- Mesdames et Messieurs les partenaires au développement ;
- Monsieur le Président du Conseil National de la Presse ;
- Monsieur le Président du Conseil de gestion du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse ;
- Mesdames et messieurs les membres du Conseil de gestion du FSDP ;
- Messieurs les présidents des organisations professionnelles ;
- Mesdames et Messieurs de la presse Nationale et internationale ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Depuis 2009, année de la création du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP), l’Etat de Côte d’Ivoire accorde chaque année une subvention et des dons aux médias privés ivoiriens ainsi qu’aux associations professionnelles patronales et d’employés.
Ces aides ont servi autant à l’équipement des entreprises et des associations, à l’impression, ainsi qu’à la formation professionnelle et au renforcement des capacités des managers et des journalistes.
Malgré ces appuis constants et diversifiés d’un montant total de trois milliards sept cent soixante- cinq millions (3 765 000 000) de FCFA et la constitution d’un fonds de garantie de 1 900 000 000 de FCFA, pour le cautionnement des emprunts bancaires des entreprises de presse (épine dorsale du fonds), soit au total 5 665 000 000 de F CFA, les éditeurs de presse ont à nouveau sollicité une subvention exceptionnelle à l’impression d’au moins six (6) mois auprès du Gouvernement, et ce, par le truchement du Ministère de la Communication.
Mesdames et Messieurs,
C’est la cérémonie de remise de cette subvention d’impression spéciale et de dons classiques, au titre de l’année 2014, qui nous rassemble ce matin.
Je voudrais donc vous remercier pour votre présence nombreuse à cette cérémonie qui revêt une grande importance, tant pour les acteurs de la presse privée nationale que pour le Gouvernement.
Je me réjouis de la rencontre de ce jour, car après le rendez-vous manqué du 26 septembre 2014, nombreux étaient ceux qui avaient commencé à se demander si l’opération spéciale d’octroi de six (6) mois de subventions d’impression aux éditeurs de la presse privée aurait encore lieu cette année, comme prévu initialement.
En un mot, un grand scepticisme et un certain pessimisme avaient fini par gagner les uns et les autres.
Ces sentiments sont humains. Et je les comprends fort aisément. Toutefois, ils relèvent plutôt de la méconnaissance des contingences d’ordre institutionnel qu’il fallait d’abord régler. Aujourd’hui c’est chose faite.
Mesdames et Messieurs les éditeurs
Malgré tout, je dois me féliciter pour votre patience. Et c’est ici que prend tout son sens, l’adage selon lequel « Tout arrive à point nommé à qui sait attendre ».
La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui, je le redis encore, a un caractère spécial. Il s’agit plus d’une opération exceptionnelle du Gouvernement en réponse à une forte sollicitation des éditeurs de presse, plutôt que d’une remise classique de dons d’équipements et subventions aux organisations professionnelles pour soutenir leurs activités.
Mesdames et Messieurs,
C’est le lieu de rappeler que dès ma prise de fonction à la tête du Ministère de la Communication, les éditeurs de presse étaient venus m’exprimer leur souhait de bénéficier d’une subvention d’impression d’au moins 6 mois, pour soutenir leurs entreprises de presse sinistrées au sortir de la crise post-électorale.
Cette importante aide spéciale, selon eux, leur permettrait non seulement de mieux structurer économiquement leurs entreprises de façon durable, mais également d’appliquer intégralement la convention collective des journalistes et des professionnels de la presse.
Prenant en compte les deux arguments évoqués, et en accord avec le Gouvernement, et ce, conformément à la vision du Chef de l’Etat, j’ai demandé au FSDP et au Conseil National de la Presse (CNP), d’organiser des concertations, en vue de la faisabilité de cette opération d’appui exceptionnel.
Ainsi, le Conseil de Gestion du FSDP a validé l’octroi de six mois d’impression, à titre exceptionnel pour l’année 2014. Cette subvention spéciale d’une valeur de huit cent millions cent mille (800 100 000) de FCFA, bénéficie aux vingt-cinq (25) entreprises de presse à qui des chèques viennent d’être remis.
Cette subvention spéciale, faut-il le préciser, est accordée sans exclusive à toutes les entreprises de presse qui respectent les dix-sept (17) conditions d’accès au FSDP énumérées à l’article 27 du décret n° 2007-677 du 28 décembre 2007 portant attributions, organisation et fonctionnement du FSDP.
