Monsieur le Conseiller Spécial du Président de la République, chargé de la Communication ;
Monsieur le Représentant du Conseiller Technique du Président de la République, chargé de la Jeunesse et des Sports ;
Monsieur le Président de l’AJCEM ;
Mesdames et Messieurs, Membres du bureau exécutif de l’AJCEM ;
Chers amis journalistes ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs ;
C’est pour moi un agréable plaisir de prendre la parole ce jour, à l’occasion du lancement officiel des travaux de l’Association des Journalistes et Communicateurs pour l’Emergence, en abrégé, AJCEM.
Je voudrais tout d’abord, saluer la présence des invités qui, malgré les multiples tâches qui sont les leurs, ont accepté de nous consacrer une partie de leur précieux temps, rehaussant ainsi, l’éclat de cette rencontre.
Je voudrais également adresser mes remerciements à l’AJCEM, pour avoir porté son choix sur ma modeste personne afin d’assurer le parrainage de cette importante cérémonie.
Mesdames et Messieurs, Honorables Invités,
Permettez-moi de partager avec vous ma joie, ainsi que l’émotion qui m’anime en ce moment, car c’est pour moi un privilège d’être la marraine de l’AJCEM, qui est une association portée par les hommes de média, et, dont la vocation est d’accompagner l’une des actions de développement prôné par Son Excellence Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.
Je me réjouis que des Journalistes et Communicateurs aient choisi, librement et en parfaite conscience, d’œuvrer à promouvoir l’Emergence et à formuler des propositions susceptibles d’inspirer les décideurs.
Mesdames et messieurs, membres de l’AJCEM,
Je voudrais à ce stade de mon propos, m’attarder sur le terme « d’Emergence » qui se trouve au cœur de votre action.
Mais, au préalable, rendons à César ce qui est à César et au Président Alassane OUATTARA, ce qui lui revient, car l’idée de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent a été proclamée pour la première fois par le Président de la République, le 22 septembre 2011, depuis la tribune des Nations Unies, à New York.
Il disait, ce jour-là et je le cite : « J’ai l’ambition de faire de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 un pays émergent, une nation réconciliée avec elle-même et avec les autres nations ».
Depuis cette retentissante déclaration, le terme « d’émergence » a été repris par diverses personnalités aussi bien du domaine politique et économique, que de la société civile de notre pays, dans son grand ensemble.
Mais, en avons-nous tous la même intelligence, la même compréhension ?
Il me semble donc important de rappeler le contexte historique dans lequel le terme de « pays émergent » a émergé dans le monde, sans pour autant vouloir faire ici, un jeu de mots.
Sa paternité est attribuée à l’Economiste néerlandais, Antoine Van AGTMAEL, de la Société Financière Internationale, filiale de la Banque Mondiale.
Par « Pays émergents », Antoine Van AGTMAEL entendait établir la distinction à l’intérieur de la catégorie des Pays En Développement (PED), entre ceux qui présentaient des risques importants pour les investisseurs internationaux et ceux qui, au contraire, pouvaient être des « terres d’opportunités ». Il s’agissait par la désignation de « pays émergents », de discriminer entre les pays à forte croissance, faiblement endettés, dont le compte de capital était suffisamment ouvert pour accueillir des capitaux et les pays à faible croissance, croulant sous le poids de la dette, relativement fermés aux entrées de capitaux.
Il n’existe pas un répertoire clair et définitif des pays dits émergents
Cependant, certains pays aujourd’hui, font office de référence et sont plus connus sous l’acronyme de « BRICS » : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud. À eux seuls, les BRICS représentent 18 % du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat, 15% du commerce et 40 % des réserves monétaires de la planète.
Selon le Fonds Monétaire International, ils devraient assurer en 2015 plus de 60% de la croissance mondiale.
Honorables Invités, Mesdames et Messieurs membres de l’AJCEM ;
Le Président de la République Alassane Ouattara est, comme chacun le sait, un excellent connaisseur de la Finance internationale. En entrevoyant une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020, il a sans aucun doute jaugé les capacités attractives de la Cote d’Ivoire basées sur un potentiel économique dynamique et un potentiel humain de grande valeur.
Les résultats enregistrés par la Côte d’Ivoire, ces trois dernières années, nous confortent dans cette opinion.
En effet, les performances macroéconomiques sont édifiantes à plus d’un titre, car le taux de croissance moyen de notre pays est de9% depuis trois ans.
L’inflation quant à elle, reste modérée à 2.5% et selon les experts, les perspectives pour 2014 demeurent largement positives.
En ce qui concerne l’environnement des affaires, il convient de rappeler que le groupe de la Banque Mondiale, DOING BUSINESS, qui mesure la règlementation des affaires, a apprécié les efforts réalisés par notre pays dans ce domaine en le distinguant depuis deux ans dans le top 10 des économies qui ont entrepris le plus grand nombre de réformes.
Vous conviendrez avec moi que ces performances sont, pour nos différents partenaires, aussi bien publics que privés, de réels motifs d’assurance en vue d’accompagner sans réserve la Cote d’Ivoire vers l’émergence, à l’horizon 2020.
Honorables Invités, chers membres de l’AJCEM,
L’idée d’une Côte d’Ivoire émergente va bien au-delà des clivages gauche-droite et de nos antagonismes traditionnels. Elle doit être au-dessus des oppositions entre blocs politiques et autres. Plus prosaïquement, je dirai que l’émergence n’a ni couleur politique, ni couleur ethnique, encore moins religieuse.
L’émergence est neutre. Parce que neutre, donc sans couleur, elle fait appel à une contribution patriotique, un investissement de chaque maillon de notre société.
C’est dans ce sens que je vous invite tous, journalistes de tous bords et tout particulièrement, vous, membres de l’AJCEM, à vous approprier cette vision de l’émergence et d’en être les principaux vecteurs de sa réalisation, car elle garantira à la Cote d’Ivoire un développement solide et durable.
Chers membres de l’AJCEM,
C’est sur ces mots que je voudrais terminer mon propos en vous recommandant d’être vous-même, c’est-à-dire des journalistes et des Communicateurs, dotés d’un esprit critique et constructif, conscient de l’importance de leur rôle dans développement de leur pays.
Vive la Cote d’Ivoire émergente et Bon Vent à l’AJCEM !
Je vous remercie.