Abidjan - La presse ivoirienne de ce jeudi propose à ses lecteurs la grande offensive de la communauté internationale contre le virus Ebola et le lancement de la phase d’audition des victimes des différentes crises survenues en Côte d’Ivoire depuis le putsch de 1999.
La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a lancé, mercredi, au Golf hôtel de Cocody, la phase publique d’audition de ces victimes. Sur ce sujet, Fraternité Matin, le quotidien pro-gouvernemental, affiche dans ses colonnes : « CDVR, Victimes et victimaires seront face à face, le 1er septembre ».
Le journal indique que les auteurs de graves violations des droits de l’Homme depuis les crises successives de 1999 à 2011, seront confrontés à leurs victimes dans un exercice de cohésion sociale. Il ajoute que ces auditions seront radiotélévisées.
Le Nouveau Réveil, proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), s’interroge en page intérieure « Banny peut-il maîtriser les étincelles ? ». Selon ce confrère, le fait que ces auditions mettent les bourreaux en face des victimes pourrait « provoquer des étincelles si certaines précautions ne sont pas prises ». Et de rappeler que « le danger de cette opération réside dans le fait que le risque de dérapage reste élevé ».
Le Patriote qui a des accointances avec le parti au pouvoir (le RDR) rapporte des paroles fortes du président de la CDVR lors de cette cérémonie : « Banny assène ses vérités : ‘’Des vampires se sont désaltérés du sang de leurs semblables’’ ».
Il tient aussi à préciser que « Les audiences publiques qui débutent le 1erseptembre prochain n’ont pas pour vocation à condamner ou à absoudre, mais à promouvoir une société qui refuse la violence, l’esprit de vengeance et d’impunité ».
Notre Votre, le quotidien du Front populaire ivoirien (FPI), fait une autre lecture de la cérémonie, mentionnant : Lancement des audiences publiques de la CDVR, Une activité sur fond d’exclusion ».
Ce journal pense que la CDVR a fait « un pas de plus dans un processus déséquilibré mené au mépris d’une grande partie des populations », précisant que quand Banny conduisait ses activités, une bonne partie des populations du sud et de l’ouest étaient en cavale surtout qu’ils faisaient « l’objet de répression et de persécution de la part des pro-Ouattara ».
La communauté internationale a engagé la grande offensive contre la fièvre Ebola. Le président de la République, Alassane Ouattara, à peine revenu de son séjour parisien, a présidé une réunion du Conseil national de sécurité (CNS). Fraternité Matin, relatant l’événement, affiche : « Virus Ebola, Le Conseil national de sécurité veut ouvrir des couloirs humanitaires » et révèle qu’à Sipilou, la ville frontalière avec la Guinée, les activités « tournent au ralenti ».
Dans la même veine, nous apprend le journal, le ministère de l’Economie et des Finances et celui du Budget, veillant à zéro transmission mère-enfant, ont organisé une cérémonie pour sensibiliser et mobiliser leurs personnels, pour « freiner la pandémie ». Le Patriote annonce, quant à lui, qu’ « Un comité de veille mis en place pour lutter contre Ebola ».
La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a lancé, mercredi, au Golf hôtel de Cocody, la phase publique d’audition de ces victimes. Sur ce sujet, Fraternité Matin, le quotidien pro-gouvernemental, affiche dans ses colonnes : « CDVR, Victimes et victimaires seront face à face, le 1er septembre ».
Le journal indique que les auteurs de graves violations des droits de l’Homme depuis les crises successives de 1999 à 2011, seront confrontés à leurs victimes dans un exercice de cohésion sociale. Il ajoute que ces auditions seront radiotélévisées.
Le Nouveau Réveil, proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), s’interroge en page intérieure « Banny peut-il maîtriser les étincelles ? ». Selon ce confrère, le fait que ces auditions mettent les bourreaux en face des victimes pourrait « provoquer des étincelles si certaines précautions ne sont pas prises ». Et de rappeler que « le danger de cette opération réside dans le fait que le risque de dérapage reste élevé ».
Le Patriote qui a des accointances avec le parti au pouvoir (le RDR) rapporte des paroles fortes du président de la CDVR lors de cette cérémonie : « Banny assène ses vérités : ‘’Des vampires se sont désaltérés du sang de leurs semblables’’ ».
Il tient aussi à préciser que « Les audiences publiques qui débutent le 1erseptembre prochain n’ont pas pour vocation à condamner ou à absoudre, mais à promouvoir une société qui refuse la violence, l’esprit de vengeance et d’impunité ».
Notre Votre, le quotidien du Front populaire ivoirien (FPI), fait une autre lecture de la cérémonie, mentionnant : Lancement des audiences publiques de la CDVR, Une activité sur fond d’exclusion ».
Ce journal pense que la CDVR a fait « un pas de plus dans un processus déséquilibré mené au mépris d’une grande partie des populations », précisant que quand Banny conduisait ses activités, une bonne partie des populations du sud et de l’ouest étaient en cavale surtout qu’ils faisaient « l’objet de répression et de persécution de la part des pro-Ouattara ».
La communauté internationale a engagé la grande offensive contre la fièvre Ebola. Le président de la République, Alassane Ouattara, à peine revenu de son séjour parisien, a présidé une réunion du Conseil national de sécurité (CNS). Fraternité Matin, relatant l’événement, affiche : « Virus Ebola, Le Conseil national de sécurité veut ouvrir des couloirs humanitaires » et révèle qu’à Sipilou, la ville frontalière avec la Guinée, les activités « tournent au ralenti ».
Dans la même veine, nous apprend le journal, le ministère de l’Economie et des Finances et celui du Budget, veillant à zéro transmission mère-enfant, ont organisé une cérémonie pour sensibiliser et mobiliser leurs personnels, pour « freiner la pandémie ». Le Patriote annonce, quant à lui, qu’ « Un comité de veille mis en place pour lutter contre Ebola ».