Sur les 27 quotidiens, 42 hebdos et bi-hebdos et 34 mensuels et autres périodiques existants, seules vingt-cinq (25) titres appartenant à 25 entreprises de presse respectent l’une des conditions clés, à savoir produire les bilans des deux derniers exercices. Ce qui suppose que les entreprises de presse qui sollicitent le FSDP doivent avoir deux années d’existence légale.
Cependant, certaines conditions d’éligibilité comme les sanctions de second degré infligées par le CNP ont été abandonnées pour réaliser cette opération et surtout pour tenir compte de la diversité des lignes éditoriales.
Aussi, voudrais-je remercier sincèrement le Président Raphaël LAKPE et les autres membres du collège du CNP pour avoir accepté que le FSDP ne prenne pas en compte pour cette année uniquement, les sanctions de second degré, pour accompagner cette opération spéciale.
J’associe à ces remerciements, les membres du conseil de gestion du FSDP avec à leur tête le Président KEBE Yacouba, dont l’implication a été décisive dans l’opération. Je n’oublie pas bien sûr la Directrice Exécutive dudit fonds, Madame N’GUESSAN Bernisse.
N’eut été cette concession du CNP, plusieurs entreprises ne figureraient pas sur la liste des bénéficiaires de cette subvention spéciale d’impression.
Mesdames et Messieurs,
L’appui financier spécial de 800 100 000 de FCFA que le Gouvernement vient d’apporter cette année à notre presse privée est sans conditions. Néanmoins, je dois indiquer que ce concours obéit à des attentes qui sont celles de tous les Ivoiriens, notamment :
- le respect strict des règles éthiques et déontologiques, ainsi que des dispositions légales, par les professionnels de la presse ;
- une prise de conscience plus aiguë de la responsabilité sociale des professionnels de la presse ;
- l’émergence de véritables managers d’entreprises de presse ;
- l’application effective et intégrale de la convention collective des journalistes et assimilés et ce à compter de janvier 2015.
Mesdames et Messieurs les Propriétaires d’entreprises de presse privée,
Je voudrais vous inviter à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de vos employés que sont les journalistes et assimilés, car plus leurs conditions de vie et de travail seront meilleures, mieux ils participeront à l’enrichissement de vos entreprises de presse.
A ce propos, le philosophe français Jean BODIN nous éclaire d’avantage, lorsqu’il affirme et je cite: « Il n’y a ni richesse ni force que d’hommes …».
Mesdames et Messieurs,
En autorisant cette année l’octroi d’une subvention d’impression spéciale de 800 100 000 de FCFA aux éditeurs et à laquelle il faut ajouter 50 000 000 de FCFA de dons destinés aux organisations professionnelles du secteur, le Président de la République, Son excellence Monsieur Alassane OUATTARA, réaffirme une fois de plus son engagement à soutenir notre presse privée.
Le faisant, il promeut le principe de la démocratie et tous les actes qui contribuent à son renforcement, telle que la présente subvention d’impression, assimilable à une forme de structuration économique de la presse écrite.
C’est pourquoi, malgré votre statut d’entreprises de presse privées, le Chef de l’Etat reste convaincu que celles-ci jouent un rôle de service public, en apportant aux populations les informations vraies et justes.
Comme on peut le constater, le Président de la République et le Gouvernement viennent encore d’apporter leur contribution au développement de la presse privée nationale, par le canal du FSDP, ce merveilleux instrument spécialement créé en 2009 à cet effet.
Mesdames et Messieurs les éditeurs,
Pour ce qui est des 800 100 000 de FCFA de subventions spéciales d’impression reçues cette année, il vous appartient d’en faire un bon usage, en vue de transformer vos entreprises en entités économiquement viables.
Effet, le Gouvernement espère que cet effort financier exceptionnel consenti impactera positivement et durablement vos entreprises de presse en faisant d’elles de véritables vecteurs de développement économique, pourvoyeurs d’emplois, à l’instar des PME des autres secteurs.
C’est à ce prix que les éditeurs de presse, les imprimeurs et les journalistes ivoiriens s’inscriront dans la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, qui ambitionne de hisser notre pays au rang des nations émergentes à l’horizon 2020.
Bonnes et heureuses fêtes de fin d’année à toutes et à tous.
