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Politique Publié le mardi 20 janvier 2015 | Le Bélier Intrépide

Rejet de l’appel de Daoukro: Les planteurs de Divo veulent se rapprocher de la coordination

Ils avaient déclaré leur opposition au projet de candidature initié par la coordination des planteurs PDCI présidée par Bilé Bilé et en même temps annoncé leur soutien à l’Appel de Daoukro. Interrogé hier au téléphone pour commenter le dernier acte de la coordination des planteurs PDCI à Koun-Fao où elle était pour demander aux populations du Zanzan d’accepter de mettre son fils à la disposition de la Côte d’Ivoire, Hilaire Dago, président des planteurs de Divo, meneur de la fronde contre ceux qu’on qualifie abusivement d’‘‘irréductibles’’, déplorant la démarche des responsables de la coordination nationale des planteurs, a, cependant, voulu cette fois calmer le jeu. «Nous sommes dans un pays démocratique et les gens sont libres de dire ce qu’ils pensent. Nous sommes dans une logique, nous ne pouvons pas nous dédire. Quand on doit prendre une décision au nom d’un groupe, il faut se concerter. Bilé Bilé et Douga n’ont consulté personne. Ils agissent de façon solitaire. Nous, nous nous sommes concertés », a expliqué Dago Hilaire avant de souligner que Divo n’est pas fermé au dialogue. « Nous ne sommes pas fermés au dialogue. Nous allons essayer de nous rapprocher parce que l’essentiel, c’est de sauver le bien commun », a-t-il indiqué. Sans vouloir trahir de secret, celui qui se présente comme le premier responsable des producteurs de la région de Divo, avoue cependant que la consultation précède toute démarche. «Bilé Bilé et Douga n’ont consulté personne. Ils agissent de façon solitaire », dénonçait-il. Mais quand n’est-il de l’appel de Daoukro signé de Bédié entend qu’ancien Président de la République et cadre de l’Ifou et non entend que président du PDCI ? « Nous l’avions compris mais nous pensons qu’il faut se donner un temps d’observation », répond-il. Aussi, M. Dago pense-t-il que le PDCI étant un bien commun, il y a lieu de rapprocher les points de vue pour le sauver. Une déclaration qui révèle qu’un danger réel guette le PDCI d’Houphouët-Boigny. «L’essentiel, c’est de sauver le bien commun (le PDCI, NDLR)», précise-t-il en annonçant un probable rapprochement entre sa structure et la coordination nationale des planteurs dirigée par Bilé Bilé. Bien qu’Hilaire Dago ait reconnu l’urgence de voler au secours du PDCI, pour des raisons qu’il n’a pas voulu signifier, il n’entend cependant pas revenir sur sa position même s’il avance qu’il souhaite une rencontre avec la coordination nationale des planteurs. «Nous sommes dans une logique, nous ne pouvons pas nous dédire », avoue-t-il, laissant entrevoir que ses actes sont téléguidés.

Par JEN
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