Elie Hallassou est le Président Fondateur du quotidien ‘’Le Point d’Abidjan’’. A la faveur du premier anniversaire de cet organe de presse, le cadre du Rdr a livré les secrets qui ont milité en faveur de la création d’un support de soutien à son parti et au président Ouattara. Pour le militant du Rdr, il faut absolument « rabattre le caquet » à l’opposition charognard.
M. Elie Hallassou, vous êtes le PDG et fondateur du quotidien ‘’Le Point d’Abidjan’’ qui a eu un an ce 21 octobre. L’on est tenté de vous demander ce qui a motivé la création d’un tel support ?
Merci, c’est vrai, je suis le Président Fondateur du quotidien ‘’Le Point d’Abidjan’’ qui a été créé en décembre 2012 dont la première parution s’est faite en janvier 2013 en hebdomadaire. Du 21 octobre 2013 au 21 octobre 2014, cela fait aujourd’hui un an, jour pour jour ,que nous sommes passés en quotidien. Donc en quotidien, il existe depuis un an. Ce qui a motivé la naissance de cet organe , c’est ma position de militant de Rdr. Je me suis dit sans prétention, comment je peux aider le président de la République, à travers la vulgarisation, la promotion de son image et aussi de ses actions. Donc il n’y a pas mieux qu’un canal médiatique, à fortiori un quotidien. Aussi les actions qu’il pose, notamment les actions de bâtisseur à travers tous les chantiers. A travers aussi les actions de faiseur de paix, dont la libération de prisonniers ici ; la rentrée des exilés qui se fait tous les jours, le dégèle des comptes. Donc voilà toutes ces actions là qu’on pense être des détails mais il faut au quotidien les mettre en exergue pour montrer que le président de la République incarne des institutions qu’il faut respecter, même si on n’est pas Rdr. Il est le président de tous les Ivoiriens et il travaille pour tous les Ivoiriens. Entre autres quand il construit des universités. La FESCI est conviée à y aller. Quand il fait des routes où tout le monde a le droit d’y passer. Il fallait donc mettre tout cela en évidence pour confondre ses détracteurs. Parce qu’on a l’impression que tout ce que le président Alassane Ouattara fait est mauvais. Alors qu’il n’a qu’une seule ambition, le bien-être des populations. C’est pour cela d’ailleurs qu’il parcourt le monde entier et que le monde entier vient aussi en Côte d’Ivoire.Il fallait un canal, que ce soit en version papier ou même sur le net, pour donner un écho à toutes ces actions diplomatiques pour repositionner notre cher pays qui avait été coupé du monde entier, qui vivait en autarcie. La Côte d’Ivoire était vouée aux gémonies. Il y avait des contributions contre notre pays au vitriol. On était vraiment désavoué, indexé, mis au banc des accusés. Alors que tout ceci, c’est beaucoup de travail. Donc je me suis dit, en tant que militant, comment je peux aider le président et la première Dame en soutenant toutes ces actions sociales et humanitaires. Je pense qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir. Elle déploie d’énormes efforts pour soulager les enfants à travers la lutte contre leur exploitation dans les champs. Elle appuie les femmes à travers les activités génératrices de revenus. Elle a mis en place le FAFCI (Fond d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire). C’est sans compter ses actions humanitaires sociales, que ce soit à Abidjan ou à l’intérieur du pays. Children of Africa soulage aussi à l’extérieur. Elle a agi en Corée lorsque le président y était allé. Donc le soutien au couple présidentiel et à mon parti, le Rdr constitue une préoccupation pour le militant que je suis. Parce que dès fin 2012, je me suis mis dans la perspective de la réélection du président de la République. Je n’ai pas attendu qu’il se porte candidat. Pour moi, c’était une vérité de la palisse, c’est un secret de polichinelle de dire que le président se présente pour un second mandat pour finir les chantiers et en amorcer d’autres. Je me suis mis aussi en tête qu’il faut au président, un canal pour relayer en permanence son message afin faciliter sa réélection. Parce que vous savez que les journaux du Rdr ou du Rhdp ne sont pas majoritaires. C’était, comment apporter ma petite pierre à l’édifice pour aider le couple présidentiel, mon parti et le gouvernement. Voilà un peu résumé les motivations qui ont amené donc à la naissance de ce quotidien.
Les objectifs ont été largement situés. D’aucuns ont même parié que vous vous faites plein les poches avec le pouvoir.
