L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a publié mardi, le Bilan des violences contre les journalistes 2014.
Malgré une légère baisse du nombre de journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions, ce bilan met en lumière une mutation de la violence, avec une instrumentalisation de plus en plus grande des exactions contre les reporters (décapitations, mises en scène, menaces).
Selon le document, les assassinats sont de plus en plus barbares, les enlèvements en très forte croissance, avec l’objectif, pour ceux qui les perpètrent, d’empêcher l’information indépendante et de dissuader les regards extérieurs. Les intimidations sont si diverses que les journalistes sont deux fois plus nombreux à avoir pris le chemin de l’exil par rapport à l’année précédente.
Établi chaque année depuis 1995 par Reporters sans frontières, le bilan annuel des exactions commises contre les journalistes se fonde sur des données précises, collectées grâce à l’activité de veille de l’organisation.
Sont inclus dans ces statistiques les journalistes, professionnels ou non, ayant trouvé la mort dans le cadre de leur travail d’information. Les cas sur lesquels l’organisation n’a pas encore pu réunir les éléments nécessaires pour statuer avec rigueur demeurent en investigation.
Cette année, RSF rapporte 1846 journalistes menacés et/ou agressés, 853 journalistes arrêtés, 139 journalistes exilés, 178 journalistes en prison, 119 journalistes enlevés, cinq zones les plus dangereuses, et 66 journalistes tués.
cmas
Malgré une légère baisse du nombre de journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions, ce bilan met en lumière une mutation de la violence, avec une instrumentalisation de plus en plus grande des exactions contre les reporters (décapitations, mises en scène, menaces).
Selon le document, les assassinats sont de plus en plus barbares, les enlèvements en très forte croissance, avec l’objectif, pour ceux qui les perpètrent, d’empêcher l’information indépendante et de dissuader les regards extérieurs. Les intimidations sont si diverses que les journalistes sont deux fois plus nombreux à avoir pris le chemin de l’exil par rapport à l’année précédente.
Établi chaque année depuis 1995 par Reporters sans frontières, le bilan annuel des exactions commises contre les journalistes se fonde sur des données précises, collectées grâce à l’activité de veille de l’organisation.
Sont inclus dans ces statistiques les journalistes, professionnels ou non, ayant trouvé la mort dans le cadre de leur travail d’information. Les cas sur lesquels l’organisation n’a pas encore pu réunir les éléments nécessaires pour statuer avec rigueur demeurent en investigation.
Cette année, RSF rapporte 1846 journalistes menacés et/ou agressés, 853 journalistes arrêtés, 139 journalistes exilés, 178 journalistes en prison, 119 journalistes enlevés, cinq zones les plus dangereuses, et 66 journalistes tués.
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