Le gouvernement ivoirien poursuit son action contre les détournements de fonds publics. En Conseil des ministres, le président Alassane Ouattara a signé un projet de décret élargissant les pouvoirs de contôle de la Cour des comptes.
Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara accélère la mise en œuvre des réformes institutionnelles. Après la mise en place il y a quelques mois de la Haute autorité de la bonne gouvernance - pour traquer et réprimer les détournements de fonds publics par les hautes personnalités – il a signé le 29 octobre, en Conseil des ministres, un projet de décret donnant à la Cour des comptes le pouvoir de passer aux cribles le contrôle et la gestion des fonds publics. Un changement de taille pusique la Cour des comptes était auparavant une chambre de la Cour suprême.
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"La Cour des comptes sera une autorité indépendante avec des pouvoirs élargis. Cette réforme vise à instaurer la transparence", a expliqué Affoussiata Bamba Lamine, la porte-parole du gouvernement, lors du point de presse de compte-rendu du Conseil des ministres. Ce projet de loi doit désormais passer, au cours des prochaines semaines, au Parlement. L’instauration de la Cour des comptes était par ailleurs prévue par l’article 102 de la Constitution.
Cette refonte institutionnelle devrait permettre d’endiguer la déperdition des fonds publics constatés depuis plusieurs mois par le chef de l’État qui souhaite mettre fin aux dérives. En Conseil des ministres le 3 octobre, il s’était insurgé contre le coût jugé trop élevé (400 millions de FCFA) de déplacements gouvernementaux aux États-Unis en septembre dernier.
Les réformes devraient par ailleurs se poursuivre avec la mise en place d’un conseil d’État et d’une Cour de cassation.
Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara accélère la mise en œuvre des réformes institutionnelles. Après la mise en place il y a quelques mois de la Haute autorité de la bonne gouvernance - pour traquer et réprimer les détournements de fonds publics par les hautes personnalités – il a signé le 29 octobre, en Conseil des ministres, un projet de décret donnant à la Cour des comptes le pouvoir de passer aux cribles le contrôle et la gestion des fonds publics. Un changement de taille pusique la Cour des comptes était auparavant une chambre de la Cour suprême.
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"La Cour des comptes sera une autorité indépendante avec des pouvoirs élargis. Cette réforme vise à instaurer la transparence", a expliqué Affoussiata Bamba Lamine, la porte-parole du gouvernement, lors du point de presse de compte-rendu du Conseil des ministres. Ce projet de loi doit désormais passer, au cours des prochaines semaines, au Parlement. L’instauration de la Cour des comptes était par ailleurs prévue par l’article 102 de la Constitution.
Cette refonte institutionnelle devrait permettre d’endiguer la déperdition des fonds publics constatés depuis plusieurs mois par le chef de l’État qui souhaite mettre fin aux dérives. En Conseil des ministres le 3 octobre, il s’était insurgé contre le coût jugé trop élevé (400 millions de FCFA) de déplacements gouvernementaux aux États-Unis en septembre dernier.
Les réformes devraient par ailleurs se poursuivre avec la mise en place d’un conseil d’État et d’une Cour de cassation.