La Banque Africaine d’Import-Export dénommée Afreximbank est installée en Côte d’Ivoire depuis le 22 septembre dernier.
De sources proches de l’institution financière, la succursale d'Abidjan va couvrir dans le cadre de ses opérations, toute l'Afrique de l'Ouest francophone. Cela s’inscrit dans la droite ligne des plans de la Banque visant à rendre ses services plus accessibles aux entreprises à travers le continent. Ainsi, dispose-t-elle d’une autre succursale en Afrique de l'Est.
Dirigée par Jean-Louis Ekra, la banque panafricaine est présente dans plusieurs pays africains et concourt depuis au moins deux décennies au financement ainsi qu’à la promotion du commerce intra- et extra-africain.
En effet très active sur le continent depuis sa création, en octobre 1993, à l’initiative de la Banque Africaine de Développement (BAD), Afreximbank indique avoir approuvé à ce jour 25 milliards de dollars (12 500 milliards CFA) de facilités de crédits à l’appui au commerce africain.
Plus récemment, au cours du mois de juillet, elle a en association avec deux (2) autres banques exerçant en Côte d’Ivoire, octroyé un crédit de 200 millions d’euros (30 milliards F CFA) au Port Autonome d’Abidjan (PAA) pour le démarrage des travaux de construction du second terminal à conteneurs.
Selon le dernier rapport annuel de la direction, Afreximbank a été propulsée en 2013 parmi les principales sources de financement du commerce en Afrique.
Les opérations et activités menées par la Banque ont eu des répercussions, poursuit le rapport, sur le développement économique et commercial du continent
à plusieurs niveaux, y compris la promotion des productions locales auprès de l’ensemble des industries extractives enclavées d’Afrique; le financement d’infrastructures facilitant le commerce, notamment dans le secteur de l’énergie et des télécommunications; le développement de l’industrie manufacturière dans les pays membres, etc.
La banque a une base d’actionnaires repartie en quatre (4) niveaux : d’abord ceux de Classe “A” constitués des Etats africains, les banques centrales africaines et les institutions publiques africaines.
Ensuite ceux de Classe “B”, composés des institutions financières africaines et les investisseurs privés africains.
Puis, ceux de Classe “C” composés d’investisseurs non-africains, principalement des banques internationales et les agences de crédit à l’exportation.
Enfin, ceux de classe “D”, qui représentent un nouveau niveau approuvé en décembre 2012, et dont les actions peuvent être détenues par des investisseurs.
Afreximbank, dont le siège est au Caire, possède des succursales à Harare (Zimbabwe) et Abuja (Nigeria). Son rôle est de fournir des crédits à court et moyen terme aux opérateurs et importateurs africains.
R. KRA
De sources proches de l’institution financière, la succursale d'Abidjan va couvrir dans le cadre de ses opérations, toute l'Afrique de l'Ouest francophone. Cela s’inscrit dans la droite ligne des plans de la Banque visant à rendre ses services plus accessibles aux entreprises à travers le continent. Ainsi, dispose-t-elle d’une autre succursale en Afrique de l'Est.
Dirigée par Jean-Louis Ekra, la banque panafricaine est présente dans plusieurs pays africains et concourt depuis au moins deux décennies au financement ainsi qu’à la promotion du commerce intra- et extra-africain.
En effet très active sur le continent depuis sa création, en octobre 1993, à l’initiative de la Banque Africaine de Développement (BAD), Afreximbank indique avoir approuvé à ce jour 25 milliards de dollars (12 500 milliards CFA) de facilités de crédits à l’appui au commerce africain.
Plus récemment, au cours du mois de juillet, elle a en association avec deux (2) autres banques exerçant en Côte d’Ivoire, octroyé un crédit de 200 millions d’euros (30 milliards F CFA) au Port Autonome d’Abidjan (PAA) pour le démarrage des travaux de construction du second terminal à conteneurs.
Selon le dernier rapport annuel de la direction, Afreximbank a été propulsée en 2013 parmi les principales sources de financement du commerce en Afrique.
Les opérations et activités menées par la Banque ont eu des répercussions, poursuit le rapport, sur le développement économique et commercial du continent
à plusieurs niveaux, y compris la promotion des productions locales auprès de l’ensemble des industries extractives enclavées d’Afrique; le financement d’infrastructures facilitant le commerce, notamment dans le secteur de l’énergie et des télécommunications; le développement de l’industrie manufacturière dans les pays membres, etc.
La banque a une base d’actionnaires repartie en quatre (4) niveaux : d’abord ceux de Classe “A” constitués des Etats africains, les banques centrales africaines et les institutions publiques africaines.
Ensuite ceux de Classe “B”, composés des institutions financières africaines et les investisseurs privés africains.
Puis, ceux de Classe “C” composés d’investisseurs non-africains, principalement des banques internationales et les agences de crédit à l’exportation.
Enfin, ceux de classe “D”, qui représentent un nouveau niveau approuvé en décembre 2012, et dont les actions peuvent être détenues par des investisseurs.
Afreximbank, dont le siège est au Caire, possède des succursales à Harare (Zimbabwe) et Abuja (Nigeria). Son rôle est de fournir des crédits à court et moyen terme aux opérateurs et importateurs africains.
R. KRA