Abidjan - Les participants à un colloque de banquiers africains ont dénoncé, jeudi à Abidjan, la concurrence déloyale menée par les sociétés de téléphonie mobile, des acteurs non bancaires qui réalisent des opérations dévolues aux établissements de crédit, sans pour autant être soumis aux mêmes contraintes réglementaires que les banques.
A l’issue de leurs travaux, ils ont recommandé plus de vigilance aux régulateurs "pour éviter que le développement non contrôlé de ces acteurs ne compromette la fonction première des banques qui est la collecte des ressources en vue de son allocation à l’économie".
Réunis de mardi à jeudi autour du thème de la "contribution des banques aux défis de l’émergence des pour les pays africains", ils ont fait plusieurs recommandations pour le financement des PME et des actions de développement économique, la bonne gouvernance, le renforcement de la contribution des banques dans le financement des actions d’émergence.
Pendant trois jours, ils ont planché sur "les défis de l’émergence pour les pays africains", fait l’état des lieux et projeté les perspectives des moyens pour accéder à l’émergence, pensé aux types de compétences requises au sein de leurs établissements.
Venus de 15 pays, les participants ont également pensé aux types de financement pour la modernisation des infrastructures des Etats africains, à l’importance de la coopération sud-sud, aux modèles bancaires africains, aux marchés financiers.
En marge des travaux, les 83 diplômés de la promotion 2013 de l’Institut des techniques bancaires de Paris ont reçu leur parchemin.
Une convention de partenariat a été signée entre l’Association professionnelle de la banque et des établissements financiers (APBEF), le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB) et l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody pour une formation de master en Banque.
Le secteur bancaire Ivoirien connait depuis quelques années un très fort développement reposant sur le maillage du territoire avec l’ouverture de 567 agences. Entre 2012 et 2013, l’effectif bancaire s’est accru de 478 salariés pour être porté à 6.925 agents dont 2.972 cadres et 3953 employés, selon le président de l’APBEF, Diarrassouba Souleymane.
aaa/ask
A l’issue de leurs travaux, ils ont recommandé plus de vigilance aux régulateurs "pour éviter que le développement non contrôlé de ces acteurs ne compromette la fonction première des banques qui est la collecte des ressources en vue de son allocation à l’économie".
Réunis de mardi à jeudi autour du thème de la "contribution des banques aux défis de l’émergence des pour les pays africains", ils ont fait plusieurs recommandations pour le financement des PME et des actions de développement économique, la bonne gouvernance, le renforcement de la contribution des banques dans le financement des actions d’émergence.
Pendant trois jours, ils ont planché sur "les défis de l’émergence pour les pays africains", fait l’état des lieux et projeté les perspectives des moyens pour accéder à l’émergence, pensé aux types de compétences requises au sein de leurs établissements.
Venus de 15 pays, les participants ont également pensé aux types de financement pour la modernisation des infrastructures des Etats africains, à l’importance de la coopération sud-sud, aux modèles bancaires africains, aux marchés financiers.
En marge des travaux, les 83 diplômés de la promotion 2013 de l’Institut des techniques bancaires de Paris ont reçu leur parchemin.
Une convention de partenariat a été signée entre l’Association professionnelle de la banque et des établissements financiers (APBEF), le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB) et l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody pour une formation de master en Banque.
Le secteur bancaire Ivoirien connait depuis quelques années un très fort développement reposant sur le maillage du territoire avec l’ouverture de 567 agences. Entre 2012 et 2013, l’effectif bancaire s’est accru de 478 salariés pour être porté à 6.925 agents dont 2.972 cadres et 3953 employés, selon le président de l’APBEF, Diarrassouba Souleymane.
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