Je vous remercie.
- Monsieur le Président du Conseil National de la Presse ;
- Monsieur le Président du Conseil de gestion du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse ;
- Mesdames et messieurs les membres du Conseil de gestion du FSDP ;
- Messieurs les présidents des organisations professionnelles ;
- Mesdames et Messieurs de la presse Nationale et internationale ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Depuis 2009, année de la création du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP), l’Etat de Côte d’Ivoire accorde chaque année une subvention et des dons aux médias privés ivoiriens ainsi qu’aux associations professionnelles patronales et d’employés.
Ces aides ont servi autant à l’équipement des entreprises et des associations, à l’impression, ainsi qu’à la formation professionnelle et au renforcement des capacités des managers et des journalistes.
Malgré ces appuis constants et diversifiés d’un montant total de trois milliards sept cent soixante- cinq millions (3 765 000 000) de FCFA et la constitution d’un fonds de garantie de 1 900 000 000 de FCFA, pour le cautionnement des emprunts bancaires des entreprises de presse (épine dorsale du fonds), soit au total 5 665 000 000 de F CFA, les éditeurs de presse ont à nouveau sollicité une subvention exceptionnelle à l’impression d’au moins six (6) mois auprès du Gouvernement, et ce, par le truchement du Ministère de la Communication.
Mesdames et Messieurs,
C’est la cérémonie de remise de cette subvention d’impression spéciale et de dons classiques, au titre de l’année 2014, qui nous rassemble ce matin.
Je voudrais donc vous remercier pour votre présence nombreuse à cette cérémonie qui revêt une grande importance, tant pour les acteurs de la presse privée nationale que pour le Gouvernement.
Je me réjouis de la rencontre de ce jour, car après le rendez-vous manqué du 26 septembre 2014, nombreux étaient ceux qui avaient commencé à se demander si l’opération spéciale d’octroi de six (6) mois de subventions d’impression aux éditeurs de la presse privée aurait encore lieu cette année, comme prévu initialement.
En un mot, un grand scepticisme et un certain pessimisme avaient fini par gagner les uns et les autres.
Ces sentiments sont humains. Et je les comprends fort aisément. Toutefois, ils relèvent plutôt de la méconnaissance des contingences d’ordre institutionnel qu’il fallait d’abord régler. Aujourd’hui c’est chose faite.
Mesdames et Messieurs les éditeurs
Malgré tout, je dois me féliciter pour votre patience. Et c’est ici que prend tout son sens, l’adage selon lequel « Tout arrive à point nommé à qui sait attendre ».
La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui, je le redis encore, a un caractère spécial. Il s’agit plus d’une opération exceptionnelle du Gouvernement en réponse à une forte sollicitation des éditeurs de presse, plutôt que d’une remise classique de dons d’équipements et subventions aux organisations professionnelles pour soutenir leurs activités.
Mesdames et Messieurs,
C’est le lieu de rappeler que dès ma prise de fonction à la tête du Ministère de la Communication, les éditeurs de presse étaient venus m’exprimer leur souhait de bénéficier d’une subvention d’impression d’au moins 6 mois, pour soutenir leurs entreprises de presse sinistrées au sortir de la crise post-électorale.
Cette importante aide spéciale, selon eux, leur permettrait non seulement de mieux structurer économiquement leurs entreprises de façon durable, mais également d’appliquer intégralement la convention collective des journalistes et des professionnels de la presse.
Prenant en compte les deux arguments évoqués, et en accord avec le Gouvernement, et ce, conformément à la vision du Chef de l’Etat, j’ai demandé au FSDP et au Conseil National de la Presse (CNP), d’organiser des concertations, en vue de la faisabilité de cette opération d’appui exceptionnel.
Ainsi, le Conseil de Gestion du FSDP a validé l’octroi de six mois d’impression, à titre exceptionnel pour l’année 2014. Cette subvention spéciale d’une valeur de huit cent millions cent mille (800 100 000) de FCFA, bénéficie aux vingt-cinq (25) entreprises de presse à qui des chèques viennent d’être remis.
Cette subvention spéciale, faut-il le préciser, est accordée sans exclusive à toutes les entreprises de presse qui respectent les dix-sept (17) conditions d’accès au FSDP énumérées à l’article 27 du décret n° 2007-677 du 28 décembre 2007 portant attributions, organisation et fonctionnement du FSDP.
