Abidjan, 15 déc 2014 (AFP) - Le journal satirique et d’investigation ivoirien "l’Eléphant déchaîné" a suspendu lundi sa parution après avoir reçu de nouvelles "menaces de mort", a annoncé son directeur, qui avait porté plainte vendredi pour une "tentative d’assassinat" dont il avait été victime.
"Ce matin on a voulu reprendre le travail mais certains de nos collaborateurs ont reçu des menaces de mort. On a donc décidé suspendre le travail et de fermer les locaux pour trois jours en attendant que la situation se clarifie et que des mesures soient prises", a expliqué à l’AFP Antoine Assalé Tiémoko, le directeur du journal.
Le prochain numéro de "l’Eléphant déchaîné", qui sort le mardi et le vendredi, ne pourra donc pas paraître, a-t-il déploré, ajoutant que la police avait été saisie.
"Ce qui se passe nous inquiète", a déploré M. Tiémoko, qui avait déclaré dimanche avoir déposé une plainte pour une "tentative d’assassinat" dont il s’était dit victime.
Des inconnus à bord d’un 4X4 avaient tenté de l’écraser alors qu’il se rendait à pied à son journal vendredi au petit matin, avait-il raconté.
"On reçoit des menaces pratiquement tous les jours", avait-il ajouté, tout en indiquant "ne pas savoir" qui est le commanditaire de cette "tentative d’assassinat" car son journal "travaille sur beaucoup d’affaires possibles".
La Fédération Africaine des journalistes (FAJ) a "condamné fermement" cet acte, regrettant que rien n’ait été fait pour interpeller les auteurs des menaces contre ce journaliste, qui avait préalablement déposé quatre plaintes pour des menaces de mort.
"Cette dernière tentative prouve que ses détracteurs passent à l’acte à présent en tentant de l’assassiner pour maquiller la chose en un banal accident de la circulation", a affirmé la FAJ, appelant les autorité à "assurer" la sécurité du journaliste et celle de sa famille.
Créé il y a trois ans, l’Eléphant déchaîné, qui paraît deux fois par semaine, s’est rapidement fait une place à part dans le paysage médiatique ivoirien, mêlant révélations sur des scandales financiers et caricatures mordantes, sur le modèle de l’hebdomadaire français Le Canard enchaîné.
Le bihebdomadaire frappe indistinctement majorité et opposition, magistrats et justiciables, Ivoiriens ou étrangers dans les colonnes de ses éditions.
eak/jf
"Ce matin on a voulu reprendre le travail mais certains de nos collaborateurs ont reçu des menaces de mort. On a donc décidé suspendre le travail et de fermer les locaux pour trois jours en attendant que la situation se clarifie et que des mesures soient prises", a expliqué à l’AFP Antoine Assalé Tiémoko, le directeur du journal.
Le prochain numéro de "l’Eléphant déchaîné", qui sort le mardi et le vendredi, ne pourra donc pas paraître, a-t-il déploré, ajoutant que la police avait été saisie.
"Ce qui se passe nous inquiète", a déploré M. Tiémoko, qui avait déclaré dimanche avoir déposé une plainte pour une "tentative d’assassinat" dont il s’était dit victime.
Des inconnus à bord d’un 4X4 avaient tenté de l’écraser alors qu’il se rendait à pied à son journal vendredi au petit matin, avait-il raconté.
"On reçoit des menaces pratiquement tous les jours", avait-il ajouté, tout en indiquant "ne pas savoir" qui est le commanditaire de cette "tentative d’assassinat" car son journal "travaille sur beaucoup d’affaires possibles".
La Fédération Africaine des journalistes (FAJ) a "condamné fermement" cet acte, regrettant que rien n’ait été fait pour interpeller les auteurs des menaces contre ce journaliste, qui avait préalablement déposé quatre plaintes pour des menaces de mort.
"Cette dernière tentative prouve que ses détracteurs passent à l’acte à présent en tentant de l’assassiner pour maquiller la chose en un banal accident de la circulation", a affirmé la FAJ, appelant les autorité à "assurer" la sécurité du journaliste et celle de sa famille.
Créé il y a trois ans, l’Eléphant déchaîné, qui paraît deux fois par semaine, s’est rapidement fait une place à part dans le paysage médiatique ivoirien, mêlant révélations sur des scandales financiers et caricatures mordantes, sur le modèle de l’hebdomadaire français Le Canard enchaîné.
Le bihebdomadaire frappe indistinctement majorité et opposition, magistrats et justiciables, Ivoiriens ou étrangers dans les colonnes de ses éditions.
eak/jf