Le Conseil national de la presse (CNP), organe de régulation du secteur de la presse écrite ivoirienne, a sanctionné, jeudi, pour un mois, deux journalistes, à savoir Rodolphe Fiaha du journal Le Quotidien d’Abidjan et Kouamé Sibahi Valence dit Schadé Adédé de Notre Voie.
La suspension d’écriture de Schadé Adédé est suivie du retrait de sa carte de journaliste professionnel, précise-t-on.
Selon un communiqué du CNP parvenu mardi à l’AIP, Rodolphe Fiha a été sanctionné pour des écrits "dénués de tout fondement" envers le chef de l’Etat. Le journaliste incriminé est auteur de l’article intitulé " Pour faire passer sa candidature unique, Ouattara promet 10 millions à chaque cadre du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, proche du pouvoir)", paru le vendredi 29 août 2014.
Le Conseil a, en outre, estimé que ces écrits étaient "diffamatoires" et portaient "atteinte à la considération du président de la République".
Quant à Valence Kouamé Sibahi, il lui est reproché de s’être "livré à une pure invention des faits" dans son article "Liberté de presse en danger, 3 mois de suspension pour l’hebdomadaire Liberté".
Le CNP a indiqué qu’il était fait à son encontre "un procès d’intention " dans cet article publié à la page 3 de l’édition de Notre Voie du mardi 02 septembre 2014, soulignant que "plutôt que de rectifier ce manquement inédit (…) qui viole gravement le code de déontologie" le quotidien a publié le lendemain " un erratum confus ".
Selon l’organe de régulation, M. Sibahi a relevé dans son article qu’il (CNP) se livrerait à "une chasse" à l’endroit des journaux de l’opposition avant de conclure que " la liberté de la presse est une chimère en Côte d’Ivoire".
MM. Flaha et Sibahi disposent "chacun d’un délai de 30 jours à compter de la notification qui leur sera faite pour saisir la chambre administrative de la Cour suprême", a conclu le communiqué.
gak/kkp/kam
La suspension d’écriture de Schadé Adédé est suivie du retrait de sa carte de journaliste professionnel, précise-t-on.
Selon un communiqué du CNP parvenu mardi à l’AIP, Rodolphe Fiha a été sanctionné pour des écrits "dénués de tout fondement" envers le chef de l’Etat. Le journaliste incriminé est auteur de l’article intitulé " Pour faire passer sa candidature unique, Ouattara promet 10 millions à chaque cadre du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire, proche du pouvoir)", paru le vendredi 29 août 2014.
Le Conseil a, en outre, estimé que ces écrits étaient "diffamatoires" et portaient "atteinte à la considération du président de la République".
Quant à Valence Kouamé Sibahi, il lui est reproché de s’être "livré à une pure invention des faits" dans son article "Liberté de presse en danger, 3 mois de suspension pour l’hebdomadaire Liberté".
Le CNP a indiqué qu’il était fait à son encontre "un procès d’intention " dans cet article publié à la page 3 de l’édition de Notre Voie du mardi 02 septembre 2014, soulignant que "plutôt que de rectifier ce manquement inédit (…) qui viole gravement le code de déontologie" le quotidien a publié le lendemain " un erratum confus ".
Selon l’organe de régulation, M. Sibahi a relevé dans son article qu’il (CNP) se livrerait à "une chasse" à l’endroit des journaux de l’opposition avant de conclure que " la liberté de la presse est une chimère en Côte d’Ivoire".
MM. Flaha et Sibahi disposent "chacun d’un délai de 30 jours à compter de la notification qui leur sera faite pour saisir la chambre administrative de la Cour suprême", a conclu le communiqué.
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