Sur les 27 quotidiens, 42 hebdos et bi-hebdos et 34 mensuels et autres périodiques existants, seules vingt-cinq (25) titres appartenant à 25 entreprises de presse respectent l’une des conditions clés, à savoir produire les bilans des deux derniers exercices. Ce qui suppose que les entreprises de presse qui sollicitent le FSDP doivent avoir deux années d’existence légale.
Cependant, certaines conditions d’éligibilité comme les sanctions de second degré infligées par le CNP ont été abandonnées pour réaliser cette opération et surtout pour tenir compte de la diversité des lignes éditoriales.
Aussi, voudrais-je remercier sincèrement le Président Raphaël LAKPE et les autres membres du collège du CNP pour avoir accepté que le FSDP ne prenne pas en compte pour cette année uniquement, les sanctions de second degré, pour accompagner cette opération spéciale.
J’associe à ces remerciements, les membres du conseil de gestion du FSDP avec à leur tête le Président KEBE Yacouba, dont l’implication a été décisive dans l’opération. Je n’oublie pas bien sûr la Directrice Exécutive dudit fonds, Madame N’GUESSAN Bernisse.
N’eut été cette concession du CNP, plusieurs entreprises ne figureraient pas sur la liste des bénéficiaires de cette subvention spéciale d’impression.
Mesdames et Messieurs,
L’appui financier spécial de 800 100 000 de FCFA que le Gouvernement vient d’apporter cette année à notre presse privée est sans conditions. Néanmoins, je dois indiquer que ce concours obéit à des attentes qui sont celles de tous les Ivoiriens, notamment :
- le respect strict des règles éthiques et déontologiques, ainsi que des dispositions légales, par les professionnels de la presse ;
- une prise de conscience plus aiguë de la responsabilité sociale des professionnels de la presse ;
- l’émergence de véritables managers d’entreprises de presse ;
- l’application effective et intégrale de la convention collective des journalistes et assimilés et ce à compter de janvier 2015.
Mesdames et Messieurs les Propriétaires d’entreprises de presse privée,
Je voudrais vous inviter à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de vos employés que sont les journalistes et assimilés, car plus leurs conditions de vie et de travail seront meilleures, mieux ils participeront à l’enrichissement de vos entreprises de presse.
A ce propos, le philosophe français Jean BODIN nous éclaire d’avantage, lorsqu’il affirme et je cite: « Il n’y a ni richesse ni force que d’hommes …».
Mesdames et Messieurs,
En autorisant cette année l’octroi d’une subvention d’impression spéciale de 800 100 000 de FCFA aux éditeurs et à laquelle il faut ajouter 50 000 000 de FCFA de dons destinés aux organisations professionnelles du secteur, le Président de la République, Son excellence Monsieur Alassane OUATTARA, réaffirme une fois de plus son engagement à soutenir notre presse privée.
Le faisant, il promeut le principe de la démocratie et tous les actes qui contribuent à son renforcement, telle que la présente subvention d’impression, assimilable à une forme de structuration économique de la presse écrite.
C’est pourquoi, malgré votre statut d’entreprises de presse privées, le Chef de l’Etat reste convaincu que celles-ci jouent un rôle de service public, en apportant aux populations les informations vraies et justes.
Comme on peut le constater, le Président de la République et le Gouvernement viennent encore d’apporter leur contribution au développement de la presse privée nationale, par le canal du FSDP, ce merveilleux instrument spécialement créé en 2009 à cet effet.
Mesdames et Messieurs les éditeurs,
Pour ce qui est des 800 100 000 de FCFA de subventions spéciales d’impression reçues cette année, il vous appartient d’en faire un bon usage, en vue de transformer vos entreprises en entités économiquement viables.
Effet, le Gouvernement espère que cet effort financier exceptionnel consenti impactera positivement et durablement vos entreprises de presse en faisant d’elles de véritables vecteurs de développement économique, pourvoyeurs d’emplois, à l’instar des PME des autres secteurs.
C’est à ce prix que les éditeurs de presse, les imprimeurs et les journalistes ivoiriens s’inscriront dans la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, qui ambitionne de hisser notre pays au rang des nations émergentes à l’horizon 2020.
Bonnes et heureuses fêtes de fin d’année à toutes et à tous.
Je vous remercie.