, je me souviens que le Gepci avait pris l’engagement de l’appliquer en 2012, mais cela n’a pas été le cas parce qu’il y a eu des difficultés. Mon cabinet s’est saisi de la question. Il faut arriver à une voie médiane et c’est cette voie que nous sommes en train de dessiner.»
Au sujet de l’aide de l’Etat, aux entreprises de presse, la ministre a expliqué qu’il est normal qu’elles bénéficient de la manne publicitaire et que le gouvernement fera en sorte qu’elle soit profitable à tous les quotidiens. Mais, s’agissant de l’indemnisation des journaux, selon elle, «le dossier au niveau du gouvernement n’a pas bougé.» Elle n’a pas manqué d’appeler à la mutualisation des moyens des journaux par affinités éditoriales. En sus, elle a encouragé les journalistes à plus d’engagements pour une presse émergente. Bien avant la ministre, c’est le gérant, par ailleurs, Directeur de publication, Coulibaly Sounkalo dit Charles Sanga, qui a planté le décor de l’accueil chaleureux à elle réservé par les travailleurs du Patriote. A sa suite, le Rédacteur en chef, Koré Emmanuel, dans un discours qui s’est voulu à propos, a décrit avec pathétisme, mais dignité, l’état « grabataire » dans lequel se trouve aujourd’hui le Patriote.
En cette période de jeûne musulman, la ministre a offert du sucre et du lait aux travailleurs. La signature du livre d’Or de l’entreprise et la photo de famille avec l’ensemble des travailleurs a été le clou de la cérémonie.
JAD
Pour la ministre de tutelle qu’elle est, Me Affoussy Bamba a bien voulu tracer d’entrée le cadre régalien dans lequel s’inscrit cette rencontre. «C’est une visite familiale, de courtoisie, mais en même temps une visite de travail de la tutelle. Il est bon pour moi de discuter avec vous afin de montrer que nous sommes à vos côtés et que nous travaillons aussi pour le bien-être des journalistes en général et de tous ceux qui travaillent à l’avancée de la communication dans ce pays.» Dans la foulée, la ministre de tutelle, qui a dit cerner le professionnalisme et le don de soi du Patriote dans le combat pour la démocratie, s’est voulue claire: « S’il s’agissait d’un homme, on aurait parlé de parcours. Mais, l’historique de votre journal a permis de voir les difficultés que vous avez traversées; l’abnégation qui a été la vôtre, à un moment donné, même si le candidat pour lequel vous avez pris vos plumes est président de la République aujourd’hui, le combat continue», a-t-elle rappelé.
Le monde de la presse est, ces derniers temps, sous les feux de la rampe avec plusieurs dossiers au nombre desquels l’application de la convention collective; l’aide de l’Etat aux entreprises de presse; l’indemnisation de celles d’entre elles qui ont été sinistrées à l’occasion de la crise ivoirienne, etc. En sa qualité de première responsable de la communication, la porte-parole adjointe du gouvernement a voulu rasséréner tout un chacun. « Dans l’application des 1900 points que nous souhaitons, je me souviens que le Gepci avait pris l’engagement de l’appliquer en 2012, mais cela n’a pas été le cas parce qu’il y a eu des difficultés. Mon cabinet s’est saisi de la question. Il faut arriver à une voie médiane et c’est cette voie que nous sommes en train de dessiner.»
Au sujet de l’aide de l’Etat, aux entreprises de presse, la ministre a expliqué qu’il est normal qu’elles bénéficient de la manne publicitaire et que le gouvernement fera en sorte qu’elle soit profitable à tous les quotidiens. Mais, s’agissant de l’indemnisation des journaux, selon elle, «le dossier au niveau du gouvernement n’a pas bougé.» Elle n’a pas manqué d’appeler à la mutualisation des moyens des journaux par affinités éditoriales. En sus, elle a encouragé les journalistes à plus d’engagements pour une presse émergente. Bien avant la ministre, c’est le gérant, par ailleurs, Directeur de publication, Coulibaly Sounkalo dit Charles Sanga, qui a planté le décor de l’accueil chaleureux à elle réservé par les travailleurs du Patriote. A sa suite, le Rédacteur en chef, Koré Emmanuel, dans un discours qui s’est voulu à propos, a décrit avec pathétisme, mais dignité, l’état « grabataire » dans lequel se trouve aujourd’hui le Patriote.
En cette période de jeûne musulman, la ministre a offert du sucre et du lait aux travailleurs. La signature du livre d’Or de l’entreprise et la photo de famille avec l’ensemble des travailleurs a été le clou de la cérémonie.
JAD