Mis en congé de la présidence du bureau exécutif de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) le 21 janvier dernier à sa propre demande, suite à une décision du CNP lui retirant la carte de journaliste professionnel pour une période de six mois, Traoré Moussa dit MT, a annoncé son retour, hier, au cours d’un point de presse, à la Maison de la presse d’Abidjan (Mpa), au Plateau.
«Depuis le 21 juillet 2014, le CNP, tirant les conséquences de la fin de ma sanction, m’a restitué la carte de journaliste professionnel. Depuis cette date, je jouis de toutes les prérogatives en tant que journaliste professionnel. A ce titre, j’ai repris le titre de directeur de la rédaction du quotidien L’Expression», a déclaré Traoré Moussa.
Dans la foulée le journaliste a affirmé qu’avant même l’expiration de sa sanction, il a écrit au président du conseil d’administration de l’Unjci pour lui demander de prendre des dispositions afin de procéder à la passation des charges entre la présidente intérimaire et lui, au moment venu. «Faute de réponse, j’ai adressé le 23 juillet, un nouveau courrier au conseil d’administration aux mêmes fins. Ce second courrier est resté aussi sans suite. Parallèlement à cette démarche, j’ai eu des échanges avec le bureau exécutif de l’Unjci, principalement avec la présidente intérimaire pour créer des conditions d’un retour apaisé conformément à nos statuts et règlements intérieurs. Là aussi, malheureusement, je me suis heurté à un mur d’incompréhension», a confié Traoré Moussa. Face à cette situation, MT a décidé : «A partir d’aujourd’hui, je reprends mes fonctions de président de l’Unjci de pleins droits ».
Ainsi, Traoré Moussa convoque d’urgence un conseil exécutif en vue de préparer un congrès extraordinaire dans les meilleurs délais parce que a-t-il dit, l’Unjci a besoin de rassemblement et de cohésion autour de ses textes. «C’est la mission que je m’assigne. Que tous les journalistes nous fassent confiance. Nous sortirons de la crise par un congrès», a-t-il lancé.
«Il a fait du banditisme. Nous n’allons pas le suivre. Il n’a pas été blanchi. Après 2 recours au CNP rejetés, il aurait dû saisir la chambre administrative de la cour suprême», a protesté Yacouba Gbané, membre du conseil exécutif, interrogé hier, par téléphone.
Traoré Moussa avait été cité dans une affaire de tentative de corruption par Assalé Tiémoko, patron de l’hebdomadaire L’Eléphant déchaîné, au profit du ministre délégué à l’Economie et aux Finances, Kaba Nialé.
Ephrem Touboui
«Depuis le 21 juillet 2014, le CNP, tirant les conséquences de la fin de ma sanction, m’a restitué la carte de journaliste professionnel. Depuis cette date, je jouis de toutes les prérogatives en tant que journaliste professionnel. A ce titre, j’ai repris le titre de directeur de la rédaction du quotidien L’Expression», a déclaré Traoré Moussa.
Dans la foulée le journaliste a affirmé qu’avant même l’expiration de sa sanction, il a écrit au président du conseil d’administration de l’Unjci pour lui demander de prendre des dispositions afin de procéder à la passation des charges entre la présidente intérimaire et lui, au moment venu. «Faute de réponse, j’ai adressé le 23 juillet, un nouveau courrier au conseil d’administration aux mêmes fins. Ce second courrier est resté aussi sans suite. Parallèlement à cette démarche, j’ai eu des échanges avec le bureau exécutif de l’Unjci, principalement avec la présidente intérimaire pour créer des conditions d’un retour apaisé conformément à nos statuts et règlements intérieurs. Là aussi, malheureusement, je me suis heurté à un mur d’incompréhension», a confié Traoré Moussa. Face à cette situation, MT a décidé : «A partir d’aujourd’hui, je reprends mes fonctions de président de l’Unjci de pleins droits ».
Ainsi, Traoré Moussa convoque d’urgence un conseil exécutif en vue de préparer un congrès extraordinaire dans les meilleurs délais parce que a-t-il dit, l’Unjci a besoin de rassemblement et de cohésion autour de ses textes. «C’est la mission que je m’assigne. Que tous les journalistes nous fassent confiance. Nous sortirons de la crise par un congrès», a-t-il lancé.
«Il a fait du banditisme. Nous n’allons pas le suivre. Il n’a pas été blanchi. Après 2 recours au CNP rejetés, il aurait dû saisir la chambre administrative de la cour suprême», a protesté Yacouba Gbané, membre du conseil exécutif, interrogé hier, par téléphone.
Traoré Moussa avait été cité dans une affaire de tentative de corruption par Assalé Tiémoko, patron de l’hebdomadaire L’Eléphant déchaîné, au profit du ministre délégué à l’Economie et aux Finances, Kaba Nialé.
Ephrem Touboui