ABIDJAN - La contrefaçon des médicaments constitue une véritable problématique pour les autorités sanitaires qui ont décidé de juguler ce fléau qui prend de l’ampleur dans le pays.
Selon les experts en santé, les contrefaçons de médicaments représentent un risque pour la santé publique en raison de leur contenu qui peut être dangereux.
Leur utilisation peut aboutir à des échecs thérapeutiques et contribuer à une augmentation des résistances.
"Aujourd’hui, de nombreux problèmes de santé sont liés à la mauvaise utilisation des médicaments et surtout à l’utilisation des médicaments déjà contrefaits", a noté Bathélémy Loukou, un expert en santé.
Lors d’une récente rencontre des acteurs de la santé, le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire Lamine Lachiroy a indiqué la contrefaçon de produits pharmaceutiques est un fléau qui doit être combattu avec énergie.
"L’évolution de ce fléau est parallèle à l’évolution des maux tels que l’insuffisance rénale", a-t-il relevé, notant qu’il s’ agit d’une "guerre profonde" contre un fléau "dévastateur".
"Les forces de police nationale, la douane et même interpol sont impliqués dans la lutte", a noté par ailleurs Lamine Lachiroy.
De son avis, la promotion de l’industrie locale pourrait contribuer à une lutte efficace contre la contrefaçon des médicaments.
Lachiroy a déploré des pertes économiques enregistrées par l’Etat du fait qu’une une partie du trafic des médicaments échappe au contrôle du gouvernement.
30 MILLIARDS DE F Cfa DE PERTE PAR AN
Selon des statistiques du ministère en charge de la Santé, la contrefaçon de médicaments fait perdre annuellement à la Côte d’Ivoire 30 milliards de FCFA (environ 50 millions d’euros).
A plusieurs occasions, les autorités ivoiriennes ont affiché leur détermination à combattra cette pratique jusque dans ses retranchements.
A l’ouverture d’un séminaire des pharmaciens ivoiriens, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a fait état de la nécessité de mener des actions synergiques pour juguler le fléau.
Pour lui, il y a lieu d’assurer la protection du secteur pharmaceutique régulier contre le trafic et le commerce illicites des médicaments, aussi bien aux frontières qu’à l’intérieur du pays.
"Cette forme de trafic est un acte éminemment criminel qui s’ arroge 25% du chiffre d’affaires de l’activité pharmaceutique, en plus d’être source de morbidité et de mortalité au sein des populations", a relevé en substance le chef du gouvernement. Daniel Kablan Duncan a fait état de l’engagement du gouvernement à enrayer le phénomène avec la collaboration des pharmaciens.
CAP SUR LE DÉMANTÈLEMENT DES RÉSEAUX
Pour la ministre ivoirienne de la Santé Raymonde Goudou Coffie, le gouvernement est engagé sans équivoque à endiguer le phénomène. La ministre a dénoncé l’existence d’un réseau de commercialisation illicite des médicaments dans le pays.
"Seules les pharmaciens sont habilités à commercialisés les médicaments", a-t-elle souligné, insistant sur la lutte contre la vente illicite de médicaments de rue.
La traque aux contrefacteurs et l’opération de démantèlement des réseaux ont ainsi commencé sous la houlette des autorités sanitaires. Début octobre, plus de 16 tonnes de médicaments prohibés ont été saisis au marché d’Adjamé Roxy (centre d’Abidjan), lieu emblématique de ce commerce, par le Comité de Lutte contre le Trafic illicite et la Contrefaçon des médicaments (COTRAMED).
L’opération menée conjointement par les forces de sécurité avec 300 éléments mobilisés et la police sanitaire du ministère de la Santé se voulait une "sévère mise en garde" à l’endroit des vendeuses de médicaments prohibés, selon le chef du comité colonel Touré Nambala. Celui-ci a exprimé sa satisfaction face à cette action d’envergure qui vise à mettre un terme à la vente illicite de médicaments en Côte d’Ivoire.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 100. 000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits. En Côte d’Ivoire, le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes en annonçant la mise en place d’’un comité national de lutte dans la perspective d’une action efficace.
