La quasi-majorité des militants du PDCI exigent un candidat du parti à la prochaine présidentielle. C’est dire que l’appel de Daoukro est une coquille vide que Bédié offre à Ouattara.
La mayonnaise n’a pas pris et elle ne prendra sûrement pas, malgré le simulacre de congrès extraordinaire qui se prépare en ce moment, pour donner une caution légale à la forfaiture. L’appel de Daoukro qui veut faire de Ouattara le candidat du PDCI à la présidentielle de 2015, a reçu une fin de non recevoir de la part de la majorité des militants. Le constat est clair, Bédié a vendu des illusions à Ouattara. Et l’idylle entre les deux hommes ne tient qu’à un seul fil, selon certaines sources. Un regard dans le rétroviseur pour comprendre la contestation généralisée de l’appel de Daoukro. Si Kouadio Konan Bertin, Alphonse Djédjé Mady n’ont pu arracher la présidence du PDCI à Bédié au 12ème congrès du parti en octobre 2013, force est de reconnaitre que la résolution qui exige un candidat PDCI à la prochaine présidentielle est une grande victoire à mettre à leur actif. C’est aussi une grande victoire de la majorité des militants du PDCI qui ont vu venir le complot de Bédié. Deux ans se sont écoulés après le 12ème congrès du PDCI mais le thermomètre n’a pas baissé. La contestation de l’appel de Daoukro se généralise, des voix s’élèvent et non des moindres pour dire non à cette forfaiture. Des élus tels que Yasmina Ouégnin, député de Cocody se révoltent contre Bédié. « Il ne faut pas suivre ceux qui ne respectent pas les décisions du parti », a précisé l’honorable Yasmina Ouégnin dans une interview accordée à un confrère. Une position partagée par les militants du PDCI en France qui appellent à la destitution du président Bédié. Le congrès extraordinaire du PDCI de février est symptomatique du malaise profond qui existe, et les organisateurs ne font pas preuve de sérénité « Le délégué qui ne suit pas Bédié sera remplacé ». Cette menace de Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du PDCI est révélatrice du passage en force qui est en cours pour imposer l’appel de Daoukro. C’est même une confiscation des libertés à l’intérieur du PDCI. Alors question : Que vaut un projet politique qui ne rencontre pas l’adhésion de la majorité des militants ? A la vérité, l’appel de Daoukro est une coquille vide vendue à Ouattara. Même si par l’extraordinaire, le congrès de février l’entérinait, il faudra bien s’attendre à un vote sanction des militants en octobre 2015.
Par K.Y
La mayonnaise n’a pas pris et elle ne prendra sûrement pas, malgré le simulacre de congrès extraordinaire qui se prépare en ce moment, pour donner une caution légale à la forfaiture. L’appel de Daoukro qui veut faire de Ouattara le candidat du PDCI à la présidentielle de 2015, a reçu une fin de non recevoir de la part de la majorité des militants. Le constat est clair, Bédié a vendu des illusions à Ouattara. Et l’idylle entre les deux hommes ne tient qu’à un seul fil, selon certaines sources. Un regard dans le rétroviseur pour comprendre la contestation généralisée de l’appel de Daoukro. Si Kouadio Konan Bertin, Alphonse Djédjé Mady n’ont pu arracher la présidence du PDCI à Bédié au 12ème congrès du parti en octobre 2013, force est de reconnaitre que la résolution qui exige un candidat PDCI à la prochaine présidentielle est une grande victoire à mettre à leur actif. C’est aussi une grande victoire de la majorité des militants du PDCI qui ont vu venir le complot de Bédié. Deux ans se sont écoulés après le 12ème congrès du PDCI mais le thermomètre n’a pas baissé. La contestation de l’appel de Daoukro se généralise, des voix s’élèvent et non des moindres pour dire non à cette forfaiture. Des élus tels que Yasmina Ouégnin, député de Cocody se révoltent contre Bédié. « Il ne faut pas suivre ceux qui ne respectent pas les décisions du parti », a précisé l’honorable Yasmina Ouégnin dans une interview accordée à un confrère. Une position partagée par les militants du PDCI en France qui appellent à la destitution du président Bédié. Le congrès extraordinaire du PDCI de février est symptomatique du malaise profond qui existe, et les organisateurs ne font pas preuve de sérénité « Le délégué qui ne suit pas Bédié sera remplacé ». Cette menace de Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du PDCI est révélatrice du passage en force qui est en cours pour imposer l’appel de Daoukro. C’est même une confiscation des libertés à l’intérieur du PDCI. Alors question : Que vaut un projet politique qui ne rencontre pas l’adhésion de la majorité des militants ? A la vérité, l’appel de Daoukro est une coquille vide vendue à Ouattara. Même si par l’extraordinaire, le congrès de février l’entérinait, il faudra bien s’attendre à un vote sanction des militants en octobre 2015.
Par K.Y