L’action est totalement désintéressée. Je ne fais pas cela pour avoir des prébendes ou des subsides. Je le dis sans condescendance ; sans outrecuidance. Je le fais par conviction, par devoir de militant, par nécessité politique pour le président de la République et la première Dame. Maintenant c’est une la palissade de dire que nous nous battons seuls. Même depuis notre lancement qui a lieu le 28 mai 2014, nous ne recevons aucun soutien. Grâce à Dieu, nous sommes encore vivants et nous avançons. Nous sommes un peu les oiseaux du ciel. Seul Dieu nous nourris. Nous avons la foi, nous avons la bénédiction de Dieu. Nous continuons d’avancer quand on sait qu’un quotidien est budgétivore. Il faut payer l’imprimerie, les journalistes et les autres charges. Nous avons reçu la direction du Rdr ici il y a 4 mois, nous n’avons pas manqué de le leur dire. Mais nous avons dit aussi que nous n’avons pas attendu quoi que ce soit pour commencer. Et même si rien ne vient ; nous souhaitons que cela vienne. Même si ce n’est pas le cas, nous continuerons jusqu’aux élections, même au-delà. Dieu pourvoira.
M. le président fondateur, en cet anniversaire quels sont vos souhaits pour la poursuite du combat et pour la survie de LPA qui se veut le défenseur des valeurs républicaines?
Absolument ! Le Point d’Abidjan, c’est le crédo, c’est le slogan, c’est la défense des valeurs républicaines, puisque moi-même dans mon action politique, je suis un patriote républicain, respectueux de l’ordre établi. Donc je ne peux que faire un quotidien allant dans ce sens. Ce que nous souhaitons, c’est évident. Que nous vivions le plus longtemps possible. Le souhait le plus ardent, c’est que nous puissions tenir jusqu’à l’élection présidentielle quand on sait que le premier janvier 2015, la convention collective devient obligatoire pour toutes les entreprises de presse. Ce qui est normal parce qu’il faut payer les journalistes dans des conditions décentes. Ce sont des pères de familles. Là aussi c’est une crainte pour nous, mais nous allons amorcer ce virage avec la bénédiction de Dieu, dans la sérénité. Donc pour nous, il faut vivre le plus longtemps possible, pour arriver jusqu’aux élections pour réinstaller notre président de la République, le président Alassane Ouattara. Et puis aller au-delà de l’élection pour mettre en avant toutes les actions que le président de la République posera dans le second mandat. La naissance de ce quotidien n’est pas seulement à but électoraliste. Comme nous faisons face chaque fois, au criticisme belliqueux des négateurs des évidences, il nous faut tous les jours rabattre le caquet à ceux qui disent que, Ouattara est un mauvais gestionnaire, un tribaliste, quelqu’un qui ne travaille pas pour tous les Ivoiriens. Il est un homme de paix. Nous devons surtout travailler par rapport à l’aspect extérieur. C’est pour cela que nous sommes sur le net pour balayer ces inepties et fadaises à l’extérieur. J’insiste sur ces formules parce que c’est malheureusement dans cet esprit qu’ils se mettent. Donc, ce n’est pas juste à but électoraliste mais c’est pour mettre en lumière de manière détaillée et synoptique toutes ces actions. Que ce soit à l’intérieur du pays ou au niveau diplomatique. Par exemple, le président a pris un décret au cours d’un conseil des ministres pour créer près de 90 ambassades et consulats dans le monde entier. Beaucoup ne le savent pas. C’est nous qui devons amplifier toutes ces bonnes initiatives. Parce que le président de la République, à l’instar de Houphouët Boigny, veut tisser la toile de la Côte d’Ivoire dans le monde entier, jusqu’au plus petit pays du monde. Une nouvelle ambassade au Qatar, la réouverture de l’ambassade de Côte d’Ivoire au Liban fermée depuis près de 26 ans et puis la création de missions diplomatiques dans bien d’autres pays. Il faut pouvoir mettre en évidence tous cela, pour clouer le bec à tous ceux qui pensent que, Ouattara fait reculer la Côte d’ Ivoire alors qu’il la fait avancer dans les moindres contrées comme je l’ai dit. Voilà mon souhait. Qu’on puisse être encore là. Je ne dis pas que nous sommes les meilleurs mais nous avons notre grain de sel, notre pierre à apporter à l’édifice de la construction de l’émergence que le président de la République veut pour 2020. Nous voulons participer à l’émergence. Et pour y participer, il faut être à côté du président de la République sur le terrain. Médiatiquement aussi. Cela passe par un organe de presse. Il n’y a pas mieux qu’un quotidien pour emmener notre pays à l’émergence et le repositionner dans le concert des nations.
Source le point d’Abidjan