Selon les experts en santé, les contrefaçons de médicaments représentent un risque pour la santé publique en raison de leur contenu qui peut être dangereux.
Leur utilisation peut aboutir à des échecs thérapeutiques et contribuer à une augmentation des résistances.
"Aujourd’hui, de nombreux problèmes de santé sont liés à la mauvaise utilisation des médicaments et surtout à l’utilisation des médicaments déjà contrefaits", a noté Bathélémy Loukou, un expert en santé.
Lors d’une récente rencontre des acteurs de la santé, le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire Lamine Lachiroy a indiqué la contrefaçon de produits pharmaceutiques est un fléau qui doit être combattu avec énergie.
"L’évolution de ce fléau est parallèle à l’évolution des maux tels que l’insuffisance rénale", a-t-il relevé, notant qu’il s’ agit d’une "guerre profonde" contre un fléau "dévastateur".
"Les forces de police nationale, la douane et même interpol sont impliqués dans la lutte", a noté par ailleurs Lamine Lachiroy.
De son avis, la promotion de l’industrie locale pourrait contribuer à une lutte efficace contre la contrefaçon des médicaments.
Lachiroy a déploré des pertes économiques enregistrées par l’Etat du fait qu’une une partie du trafic des médicaments échappe au contrôle du gouvernement.
30 MILLIARDS DE F Cfa DE PERTE PAR AN
Selon des statistiques du ministère en charge de la Santé, la contrefaçon de médicaments fait perdre annuellement à la Côte d’Ivoire 30 milliards de FCFA (environ 50 millions d’euros).
A plusieurs occasions, les autorités ivoiriennes ont affiché leur détermination à combattra cette pratique jusque dans ses retranchements.
A l’ouverture d’un séminaire des pharmaciens ivoiriens, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a fait état de la nécessité de mener des actions synergiques pour juguler le fléau.
Pour lui, il y a lieu d’assurer la protection du secteur pharmaceutique régulier contre le trafic et le commerce illicites des médicaments, aussi bien aux frontières qu’à l’intérieur du pays.
"Cette forme de trafic est un acte éminemment criminel qui s’ arroge 25% du chiffre d’affaires de l’activité pharmaceutique, en plus d’être source de morbidité et de mortalité au sein des populations", a relevé en substance le chef du gouvernement. Daniel Kablan Duncan a fait état de l’engagement du gouvernement à enrayer le phénomène avec la collaboration des pharmaciens.
CAP SUR LE DÉMANTÈLEMENT DES RÉSEAUX
Pour la ministre ivoirienne de la Santé Raymonde Goudou Coffie, le gouvernement est engagé sans équivoque à endiguer le phénomène. La ministre a dénoncé l’existence d’un réseau de commercialisation illicite des médicaments dans le pays.
"Seules les pharmaciens sont habilités à commercialisés les médicaments", a-t-elle souligné, insistant sur la lutte contre la vente illicite de médicaments de rue.
La traque aux contrefacteurs et l’opération de démantèlement des réseaux ont ainsi commencé sous la houlette des autorités sanitaires. Début octobre, plus de 16 tonnes de médicaments prohibés ont été saisis au marché d’Adjamé Roxy (centre d’Abidjan), lieu emblématique de ce commerce, par le Comité de Lutte contre le Trafic illicite et la Contrefaçon des médicaments (COTRAMED).
L’opération menée conjointement par les forces de sécurité avec 300 éléments mobilisés et la police sanitaire du ministère de la Santé se voulait une "sévère mise en garde" à l’endroit des vendeuses de médicaments prohibés, selon le chef du comité colonel Touré Nambala. Celui-ci a exprimé sa satisfaction face à cette action d’envergure qui vise à mettre un terme à la vente illicite de médicaments en Côte d’Ivoire.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 100. 000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits. En Côte d’Ivoire, le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes en annonçant la mise en place d’’un comité national de lutte dans la perspective d’une action efficace.