Abidjan – Le ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget, Abdourahmane Cissé, a remis, jeudi à son cabinet, une feuille de route aux dirigeants des 80 sociétés d’Etat et à participation financière publique pour optimiser leurs performances et leur rentabilité économique, financière et sociale.
Le capital consolidé de ces entreprises s’évalue à 443,5 milliards de FCFA. Leur chiffre d’affaires a cru de 2.544 milliards en 2010 à 3.758,18 milliards en 2013. Déficitaire de -37,99 milliards en 2010, il était positif en 2013 de 158 milliards de francs.
Elles ont distribué des dividendes de 22,07 milliards en 2013 et perçu, la même année, des subventions de 132,89 milliards. Aussi, leurs dettes s’évaluaient-elles à 437,89 milliards de FCFA.
Ces résultats ont été atteints grâce à plusieurs réformes entreprises par le gouvernement dont le renforcement des missions d’audit et de contrôle.
La remise de la feuille de route vise à "renforcer les principes de gouvernance des entreprises publiques et à porter le secteur para public vers plus d’efficience et de transparence", a indiqué le ministre Cissé, lors de la cérémonie à laquelle assistaient l’inspecteur général d’Etat et des représentants de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, de la Cour des comptes et du secrétariat national au renforcement des capacités.
Le ministre en charge du Budget a insisté sur la nécessité pour ces dirigeants de recourir "aux règles de fonctionnement et aux codes de référence" en élaborant et en adoptant, avant le 30 juin 2015, un règlement intérieur spécifique à chaque conseil d’administration, et en mettant en place un comité d’audit et de gestion des risques.
Il les a aussi invités à produire, à compter de l’exercice 2014, un rapport annuel incluant les honoraires et commissions versés à des tiers, les dons et transactions assimilés, les marchés passés, les emprunts contractés ou encore les participations qui ne sont pas dans le périmètre de la consolidation financière.
La Côte d’Ivoire s’étant dotée d’un "ambitieux" budget de plus de 5.000 milliards, il a souhaité que ces réformes dont la transmission à la tutelle, chaque trois mois, des principaux indicateurs financiers, à l’instar de la situation d’exécution budgétaire, leur permettront d’améliorer leurs performances pour prendre plus efficacement part au processus de développement auquel aspire le Président Alassane Ouattara à travers son programme d’émergence du pays.
(AIP)
aaa/kkp/kam
Le capital consolidé de ces entreprises s’évalue à 443,5 milliards de FCFA. Leur chiffre d’affaires a cru de 2.544 milliards en 2010 à 3.758,18 milliards en 2013. Déficitaire de -37,99 milliards en 2010, il était positif en 2013 de 158 milliards de francs.
Elles ont distribué des dividendes de 22,07 milliards en 2013 et perçu, la même année, des subventions de 132,89 milliards. Aussi, leurs dettes s’évaluaient-elles à 437,89 milliards de FCFA.
Ces résultats ont été atteints grâce à plusieurs réformes entreprises par le gouvernement dont le renforcement des missions d’audit et de contrôle.
La remise de la feuille de route vise à "renforcer les principes de gouvernance des entreprises publiques et à porter le secteur para public vers plus d’efficience et de transparence", a indiqué le ministre Cissé, lors de la cérémonie à laquelle assistaient l’inspecteur général d’Etat et des représentants de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, de la Cour des comptes et du secrétariat national au renforcement des capacités.
Le ministre en charge du Budget a insisté sur la nécessité pour ces dirigeants de recourir "aux règles de fonctionnement et aux codes de référence" en élaborant et en adoptant, avant le 30 juin 2015, un règlement intérieur spécifique à chaque conseil d’administration, et en mettant en place un comité d’audit et de gestion des risques.
Il les a aussi invités à produire, à compter de l’exercice 2014, un rapport annuel incluant les honoraires et commissions versés à des tiers, les dons et transactions assimilés, les marchés passés, les emprunts contractés ou encore les participations qui ne sont pas dans le périmètre de la consolidation financière.
La Côte d’Ivoire s’étant dotée d’un "ambitieux" budget de plus de 5.000 milliards, il a souhaité que ces réformes dont la transmission à la tutelle, chaque trois mois, des principaux indicateurs financiers, à l’instar de la situation d’exécution budgétaire, leur permettront d’améliorer leurs performances pour prendre plus efficacement part au processus de développement auquel aspire le Président Alassane Ouattara à travers son programme d’émergence du pays.
(AIP)
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