L’on a frôlé le pire, samedi dernier, au quartier Las Vegas de Yopougon-Sicogi ancien lors de la rencontre d’échanges entre les militants de ce secteur et la délégation de la direction du Fpi venue les entretenir sur la crise qui sévit au sein du parti. Il est 17h37mn. D’un côté, le secrétaire général Fpi de la section Yopougon-Sicogi ancien, Doho Jean-René, qui menace avec une pierre Gballou Guy, son adjoint, assis à la table de séance avec Bouazo Gnizako Célestin, fédéral Fpi Abidjan-Banco (chef de la délégation) et Nado Clément, président de la Sorbonne Solidarité membre de la délégation. Doho Jean-René ne manque pas de lancer des injures. « D’ailleurs, vous les gens d’Affi-là, il n’y aura pas de réunion ici tant que le parti ne m’envoie pas une lettre pour m’informer et demander mon autorisation », lance-t-il, retenu difficilement par quelques militants qui tentent de le calmer. Chauffés à blanc, les partisans de Doho Jean-René menacent d’en découdre avec les membres de la délégation au motif qu’ils auraient «trahi Gbagbo ». Vu la tension qui régne et le spectacle désolant qu’offrent ces militants Fpi, le chef de la délégation du parti prend la décision de mettre fin prématurément à la rencontre d’échanges et d’informations sur la crise au Fpi.
Comment en est-on arrivé là ? Tout est parti d’un préalable que Doho Jean-René a posé dès l’entame de la rencontre à laquelle ont pris part de nombreux militants qui voulaient savoir les raisons profondes de la crise qui secoue le Fpi. « Je suis le SG de la section et je n’ai pas été informé de cette réunion qui ne doit pas se tenir ici. Mais peut-être dans la rue». A ces propos de Doho, Gballou Guy, SGA de la section Fpi, répond que son SG a été bel et bien informé de cette rencontre de même que tous les militants présents. Mais cela ne satisfait pas Doho et ses partisans dont un certain Stk qui dit être de la section Fpi Yopougon-Ananeraie. Il appelle pourtant au boycott de la réunion. Il s’en suit des échanges houleux puis le calme revient grâce au sang froid des visiteurs du jour. « Notre parti traverse des moments difficiles depuis juillet. Nous devrons donc œuvrer pour le retour de la cohésion et de la paix au sein de notre parti. Je suis venu expliquer la position du président Affi N’Guessan par rapport à cette crise et prendre contact avec les militants du Fpi et les Ivoiriens », indique le fédéral Bouazo Gnizako. Le SG adjoint de la section renchérit en accusant le SG Doho de faire preuve de mauvaise foi en soutenant ne pas être informé de la rencontre. Le ton monte d’un cran dans les rangs des anti-Affi. Ils se mettent à injurier leurs hôtes et menacent d’attenter à leur vie s’ils ne quittent pas les lieux. Les frondeurs tentent de lyncher des membres de la délégation du Fpi, renversant la table de séance et arrachant des chaises à l’assistance.
Didier Kéi
Comment en est-on arrivé là ? Tout est parti d’un préalable que Doho Jean-René a posé dès l’entame de la rencontre à laquelle ont pris part de nombreux militants qui voulaient savoir les raisons profondes de la crise qui secoue le Fpi. « Je suis le SG de la section et je n’ai pas été informé de cette réunion qui ne doit pas se tenir ici. Mais peut-être dans la rue». A ces propos de Doho, Gballou Guy, SGA de la section Fpi, répond que son SG a été bel et bien informé de cette rencontre de même que tous les militants présents. Mais cela ne satisfait pas Doho et ses partisans dont un certain Stk qui dit être de la section Fpi Yopougon-Ananeraie. Il appelle pourtant au boycott de la réunion. Il s’en suit des échanges houleux puis le calme revient grâce au sang froid des visiteurs du jour. « Notre parti traverse des moments difficiles depuis juillet. Nous devrons donc œuvrer pour le retour de la cohésion et de la paix au sein de notre parti. Je suis venu expliquer la position du président Affi N’Guessan par rapport à cette crise et prendre contact avec les militants du Fpi et les Ivoiriens », indique le fédéral Bouazo Gnizako. Le SG adjoint de la section renchérit en accusant le SG Doho de faire preuve de mauvaise foi en soutenant ne pas être informé de la rencontre. Le ton monte d’un cran dans les rangs des anti-Affi. Ils se mettent à injurier leurs hôtes et menacent d’attenter à leur vie s’ils ne quittent pas les lieux. Les frondeurs tentent de lyncher des membres de la délégation du Fpi, renversant la table de séance et arrachant des chaises à l’assistance.
Didier Kéi