Depuis quelques jours, la presse tant nationale qu’internationale, se fait l’écho d’une grève de la faim suivie par certains détenus dits de la crise post électorale.
Ces personnes détenues, suite aux nombreuses attaques armées contre les commissariats et postes militaires intervenues aux cours de la fin de l’année 2011, des années 2012, 2013 et tout récemment en mai 2014 à FAITAI, réclament leur libération provisoire, au prétexte qu’elles sont détenues depuis trop longtemps.
Alors que l’instruction des procédures les concernant sont achevées et que les procès sont programmés ou en cours actuellement, ces détenus, ont entamé une grève de la faim, pour exiger leur libération malgré les assurances du Procureur de la République, responsable de la Cellule Spéciale d’Enquête et d’Instruction et les démarches des représentants de la communauté.
Les faits reprochés à ces détenus sont d’une extrême gravité et ont entrainé mort d’hommes, notamment au sein des forces républicaines de Côte d’ivoire.
A l’évidence, une telle requête ne saurait prospérer dans un État de droit car se traduisant simplement en un chantage.
C’est pourquoi, le Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, prenant à témoin l’opinion publique nationale et internationale, demande une fois de plus, aux détenus grévistes, dont certains se sont depuis désolidarisés, de mettre fin immédiatement à leur mouvement.