Abidjan– Le directeur de cabinet du ministère de la Communication, le préfet Doumbia Mori, a procédé, jeudi, à l'investiture du tout premier médiateur de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), Koné Ibrahim, en lui assignant la mission de relever les défis liés à la future concurrence après la libéralisation en étant "à la fois l’interface, le conciliateur et le juge" pour installer un climat de confiance entre la RTI et les Ivoiriens.
"Je vous invite à être à la fois l’interface, le conciliateur et le juge entre le public, les animateurs et la direction de la RTI pour instaurer un climat de confiance", a déclaré M. Doumbia qui souligne l’excellence de l’initiative qui a conduit à son choix sur la base de son expérience, de sa probité et de sa sagesse.
"Le recours au médiateur est très important parce que les enjeux de votre tâche ont trait à un public exigeant", lui a rappelé Doumbia Mori en présence de l’ancien ministre de la Communication, Auguste Sévérin Miremont, des responsables d’instances de régularisation et d’entreprises de presse de service public.
Koné Ibrahim est effectivement "talentueux, expérimenté et rigoureux pour réussir sa mission de rénovation de la RTI", a témoigné le président du conseil d’administration, Brou Aka Pascal, tandis que le directeur général, Ahmadou Bakayoko, a insisté sur sa position de "point clé du dialogue pour arbitrer et fluidifier les relations avec le public".
Dans une situation de reconfiguration du paysage avec l’accroissement de l’offre audiovisuelle induite par la prochaine ouverture du paysage télévisuel, "la RTI doit instaurer une nouvelle relation avec son public pour qu’il comprenne les choix qu’elle opère", a indiqué M. Bakayoko.
A la retraite mais enseignant vacataire de journalisme radio à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC), Koné Ibrahim a dirigé par le passé la radio nationale, coordonné la rédaction des textes portant régime juridique de la presse et de la communication audiovisuelle. Il a aussi été, entre autres, secrétaire général de la Commission nationale de la communication audiovisuelle (CNCA) et inspecteur général de l’information.
A la tête d’une équipe restreinte de quatre personnes de deux hommes et deux femmes : Brou Marie-Josiane (assistante), Zoumanan Nouaman (rédacteur en chef) et Flora Ballaud Guèye (chargée de mission), le médiateur sera pendant deux ans (renouvelables), l’interface entre les six chaînes du groupe RTI et ses auditeurs et spectateurs.
A ce titre, il recueillera quotidiennement les observations, les critiques, les analyses et autres témoignages sur les émissions et le site internet en vue d’apporter les réponses idoines aux attentes du public à travers des réponses personnalisées ou des rapports synthétisant les observations pertinentes permettant de créer le climat de confiance recherché.
L’investiture de Koné Ibrahim a lieu au moment où, après la célébration du cinquantenaire, en décembre 2013, la RTI s’est dotée de matériels et instruments de pointe, vient d’améliorer sa diffusion satellitaire et d’achever la rédaction de nouvelles grilles de programmes dynamiques et interactives.
Elle est le symbole de la consolidation des acquis de sa modernisation pour relever les défis liés au basculement de l’analogique à la télévision numérique terrestre, de la libéralisation du paysage télévisuel et de la concurrence subséquente, rappelle-t-on.
"Je me considère comme un expert indépendant qui n’agit sous la houlette d’aucune tutelle et qui jouit d’un statut véritablement indépendant de toute hiérarchie", a-t-il clarifié à l’intention de ceux qui "continuent de douter" de sa bonne foi.
"Je vous invite à être à la fois l’interface, le conciliateur et le juge entre le public, les animateurs et la direction de la RTI pour instaurer un climat de confiance", a déclaré M. Doumbia qui souligne l’excellence de l’initiative qui a conduit à son choix sur la base de son expérience, de sa probité et de sa sagesse.
"Le recours au médiateur est très important parce que les enjeux de votre tâche ont trait à un public exigeant", lui a rappelé Doumbia Mori en présence de l’ancien ministre de la Communication, Auguste Sévérin Miremont, des responsables d’instances de régularisation et d’entreprises de presse de service public.
Koné Ibrahim est effectivement "talentueux, expérimenté et rigoureux pour réussir sa mission de rénovation de la RTI", a témoigné le président du conseil d’administration, Brou Aka Pascal, tandis que le directeur général, Ahmadou Bakayoko, a insisté sur sa position de "point clé du dialogue pour arbitrer et fluidifier les relations avec le public".
Dans une situation de reconfiguration du paysage avec l’accroissement de l’offre audiovisuelle induite par la prochaine ouverture du paysage télévisuel, "la RTI doit instaurer une nouvelle relation avec son public pour qu’il comprenne les choix qu’elle opère", a indiqué M. Bakayoko.
A la retraite mais enseignant vacataire de journalisme radio à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC), Koné Ibrahim a dirigé par le passé la radio nationale, coordonné la rédaction des textes portant régime juridique de la presse et de la communication audiovisuelle. Il a aussi été, entre autres, secrétaire général de la Commission nationale de la communication audiovisuelle (CNCA) et inspecteur général de l’information.
A la tête d’une équipe restreinte de quatre personnes de deux hommes et deux femmes : Brou Marie-Josiane (assistante), Zoumanan Nouaman (rédacteur en chef) et Flora Ballaud Guèye (chargée de mission), le médiateur sera pendant deux ans (renouvelables), l’interface entre les six chaînes du groupe RTI et ses auditeurs et spectateurs.
A ce titre, il recueillera quotidiennement les observations, les critiques, les analyses et autres témoignages sur les émissions et le site internet en vue d’apporter les réponses idoines aux attentes du public à travers des réponses personnalisées ou des rapports synthétisant les observations pertinentes permettant de créer le climat de confiance recherché.
L’investiture de Koné Ibrahim a lieu au moment où, après la célébration du cinquantenaire, en décembre 2013, la RTI s’est dotée de matériels et instruments de pointe, vient d’améliorer sa diffusion satellitaire et d’achever la rédaction de nouvelles grilles de programmes dynamiques et interactives.
Elle est le symbole de la consolidation des acquis de sa modernisation pour relever les défis liés au basculement de l’analogique à la télévision numérique terrestre, de la libéralisation du paysage télévisuel et de la concurrence subséquente, rappelle-t-on.
"Je me considère comme un expert indépendant qui n’agit sous la houlette d’aucune tutelle et qui jouit d’un statut véritablement indépendant de toute hiérarchie", a-t-il clarifié à l’intention de ceux qui "continuent de douter" de sa bonne foi.