Abidjan – Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a ouvert, mardi à Abidjan, le 14ème Colloque de la Confédération internationale des associations des diplômés de l’Institut technique de banque de Paris (CIAD-ITB) consacré à leur contribution aux "défis de l’émergence pour les pays africains".
"Le secteur financier est le sang qui irrigue notre économie. Vous jouez un rôle déterminant dans la croissance et le développement de nos pays. C’est pourquoi le gouvernement accorde une attention particulière aux résultats de vos travaux", a déclaré Kablan Duncan, à l’ouverture des travaux.
Citant l’exemple de la Côte d’Ivoire, Kablan Duncan a relevé les excellentes performances réalisées grâce aux réformes entreprises par le président Alassane Ouattara et invité les banquiers à "délier la bourse" pour l’accompagner dans son ambition d’une nation émergence vers 2020.
Ce colloque se tient certes dans un contexte de forte croissance des économies africaines (5 à 6% contre une moyenne mondiale de 3%), mais dans un monde marqué par l’incertitude des marchés financiers internationaux, une situation sanitaire préoccupante avec la menace du virus Ebola et l’insécurité de groupes islamistes dont Boko Haram au Nigeria.
Toutefois, les ressources du sous-sol africain et la mondialisation offrent une opportunité qui engage les banques africaines dans la mise en œuvre des réformes structurelles nécessaires et l’accompagnement des Etats africains pour le financement des secteurs publics et privés.
Pendant trois jours, une centaine de participants, venus de 15 pays africains et du continent européen, participeront à des panels et conférences en plénière animés par des personnes ressource dont le secrétaire général adjoint de la présidence ivoirienne, Thierry Tanoh, qui se prononcera sur la question des "défis de l’émergence pour les pays africains".
Ils plancheront également sur les conditions d’un apport efficient des banques à l’émergence des économies africaines, les types de produits et services adéquats pour y parvenir, feront l’état des lieux et projetteront les perspectives tout comme ils définiront les compétences requises au sein de leurs établissements pour relever ces défis.
D’autres questions comme la bonne gouvernance, le financement des PME-PMI, la coopération sud-sud, la place des marchés financiers, les modèles bancaires seront aussi revisitées.
Les organisateurs procéderont, mercredi, à la remise des diplômes de la promotion 2013 des étudiants de l’Institut technique de banque de Paris et à la signature, jeudi, d’une convention entre l’Association des professionnels de banques et établissements financiers (APBEF), le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB) et l’université Houphouët-Boigny de Cocody.
La clôture des travaux est prévue pour vendredi en présence de la ministre chargée de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé.
aaa/tm
"Le secteur financier est le sang qui irrigue notre économie. Vous jouez un rôle déterminant dans la croissance et le développement de nos pays. C’est pourquoi le gouvernement accorde une attention particulière aux résultats de vos travaux", a déclaré Kablan Duncan, à l’ouverture des travaux.
Citant l’exemple de la Côte d’Ivoire, Kablan Duncan a relevé les excellentes performances réalisées grâce aux réformes entreprises par le président Alassane Ouattara et invité les banquiers à "délier la bourse" pour l’accompagner dans son ambition d’une nation émergence vers 2020.
Ce colloque se tient certes dans un contexte de forte croissance des économies africaines (5 à 6% contre une moyenne mondiale de 3%), mais dans un monde marqué par l’incertitude des marchés financiers internationaux, une situation sanitaire préoccupante avec la menace du virus Ebola et l’insécurité de groupes islamistes dont Boko Haram au Nigeria.
Toutefois, les ressources du sous-sol africain et la mondialisation offrent une opportunité qui engage les banques africaines dans la mise en œuvre des réformes structurelles nécessaires et l’accompagnement des Etats africains pour le financement des secteurs publics et privés.
Pendant trois jours, une centaine de participants, venus de 15 pays africains et du continent européen, participeront à des panels et conférences en plénière animés par des personnes ressource dont le secrétaire général adjoint de la présidence ivoirienne, Thierry Tanoh, qui se prononcera sur la question des "défis de l’émergence pour les pays africains".
Ils plancheront également sur les conditions d’un apport efficient des banques à l’émergence des économies africaines, les types de produits et services adéquats pour y parvenir, feront l’état des lieux et projetteront les perspectives tout comme ils définiront les compétences requises au sein de leurs établissements pour relever ces défis.
D’autres questions comme la bonne gouvernance, le financement des PME-PMI, la coopération sud-sud, la place des marchés financiers, les modèles bancaires seront aussi revisitées.
Les organisateurs procéderont, mercredi, à la remise des diplômes de la promotion 2013 des étudiants de l’Institut technique de banque de Paris et à la signature, jeudi, d’une convention entre l’Association des professionnels de banques et établissements financiers (APBEF), le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB) et l’université Houphouët-Boigny de Cocody.
La clôture des travaux est prévue pour vendredi en présence de la ministre chargée de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé.
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