Le secrétaire général de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Félix Diby Bony, a rendu sa démission lundi pour "raisons de convenances personnelles".
"Je viens, par la présente, te signifier ma démission du poste de secrétaire général de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et mon départ du Conseil exécutif, à compter de ce lundi 21 juillet 2014, pour des raisons de convenances personnelles", déclare Félix Bony dans une lettre à la présidente par intérim de l’UNJCI, Habiba Dembélé Sahouet.
Il motive, dans son courrier à la présidente intérimaire, sa décision par le dévoiement de "l’idéal de changement". "Une volonté de changement que nous avions promis à nos mandants, eu égard à l’opacité avec laquelle notre maison commune était gérée", ajoute-t-il.
Il dénonce également "une crise sans précédent" ponctué par "par des guerres de clans, qui ont achevé de saper sa cohésion" au détriment d’un "groupe tiraillé par les divisions internes et des suspicions tant légitimes qu’illégitimes, sans compter les mains occultes, qui de l’extérieur, manœuvrent à des desseins inavoués".
Pour toutes ces raisons, le SG dit avoir décidé de prendre ses "responsabilités" en s’écartant du Conseil exécutif pour ne pas "être complice et comptable d’actes que je n’aurais pas posés ou cautionnés, encore mois du déclin de l’UNJCI" dans un contexte de "tiraillements où scandale et corruption bon ménage".
Toutefois, il dit espérer que "la sagesse habitera les uns et les autres afin que l’essentiel soit préservé, et qu’un jour l’UNJCI puisse rebondir dans un contexte nouveau pour le bien de toute la grande famille de la presse et des médias ivoiriens".
Le Conseil national de la presse (CNP) a suspendu le 20 janvier le gérant du journal "l’Intelligent d’Abidjan", Alafé Wakily et le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Moussa Traoré, pour six mois avec retrait de la Carte d’identité de journaliste professionnel en "conséquence de violations intolérables par des journalistes et organes de presse, des textes législatifs et réglementaires régissant la profession ainsi que du Code de déontologie" dans une affaire de "tentative de corruption" exercée sur Assalé Tiémoko, gérant de l’hebdomadaire "L’Eléphant déchainé’’.
Depuis lors Habiba Dembélé assure l’intérim de cette faitière des journalistes ivoiriens.
Les deux responsables des principaux syndicats de la presse privée, Guillaume Gbato et Francellin Glodé, ont apporté récemment leur soutien à un retour de Moussa Traoré qui s’était mis en congé de la présidence du conseil exécutif de l’UNJCI.
aaa/cmas
"Je viens, par la présente, te signifier ma démission du poste de secrétaire général de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et mon départ du Conseil exécutif, à compter de ce lundi 21 juillet 2014, pour des raisons de convenances personnelles", déclare Félix Bony dans une lettre à la présidente par intérim de l’UNJCI, Habiba Dembélé Sahouet.
Il motive, dans son courrier à la présidente intérimaire, sa décision par le dévoiement de "l’idéal de changement". "Une volonté de changement que nous avions promis à nos mandants, eu égard à l’opacité avec laquelle notre maison commune était gérée", ajoute-t-il.
Il dénonce également "une crise sans précédent" ponctué par "par des guerres de clans, qui ont achevé de saper sa cohésion" au détriment d’un "groupe tiraillé par les divisions internes et des suspicions tant légitimes qu’illégitimes, sans compter les mains occultes, qui de l’extérieur, manœuvrent à des desseins inavoués".
Pour toutes ces raisons, le SG dit avoir décidé de prendre ses "responsabilités" en s’écartant du Conseil exécutif pour ne pas "être complice et comptable d’actes que je n’aurais pas posés ou cautionnés, encore mois du déclin de l’UNJCI" dans un contexte de "tiraillements où scandale et corruption bon ménage".
Toutefois, il dit espérer que "la sagesse habitera les uns et les autres afin que l’essentiel soit préservé, et qu’un jour l’UNJCI puisse rebondir dans un contexte nouveau pour le bien de toute la grande famille de la presse et des médias ivoiriens".
Le Conseil national de la presse (CNP) a suspendu le 20 janvier le gérant du journal "l’Intelligent d’Abidjan", Alafé Wakily et le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Moussa Traoré, pour six mois avec retrait de la Carte d’identité de journaliste professionnel en "conséquence de violations intolérables par des journalistes et organes de presse, des textes législatifs et réglementaires régissant la profession ainsi que du Code de déontologie" dans une affaire de "tentative de corruption" exercée sur Assalé Tiémoko, gérant de l’hebdomadaire "L’Eléphant déchainé’’.
Depuis lors Habiba Dembélé assure l’intérim de cette faitière des journalistes ivoiriens.
Les deux responsables des principaux syndicats de la presse privée, Guillaume Gbato et Francellin Glodé, ont apporté récemment leur soutien à un retour de Moussa Traoré qui s’était mis en congé de la présidence du conseil exécutif de l’UNJCI.
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